Qu’est-ce que le burn-out ?
Syndrome indiscutablement lié à la situation de travail, le burn-out est néanmoins difficile à définir. En effet, d’autres facteurs plus personnels entrent également en jeu : selon leur personnalité ou leur environnement social et familial, deux salariés placés dans une situation professionnelle identique ne présenteront pas le même risque de développer un syndrome d’épuisement professionnel.
La Haute autorité de santé s’appuie sur les travaux des psychologues-chercheurs Wilmar Schaufeli et Esther Greenglass, et définit le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel, par un : « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. »
La psychologue sociale Christina Maslach décrit, elle, un processus de dégradation du rapport subjectif au travail à travers trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail ou dépersonnalisation (déshumanisation, indifférence), la diminution de l’accomplissement personnel au travail ou réduction de l’efficacité professionnelle.
Pas moins de 132 symptômes de burn-out ont été référencés, pour autant, ils ne lui confèrent pas le statut de maladie, mais de syndrome.
Ainsi, dans la Onzième Révision de la Classification internationale des maladies (CIM-11) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le burn-out, ou épuisement professionnel, est considéré comme un phénomène lié au travail et n’est pas classé parmi les maladies.
La Haute autorité de santé s’appuie sur les travaux des psychologues-chercheurs Wilmar Schaufeli et Esther Greenglass, et définit le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel, par un : « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. »
La psychologue sociale Christina Maslach décrit, elle, un processus de dégradation du rapport subjectif au travail à travers trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail ou dépersonnalisation (déshumanisation, indifférence), la diminution de l’accomplissement personnel au travail ou réduction de l’efficacité professionnelle.
Pas moins de 132 symptômes de burn-out ont été référencés, pour autant, ils ne lui confèrent pas le statut de maladie, mais de syndrome.
Ainsi, dans la Onzième Révision de la Classification internationale des maladies (CIM-11) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le burn-out, ou épuisement professionnel, est considéré comme un phénomène lié au travail et n’est pas classé parmi les maladies.
Combien de personnes souffrent de burn-out ?
Autres articles
L’association française Vaincre le burn-out recensait 3,2 millions de Français menacés d’épuisement professionnel en 2016 et entre 300 000 et 500 000 personnes en burn-out en 2017.
La crise de la covid-19 a encouragé le développement du syndrome.
22 % des Français souffrent d’un état anxieux, un chiffre en hausse de 8,5 points par rapport au niveau hors épidémie, selon les résultats de la dernière enquête CovidPrev, de Santé publique France, publiée en avril 2021.
Autre chiffre alarmant : 64 % des Français déclarent des problèmes de sommeil au cours des 8 derniers jours de l'enquête. Un Niveau élevé, + 15 points par rapport au niveau hors épidémie, mais la tendance est stable.
9 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année, + 4 points par rapport au niveau hors épidémie.
La crise de la covid-19 a encouragé le développement du syndrome.
22 % des Français souffrent d’un état anxieux, un chiffre en hausse de 8,5 points par rapport au niveau hors épidémie, selon les résultats de la dernière enquête CovidPrev, de Santé publique France, publiée en avril 2021.
Autre chiffre alarmant : 64 % des Français déclarent des problèmes de sommeil au cours des 8 derniers jours de l'enquête. Un Niveau élevé, + 15 points par rapport au niveau hors épidémie, mais la tendance est stable.
9 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année, + 4 points par rapport au niveau hors épidémie.
Quid des jeunes ?
Toujours selon la dernière enquête CovidPrev, les jeunes (18-24 ans, étudiants) sont plus en proie à l'anxiété, aux pensées suicidaires et à la dépression que le reste de la population française.
20% des jeunes développent des troubles dépressifs selon l'étude menée par l'association Psychodon et OpinionWay publiée en avril 2021.
Cette dernière révèle également que 76 % des salariés estiment que leur employeur est le garant de la santé mentale de ses équipes.
« Les entreprises doivent donc prendre en compte cette réalité de la santé mentale au travail autrement elles ne pourront pas se déployer convenablement à l’avenir. C’est ce que notre sondage tend à démontrer », analyse Didier Meillerand, journaliste-fondateur du Psychodon.
20% des jeunes développent des troubles dépressifs selon l'étude menée par l'association Psychodon et OpinionWay publiée en avril 2021.
Cette dernière révèle également que 76 % des salariés estiment que leur employeur est le garant de la santé mentale de ses équipes.
« Les entreprises doivent donc prendre en compte cette réalité de la santé mentale au travail autrement elles ne pourront pas se déployer convenablement à l’avenir. C’est ce que notre sondage tend à démontrer », analyse Didier Meillerand, journaliste-fondateur du Psychodon.
Comment reconnaître le caractère professionnel d’une maladie ?
Une maladie est dite professionnelle si elle figure dans un des tableaux du régime général ou agricole de la Sécurité sociale.
Pour cela, elle doit être reconnue comme la conséquence directe de l'exposition d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
La reconnaissance du caractère professionnel d’une maladie permet au salarié qui en est atteint de bénéficier de la prise en charge de ses frais médicaux, d’une protection contre le licenciement et d'un régime d'indemnisation spécifique (indemnités journalières majorées pendant son arrêt de travail, indemnités temporaires d’inaptitude, rente d'incapacité permanente, etc.).
Pour cela, elle doit être reconnue comme la conséquence directe de l'exposition d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
La reconnaissance du caractère professionnel d’une maladie permet au salarié qui en est atteint de bénéficier de la prise en charge de ses frais médicaux, d’une protection contre le licenciement et d'un régime d'indemnisation spécifique (indemnités journalières majorées pendant son arrêt de travail, indemnités temporaires d’inaptitude, rente d'incapacité permanente, etc.).
Le burn-out, bientôt reconnu maladie professionnelle ?
Le burn-out ne figure aujourd’hui dans aucun des tableaux des maladies professionnelles. L’absence d’une définition claire et unanime est un réel obstacle à la reconnaissance du burn-out en tant que maladie professionnelle.
Il est cependant possible de faire reconnaître l’origine professionnelle d’une maladie.
Il faudra alors prouver que la maladie « est essentiellement et directement causée par le travail et qu'elle a entraîné une incapacité permanente d’au moins 25 % ».
Il est cependant possible de faire reconnaître l’origine professionnelle d’une maladie.
Il faudra alors prouver que la maladie « est essentiellement et directement causée par le travail et qu'elle a entraîné une incapacité permanente d’au moins 25 % ».