Bientôt Noël. Ses décorations, ses sapins, son vin chaud… Et ses marchés. Une source de revenus non négligeable pour les groupistes et autocaristes.
Car l’hiver est parfois morose et la saison des marchés de noël est toujours un bon prétexte pour rentabiliser.
En basse saison les autocars fonctionnent peu et sans les festivités d'hiver, ils resteraient au garage. Chez Salaün Holidays, la démarche est d’ailleurs plutôt claire : « le but est de voyager en basse saison, c’est un prétexte ».
La plupart des voyagistes choisissent ainsi des circuits qu’ils fréquentent déjà en été afin de mieux rentabiliser.
L’idée : utiliser des parcours déjà balisés et travailler avec des partenaires déjà connus. « Les conducteurs connaissent déjà les trajets et les points de ralliement, tout va plus vite » explique-t-on chez Salaün Holidays. Et chacun d’ajouter le petit « truc en plus » qui va séduire en période de Noël.
D’où la nécessité de se renouveler pour se démarquer et ne pas perdre un public qui reste constant.
Pour sortir des sentiers battus, certains descendent plus au sud, comme en Toscane chez Travel Europe, chercher des marchés moins courus que ceux d’Alsace ou d’Autriche mais tout aussi typiques, ou en agrémentant d'une thématique (visites gourmandes, par exemple).
D’autres comme Salaün Holidays n’hésitent pas à choisir des destinations sans rapport évident avec Noël, mais qui font recette, comme Barcelone, ou en les couplant avec d’autres proposition « Comme à Bordeaux, où le marché de Noël est proposé avec une soirée dans un cabaret, qui attire toujours ».
Chacun y va donc de son catalogue spécial fin d’année, avec marchés de Noël en France et en Europe, Fête des Lumières à Lyon et soirées réveillons originales ou dans un cadre « typiquement noël », avec neige, feu de cheminée et décoration rouge, vert et or.
Car l’hiver est parfois morose et la saison des marchés de noël est toujours un bon prétexte pour rentabiliser.
En basse saison les autocars fonctionnent peu et sans les festivités d'hiver, ils resteraient au garage. Chez Salaün Holidays, la démarche est d’ailleurs plutôt claire : « le but est de voyager en basse saison, c’est un prétexte ».
La plupart des voyagistes choisissent ainsi des circuits qu’ils fréquentent déjà en été afin de mieux rentabiliser.
L’idée : utiliser des parcours déjà balisés et travailler avec des partenaires déjà connus. « Les conducteurs connaissent déjà les trajets et les points de ralliement, tout va plus vite » explique-t-on chez Salaün Holidays. Et chacun d’ajouter le petit « truc en plus » qui va séduire en période de Noël.
D’où la nécessité de se renouveler pour se démarquer et ne pas perdre un public qui reste constant.
Pour sortir des sentiers battus, certains descendent plus au sud, comme en Toscane chez Travel Europe, chercher des marchés moins courus que ceux d’Alsace ou d’Autriche mais tout aussi typiques, ou en agrémentant d'une thématique (visites gourmandes, par exemple).
D’autres comme Salaün Holidays n’hésitent pas à choisir des destinations sans rapport évident avec Noël, mais qui font recette, comme Barcelone, ou en les couplant avec d’autres proposition « Comme à Bordeaux, où le marché de Noël est proposé avec une soirée dans un cabaret, qui attire toujours ».
Chacun y va donc de son catalogue spécial fin d’année, avec marchés de Noël en France et en Europe, Fête des Lumières à Lyon et soirées réveillons originales ou dans un cadre « typiquement noël », avec neige, feu de cheminée et décoration rouge, vert et or.
L’authenticité fait recette
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Début novembre 2017, la Ville de Paris a annoncé la suppression du marché de Noël des Champs-Élysées. Une décision qui a provoqué la colère des forains à la tête desquels Marcel Campion, qui organisait le 6 novembre 2017 une opération escargot.
Selon la mairie, le marché de Noël n'aurait rien d'authentique et n'apporterait rien aux visiteurs en quête d'un « esprit de noël ». D'autant qu'entre les vitrines des grands magasins, les petits marchés plus confidentiels et celui de la Défense en passe de devenir un classique, les visiteurs de passage à Paris ont d'autres choix plus "typiques".
Mais ce sont surtout les marchés de pays ou régions à forte tradition qui remportent la palme. Innsbruck, en Autriche, est très courue et programmée par la plupart des groupistes présents sur le secteur des fêtes de fin d'année. En France, ce sont les marchés alsaciens en général et celui de Strasbourg en particulier qui, sans surprise, attirent le plus.
Avec ses quasiment 2 millions de visiteurs par an (chiffres 2016) et des dépenses globales (hébergement y compris) estimé de 250 millions d’euros, le marché de Noël de Strasbourg est le grand classique.
