Bien que les agents de voyages soient une profession réglementée, ils ne possèdent pas d’ordre professionnel.
Aussi, l’adhésion à un organisme telle que le Syndicat national des agences de voyage n’est pas obligatoire.
Celui-ci ne gère pas davantage les licences professionnelles, octroyées par les pouvoir publics en fonction d’un certain nombre de conditions et d’aptitudes.
Mais le flou artistique qui règne dans l’esprit du public sur la profession pourrait s’opacifier encore, avec le dépliant qui vient d’être édité.
En effet, la tournure utilisée est susceptible d’induire en erreur et faire penser, à contrario, qu’une agence non adhérente au Snav est une agence qui ne possède pas de licence professionnelle.
« A lire ce texte on pourrait comprendre qu'une agence n'adhérant pas au SNAV n'est pas en règle ! Une telle initiative risque d'amener une véritable confusion chez nos clients », gronde Adriana Minchella, présidente du réseau des agences indépendantes CEDIV démissionnaires du SNAV.
Elle a d’ailleurs décidé d’écrire très officiellement au président du Snav pour lui demander de retirer ce dépliant dont la formulation est jugée maladroite. « Je n’ai rien contra la démarche elle-même car il faut lutter contre le para-commercialisme, mais il fallait communiquer sur la licence professionnelle et non pas sur l’indentité et l’appartenance au Snav qui n’est pas, aujourd’hui, le seul organisme représentant la profession… »
Aussi, l’adhésion à un organisme telle que le Syndicat national des agences de voyage n’est pas obligatoire.
Celui-ci ne gère pas davantage les licences professionnelles, octroyées par les pouvoir publics en fonction d’un certain nombre de conditions et d’aptitudes.
Mais le flou artistique qui règne dans l’esprit du public sur la profession pourrait s’opacifier encore, avec le dépliant qui vient d’être édité.
En effet, la tournure utilisée est susceptible d’induire en erreur et faire penser, à contrario, qu’une agence non adhérente au Snav est une agence qui ne possède pas de licence professionnelle.
« A lire ce texte on pourrait comprendre qu'une agence n'adhérant pas au SNAV n'est pas en règle ! Une telle initiative risque d'amener une véritable confusion chez nos clients », gronde Adriana Minchella, présidente du réseau des agences indépendantes CEDIV démissionnaires du SNAV.
Elle a d’ailleurs décidé d’écrire très officiellement au président du Snav pour lui demander de retirer ce dépliant dont la formulation est jugée maladroite. « Je n’ai rien contra la démarche elle-même car il faut lutter contre le para-commercialisme, mais il fallait communiquer sur la licence professionnelle et non pas sur l’indentité et l’appartenance au Snav qui n’est pas, aujourd’hui, le seul organisme représentant la profession… »
Georges Colson : « normal, que j'apporte une valeur ajoutée à nos adhérents... »
Georges Colson, président du SNAV, persiste et signe : « Madame Minchella a toute latitude de communiquer sur le professionnalisme du réseau qu'elle préside. (...) Dans ce communiqué, ajoute-t-il, nous mettons en garde le consommateur sur le para commercialisme et nous précisons noir sur blanc qu'il est déconseillé d'aller dans une agence non licenciée.
Notre organisation syndicale est, jusqu'à preuve du contraire, l'interlocuteur des pouvoirs publics, des organisations syndicales. Elle travaille pour tout le monde. Y adhérer n'est pas obligatoire.
Nous ne sommes pas l'Ordre des Agences de Voyages. Il est toutefois normal que j'apporte une valeur ajoutée à nos adhérents qui ont accepté volontairement d'apporter leur concours à notre organisation ».
Le SNAV rappelle par ailleurs certaines actions profitables à tous à l'exemple de la procédure engagée avec le BSP dans le cas de faillite d'une compagnie aérienne.
« Sauf exception cette procédure unique en Europe évite que les sommes versées pour les billets émis et non volés partent dans la liquidation. Elles peuvent au contraire être redistribuées aux agences de voyages qu'elles soient ou non adhérentes au SNAV et aux clients ».
Notre organisation syndicale est, jusqu'à preuve du contraire, l'interlocuteur des pouvoirs publics, des organisations syndicales. Elle travaille pour tout le monde. Y adhérer n'est pas obligatoire.
Nous ne sommes pas l'Ordre des Agences de Voyages. Il est toutefois normal que j'apporte une valeur ajoutée à nos adhérents qui ont accepté volontairement d'apporter leur concours à notre organisation ».
Le SNAV rappelle par ailleurs certaines actions profitables à tous à l'exemple de la procédure engagée avec le BSP dans le cas de faillite d'une compagnie aérienne.
« Sauf exception cette procédure unique en Europe évite que les sommes versées pour les billets émis et non volés partent dans la liquidation. Elles peuvent au contraire être redistribuées aux agences de voyages qu'elles soient ou non adhérentes au SNAV et aux clients ».
R. Vainopoulos : « 4 000 points de ventes me semble un chiffre peu réaliste... »
Georges Colson affirme enfin qu'il est bien décidé à faire valoir et à défendre la profession en général, ses adhérents en particulier.
Mais Richard Vainopoulos, président de TourCom est, lui aussi, dubitatif. A la fois sur la teneur et le fond de cet imprimé qui n'a pas fini de faire couler de l’encre.
« Je suis un peu surpris par le chiffre annoncé de 4 000 points de ventes qui me semble peu réaliste. Je pense que le Snav représente aujourd’hui moins de 50% de la profession. Chez TourCom, seule une soixantaine d’adhérents est aujourd’hui membre du Snav… »
Au niveau du fond, il y décèle des termes « très subjectifs qui pourraient induire en erreur le consommateur ». Le président de TourCom évoque aussi « un label déguisé » qui ne fera pas forcément plaisir à des organismes comme l’APS, bien mieux placés pour délivrer ce type de message.
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Et vous, qu'en pensez-vous ?
Mais Richard Vainopoulos, président de TourCom est, lui aussi, dubitatif. A la fois sur la teneur et le fond de cet imprimé qui n'a pas fini de faire couler de l’encre.
« Je suis un peu surpris par le chiffre annoncé de 4 000 points de ventes qui me semble peu réaliste. Je pense que le Snav représente aujourd’hui moins de 50% de la profession. Chez TourCom, seule une soixantaine d’adhérents est aujourd’hui membre du Snav… »
Au niveau du fond, il y décèle des termes « très subjectifs qui pourraient induire en erreur le consommateur ». Le président de TourCom évoque aussi « un label déguisé » qui ne fera pas forcément plaisir à des organismes comme l’APS, bien mieux placés pour délivrer ce type de message.
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