Près qu’un quart (23%) des travel managers disent ne pas être certains de réellement comprendre ce qu’est la NDC - DR : TourMaG.com
ACTE Global (Association of Corporate Travel Executives) et American Express Global Business Travel (GBT) ont dévoilé, mardi 16 octobre 2018, les résultats d'une étude sur l’évolution de la distribution aérienne, menée auprès de 218 travel managers dans le monde entier.
Elle intègre notamment l'arrivée progressive de la norme New Distribution Capability (NDC), un dispositif technologique créé pour standardiser la distribution via les API (Application Programming Interface).
"Les travel managers s’attendent à tirer des bénéfices de la NDC : 64% d’entre eux affirment que cette norme pourrait améliorer le parcours de réservation, tandis que 56% pensent qu’elle pourrait faciliter les négociations de contrats avec les compagnies aériennes, précise AmEx dans un communiqué.
Cependant, la majorité des répondants craint que la fragmentation inhérente à la NDC complique le suivi des dépenses (89%), le respect de la politique voyage (87%) et le duty of care (77%)."
Cette fragmentation est d’ores et déjà présente notamment au niveau des services complémentaires de l’aérien. Ainsi, près de la moitié des travel managers (49%) déclarent que les voyageurs achètent parfois ce type de services, hors politique voyage, sur les sites des compagnies aériennes.
Ces comportements de réservation hors des outils en ligne mis à disposition par les entreprises est une conséquence directe de la dissociation des tarifs par les compagnies aériennes comme par exemple la réservation de bagages en soute ou le choix du siège.
Cela rallonge la phase de réservation pour les voyageurs et empêche les travel managers d’avoir une visibilité complète sur les dépenses aériennes.
Elle intègre notamment l'arrivée progressive de la norme New Distribution Capability (NDC), un dispositif technologique créé pour standardiser la distribution via les API (Application Programming Interface).
"Les travel managers s’attendent à tirer des bénéfices de la NDC : 64% d’entre eux affirment que cette norme pourrait améliorer le parcours de réservation, tandis que 56% pensent qu’elle pourrait faciliter les négociations de contrats avec les compagnies aériennes, précise AmEx dans un communiqué.
Cependant, la majorité des répondants craint que la fragmentation inhérente à la NDC complique le suivi des dépenses (89%), le respect de la politique voyage (87%) et le duty of care (77%)."
Cette fragmentation est d’ores et déjà présente notamment au niveau des services complémentaires de l’aérien. Ainsi, près de la moitié des travel managers (49%) déclarent que les voyageurs achètent parfois ce type de services, hors politique voyage, sur les sites des compagnies aériennes.
Ces comportements de réservation hors des outils en ligne mis à disposition par les entreprises est une conséquence directe de la dissociation des tarifs par les compagnies aériennes comme par exemple la réservation de bagages en soute ou le choix du siège.
Cela rallonge la phase de réservation pour les voyageurs et empêche les travel managers d’avoir une visibilité complète sur les dépenses aériennes.
Les travel managers méfiants vis-à-vis de la norme NDC
D'autres incertitudes subsistent également quant à sa réelle nature. "Près qu’un quart (23%) des travel managers disent ne pas être certains de réellement comprendre ce qu’est la NDC et ce que cela implique pour leur politique voyage, tandis que 58% d’entre eux déclarent comprendre à peu près ce dont il s’agit".
Par conséquent, peu d’entre eux se disent prêts à intégrer des outils basés sur cette norme dans leur programme : 63% des répondants déclarent ne pas envisager l’utilisation de nouvelles plateformes au-delà de leur OBT actuel.
« La grande question qui se pose concernant la NDC, c’est de savoir si les travel managers seront capables de garder une visibilité sur les coûts et sur le comportement des voyageurs », explique Greeley Koch, directeur exécutif d’ACTE Global.
« Ils doivent évaluer dès aujourd’hui leur politique et leur technologie pour se préparer à d’éventuelles perturbations. S’ils se laissent surprendre, ils devront travailler avec des politiques plus fragmentées, moins sûres et, au bout du compte, moins efficaces ».
Par conséquent, peu d’entre eux se disent prêts à intégrer des outils basés sur cette norme dans leur programme : 63% des répondants déclarent ne pas envisager l’utilisation de nouvelles plateformes au-delà de leur OBT actuel.
« La grande question qui se pose concernant la NDC, c’est de savoir si les travel managers seront capables de garder une visibilité sur les coûts et sur le comportement des voyageurs », explique Greeley Koch, directeur exécutif d’ACTE Global.
« Ils doivent évaluer dès aujourd’hui leur politique et leur technologie pour se préparer à d’éventuelles perturbations. S’ils se laissent surprendre, ils devront travailler avec des politiques plus fragmentées, moins sûres et, au bout du compte, moins efficaces ».