Chez National Tours, un circuit programme un marché alsacien par jour avec Strasbourg en destination finale. « Ce sont des GIR de 20 à 30 personnes. Il y a une visite guidée, ensuite les personnes se promènent dans le marché et pour finir, on propose des excursions du type visite d’une cave… Puis on rentre à l’hôtel et on repart le lendemain pour un programme similaire ».
La logistique est prévue pour ne pas trop engorger des allées déjà très fréquentées : visite du marché et restauration se font généralement seul, avec un point de ralliement un peu en retrait.
Même programme chez les concurrents, avec parfois quelques explications du guide en amont, sur les spécialités à goûter ou à ne pas louper sur le marché, comme chez Travel Europe par exemple. Et la recette est aussi la même pour les autres marchés, qu’ils soient provençaux, d’Europe de l’Est ou Centrale.
Selon la mairie, le marché de Noël n'aurait rien d'authentique et n'apporterait rien aux visiteurs en quête d'un « esprit de noël ». D'autant qu'entre les vitrines des grands magasins, les petits marchés plus confidentiels et celui de la Défense en passe de devenir un classique, les visiteurs de passage à Paris ont d'autres choix plus "typiques".
Mais ce sont surtout les marchés de pays ou régions à forte tradition qui remportent la palme. Innsbruck, en Autriche, est très courue et programmée par la plupart des groupistes présents sur le secteur des fêtes de fin d'année. En France, ce sont les marchés alsaciens en général et celui de Strasbourg en particulier qui, sans surprise, attirent le plus.
Avec ses quasiment 2 millions de visiteurs par an (chiffres 2016) et des dépenses globales (hébergement y compris) estimé de 250 millions d’euros, le marché de Noël de Strasbourg est le grand classique.
Chez National Tours, un circuit programme un marché alsacien par jour avec Strasbourg en destination finale. « Ce sont des GIR de 20 à 30 personnes. Il y a une visite guidée, ensuite les personnes se promènent dans le marché et pour finir, on propose des excursions du type visite d’une cave… Puis on rentre à l’hôtel et on repart le lendemain pour un programme similaire ».
La logistique est prévue pour ne pas trop engorger des allées déjà très fréquentées : visite du marché et restauration se font généralement seul, avec un point de ralliement un peu en retrait.
Même programme chez les concurrents, avec parfois quelques explications du guide en amont, sur les spécialités à goûter ou à ne pas louper sur le marché, comme chez Travel Europe par exemple. Et la recette est aussi la même pour les autres marchés, qu’ils soient provençaux, d’Europe de l’Est ou Centrale.
Une fréquentation globalement stable
Si les marchés de Noël sont une valeur sûre, ils ne sont cependant pas toujours très rémunérateurs. Les chiffres restent à peu près constants d’une année sur l’autre, sans pour autant soulever l'enthousiasme.
Chez Solotour « Il y a un peu moins de demandes que d’habitude. Même si les chiffres restent très corrects ils ne sont pas exceptionnels ». Même son de cloche chez les autres spécialistes du groupe, à peu de choses près.
La plupart d’entre eux mettent en cause le climat politique actuel. Les attentats seraient encore, semblent dire certains, sources d’inquiétudes et ralentiraient les ventes.
Mais cette interprétation n’est pas le seul problème que rencontrent les groupistes.
Le problème vient aussi des difficultés d’hébergement. Impossible de loger qui que ce soit en centre-ville en période de fêtes, et encore moins le week-end : les hôtels préfèrent loger des individuels. A cela s’ajoute le coût, car les prix flambent avec la demande, notamment à Lyon pendant la période de la fête des Lumières.
Même si ce sont chaque année – et en haute saison – les mêmes prestataires, il n’est pas toujours simple d’avoir assez de chambres pour loger parfois jusqu’à parfois 4 groupes simultanément.
« Même de septembre pour décembre les réservations étaient compliquées », nous explique-t-on chez Salaün Holidays. Trouver en amont de quoi loger un public qui a tendance à réserver tardivement est de plus en plus problématique.
« Bientôt il faudra réserver en avance d’une année sur l’autre ! » ajoute-t-on chez Salaün Holidays. Une blague ? Pas si sûr.
Chez Solotour « Il y a un peu moins de demandes que d’habitude. Même si les chiffres restent très corrects ils ne sont pas exceptionnels ». Même son de cloche chez les autres spécialistes du groupe, à peu de choses près.
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Mais cette interprétation n’est pas le seul problème que rencontrent les groupistes.
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« Même de septembre pour décembre les réservations étaient compliquées », nous explique-t-on chez Salaün Holidays. Trouver en amont de quoi loger un public qui a tendance à réserver tardivement est de plus en plus problématique.
« Bientôt il faudra réserver en avance d’une année sur l’autre ! » ajoute-t-on chez Salaün Holidays. Une blague ? Pas si sûr.