L’association des pilotes de ligne et le syndicat chrétien ont déclaré, par un amalgame pernicieux, que la sécurité aérienne n’était pas assurée lors des vols Luxair vers Louxor / Hurghada.Comme l’explique la direction de l’entreprise : "En lieu et place de sécurité aérienne, il s’agit d’un problème de confort d’une minorité de pilotes !
Les équipages, lorsqu’ils opèrent normalement le vol vers Louxor / Hurghada, restent dans les limites de vol réglementaires prévues non pas par la législation, mais par la Convention Collective de Travail des employé(e)s de Luxair. Si par contre, les équipages revendiquent une pause déjeuner, la limite réglementaire sera dépassée d’une vingtaine de minutes.
En d‘autres termes, ce n’est que lorsque les pilotes décident de travailler plus longtemps pour prendre une pause déjeuner pendant le temps d’escale que leur horaire réglementaire prévu par la Convention Collective est dépassé, ce qui ne met aucunement en péril la sécurité aérienne !"
Lorsqu’on sait qu’un accord paritaire, dénoncé entre-temps par le syndicat chrétien LCGB, prévoyait une compensation financière lorsque la pause déjeuner n’était pas observée, il y a de quoi être choqué par la position des deux associations.
La sécurité d’un avion passe avant le confort des pilotes
Comme la direction l’explique, en fait les deux groupements effectuent un véritable chantage afin d’obtenir des avantages pécuniaires. « La Direction Générale de Luxair est choquée par cette façon de procéder qui revient à suggérer que la sécurité aérienne est monnayable »
Il est tout aussi inacceptable que les deux syndicats pratiquent une politique de désinformation en créant un amalgame dangereux entre les suites disciplinaires décidées en relation avec le dramatique accident du 6 novembre 2002 (ndlr : le renvoi de plusieurs pilotes) et la future négociation de la Convention Collective.
Rien que par respect pour les victimes de l’accident aérien, leurs familles et leurs proches, cette façon de procéder de la part du syndicat chrétien et de l’association des pilotes est indécente.
Chez Luxair, les pilotes disposent à leur prise de retraite d’un Fonds de Pension de 744.000 euros, effectuent en moyenne une quarantaine d’heures de vols par mois et, perçoivent en fin de carrière, un salaire moyen de 11.500 euros hors primes et bonus.
Les pilotes peuvent être la cause des faillites des compagnies aériennes
Comme le dit justement la direction du groupe luxembourgeois : "Par la diffusion d’informations volontairement déformées voire erronées, les syndicats risquent de créer un climat qui fait naître des doutes chez nos passagers, qui met en péril le climat social au sein de la société et qui définitivement nuit à l’image de marque de Luxair. La Direction Générale ne va plus accepter qu’un syndicat et qu’une association (…) mettent en péril et la sécurité aérienne et la pérennité de la société".
Et de fait de plus en plus d’observateurs commencent à penser que l’une des causes des faillites de compagnies aériennes de ces derniers temps se situent dans l’égoïsme même des pilotes.
Les équipages, lorsqu’ils opèrent normalement le vol vers Louxor / Hurghada, restent dans les limites de vol réglementaires prévues non pas par la législation, mais par la Convention Collective de Travail des employé(e)s de Luxair. Si par contre, les équipages revendiquent une pause déjeuner, la limite réglementaire sera dépassée d’une vingtaine de minutes.
En d‘autres termes, ce n’est que lorsque les pilotes décident de travailler plus longtemps pour prendre une pause déjeuner pendant le temps d’escale que leur horaire réglementaire prévu par la Convention Collective est dépassé, ce qui ne met aucunement en péril la sécurité aérienne !"
Lorsqu’on sait qu’un accord paritaire, dénoncé entre-temps par le syndicat chrétien LCGB, prévoyait une compensation financière lorsque la pause déjeuner n’était pas observée, il y a de quoi être choqué par la position des deux associations.
La sécurité d’un avion passe avant le confort des pilotes
Comme la direction l’explique, en fait les deux groupements effectuent un véritable chantage afin d’obtenir des avantages pécuniaires. « La Direction Générale de Luxair est choquée par cette façon de procéder qui revient à suggérer que la sécurité aérienne est monnayable »
Il est tout aussi inacceptable que les deux syndicats pratiquent une politique de désinformation en créant un amalgame dangereux entre les suites disciplinaires décidées en relation avec le dramatique accident du 6 novembre 2002 (ndlr : le renvoi de plusieurs pilotes) et la future négociation de la Convention Collective.
Rien que par respect pour les victimes de l’accident aérien, leurs familles et leurs proches, cette façon de procéder de la part du syndicat chrétien et de l’association des pilotes est indécente.
Chez Luxair, les pilotes disposent à leur prise de retraite d’un Fonds de Pension de 744.000 euros, effectuent en moyenne une quarantaine d’heures de vols par mois et, perçoivent en fin de carrière, un salaire moyen de 11.500 euros hors primes et bonus.
Les pilotes peuvent être la cause des faillites des compagnies aériennes
Comme le dit justement la direction du groupe luxembourgeois : "Par la diffusion d’informations volontairement déformées voire erronées, les syndicats risquent de créer un climat qui fait naître des doutes chez nos passagers, qui met en péril le climat social au sein de la société et qui définitivement nuit à l’image de marque de Luxair. La Direction Générale ne va plus accepter qu’un syndicat et qu’une association (…) mettent en péril et la sécurité aérienne et la pérennité de la société".
Et de fait de plus en plus d’observateurs commencent à penser que l’une des causes des faillites de compagnies aériennes de ces derniers temps se situent dans l’égoïsme même des pilotes.