Les Français partent de moins en moins en vacances. Le taux de départs serait ainsi passé de 64% en 2003 à 60% en 2007, d’après les résultats du baromètre Opodo mesurant chaque année, depuis cinq ans, l’évolution des voyages d’agrément des Français (hors courts séjours non marchands).
La baisse aura été constante depuis cinq ans pour les long-séjours (*) avec un taux de départs de 56% l'an dernier contre 62% en 2003.
Cette diminution est atténuée par le taux de départ des courts séjours marchands, lequel plafonne pourtant depuis 2003 et ne dépasse pas 32%, toujours selon cette enquête réalisée en janvier dernier par Raffour Interactif, auprès d’un millier de personnes représentatives de la population française de 15 ans et plus (par enquêteurs professionnels ISL en face à face à domicile).
«La baisse des départs en vacances est un phénomène inquiétant pour les professionnels du tourisme. Notre environnement stagne malgré l’essor des «low-costs» et des formules en tout compris», constate Petra Friedmann, directrice générale d’Opodo France.
La baisse aura été constante depuis cinq ans pour les long-séjours (*) avec un taux de départs de 56% l'an dernier contre 62% en 2003.
Cette diminution est atténuée par le taux de départ des courts séjours marchands, lequel plafonne pourtant depuis 2003 et ne dépasse pas 32%, toujours selon cette enquête réalisée en janvier dernier par Raffour Interactif, auprès d’un millier de personnes représentatives de la population française de 15 ans et plus (par enquêteurs professionnels ISL en face à face à domicile).
«La baisse des départs en vacances est un phénomène inquiétant pour les professionnels du tourisme. Notre environnement stagne malgré l’essor des «low-costs» et des formules en tout compris», constate Petra Friedmann, directrice générale d’Opodo France.
Stagnation des départs à l'étranger
Autres articles
Petra Friedmann : « On peut légitimement penser que les Français seraient encore moins partis en 2007 sans internet qui a joué un rôle d’amortisseur avec son extraordinaire capacité à faciliter la recherche du meilleur prix... »
Autre constat dommageable pour l’activité des agences de voyages qui vendent 28% des voyages de nos compatriotes à l’étranger : les départs au-delà de nos frontières stagnent également depuis cinq ans, avec un taux de 32% en 2007.
Ces indices décevants s’expliquent surtout pour la baisse du pouvoir d’achat. «Une partie importante de la population voit son revenu vaciller en raison notamment du poids croissant des charges contraintes (logement, transport, etc)» explique Guy Raffour, Pdg du Cabinet Raffour Interactif.
L’étude souligne un taux de départ en baisse dans toutes les catégories de foyers en 2007 par rapport à l’année précédente, de 86 à 81% pour les foyers aux revenus mensuels bruts supérieurs à 3000€, de 72 à 71% pour ceux dans la tranche 1900-3000€, de 57 à 49% pour la tranche 1200-1900€, seuls les revenus de moins de 1200 € restant stables à… 40%.
Ces indices décevants s’expliquent surtout pour la baisse du pouvoir d’achat. «Une partie importante de la population voit son revenu vaciller en raison notamment du poids croissant des charges contraintes (logement, transport, etc)» explique Guy Raffour, Pdg du Cabinet Raffour Interactif.
L’étude souligne un taux de départ en baisse dans toutes les catégories de foyers en 2007 par rapport à l’année précédente, de 86 à 81% pour les foyers aux revenus mensuels bruts supérieurs à 3000€, de 72 à 71% pour ceux dans la tranche 1900-3000€, de 57 à 49% pour la tranche 1200-1900€, seuls les revenus de moins de 1200 € restant stables à… 40%.
Le niveau des ventes de dernière minute reste stable à 20%
«On peut légitimement penser que les Français seraient encore moins partis en 2007 sans internet qui a joué un rôle d’amortisseur avec son extraordinaire capacité à faciliter la recherche du meilleur prix», poursuit Petra Friedmann.
En effet, ces résultats moroses n’affectent pas la croissance spectaculaire du e-tourisme. En 2007, le quart des Français partis ont acheté leur voyage en ligne, soit trois fois plus qu’en 2003.
Autres enseignements de l’étude, le web 2.0 - dit «contributif » et qui concerne les avis laissés par les internautes – progresse à peine entre 2006 et 2007 ; le niveau des ventes de dernière minute reste également stable, là encore aux alentours de 20% des vacanciers qui partent en long-séjour.
Dernier constat, la sensibilité au réchauffement climatique a très peu d’impact sur l’organisation des vacances : Petra Friedmann parle à ce sujet d’une «prise de conscience prudente et pragmatique».
(*) Marchands ou non. Un long séjour correspond à 4 nuits et plus consécutives hors du domicile principal pour des raisons de tourisme de loisir.
En effet, ces résultats moroses n’affectent pas la croissance spectaculaire du e-tourisme. En 2007, le quart des Français partis ont acheté leur voyage en ligne, soit trois fois plus qu’en 2003.
Autres enseignements de l’étude, le web 2.0 - dit «contributif » et qui concerne les avis laissés par les internautes – progresse à peine entre 2006 et 2007 ; le niveau des ventes de dernière minute reste également stable, là encore aux alentours de 20% des vacanciers qui partent en long-séjour.
Dernier constat, la sensibilité au réchauffement climatique a très peu d’impact sur l’organisation des vacances : Petra Friedmann parle à ce sujet d’une «prise de conscience prudente et pragmatique».
(*) Marchands ou non. Un long séjour correspond à 4 nuits et plus consécutives hors du domicile principal pour des raisons de tourisme de loisir.