« Nous estimons que si des décisions ont été prises au plan européen pour sauver le secteur bancaire, et si des aides sont accordées pour soutenir le transport aérien, elles doivent aussi s’appliquer aux tour-opérateurs qui supportent le coût d
« Pour les seuls TO européens, le coût actuel du nuage de cendres est de 220 millions d’euros », affirme Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA, le groupement européen des associations d’agences et d'organisateurs de voyages.
« Et ce coût ne fera qu’augmenter tant que tous les clients bloqués ne seront pas rapatriés.
Il augmentera encore quand il faudra rembourser les clients non partis qui ne prévoient pas de reporter leur voyage ».
Le 22 avril, 40.000 Français étaient encore coincés sur place. Et le nombre d’Allemands et d’Anglais était encore plus important.
« Au final, le nuage de cendres fera plus de dégâts que la crise de 2008/2009 », insiste le Secrétaire général de l’ECTAA (1).
« Et ce coût ne fera qu’augmenter tant que tous les clients bloqués ne seront pas rapatriés.
Il augmentera encore quand il faudra rembourser les clients non partis qui ne prévoient pas de reporter leur voyage ».
Le 22 avril, 40.000 Français étaient encore coincés sur place. Et le nombre d’Allemands et d’Anglais était encore plus important.
« Au final, le nuage de cendres fera plus de dégâts que la crise de 2008/2009 », insiste le Secrétaire général de l’ECTAA (1).
"Le nuage de cendres va faire plus de dégâts que la crise"
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Rappelons que le Groupement européen des associations d’agences et d'organisateurs de voyages a pour mission de conseiller ses membres sur les règles communautaires qui encadrent la production et la distribution, et de les représenter auprès des instances (2).
« En ce moment, nous tentons de sensibiliser la Commission européenne aux conséquences financières considérables du nuage de cendres sur l’activité des professionnels.
Nous estimons que si des décisions ont été prises au plan européen pour sauver le secteur bancaire, et si des aides sont accordées pour soutenir le transport aérien, elles doivent aussi s’appliquer aux tour-opérateurs qui supportent le coût des obligations, notamment l’assistance aux clients », argumente Michel de Blust.
« En ce moment, nous tentons de sensibiliser la Commission européenne aux conséquences financières considérables du nuage de cendres sur l’activité des professionnels.
Nous estimons que si des décisions ont été prises au plan européen pour sauver le secteur bancaire, et si des aides sont accordées pour soutenir le transport aérien, elles doivent aussi s’appliquer aux tour-opérateurs qui supportent le coût des obligations, notamment l’assistance aux clients », argumente Michel de Blust.
"Pourquoi Ryanair n’a repris ses vols que jeudi 22 avril ?"
Et le Secrétaire général de l’ECTAA de revenir sur le cas de la compagnie Ryanair qui, dans un premier temps, a annoncé qu’elle ne rembourserait pas les dépenses (repas, hébergements) de ses passagers bloqués avant de se rétracter.
« L’annonce de Ryanair était non conforme à la réglementation européenne 261-2004 qui impose au transporteur la prise en charge des dépenses raisonnables occasionnées par l’annulation d’un vol », précise Michel de Blust.
Depuis, Ryanair a fait volte-face. Son patron, Michael O’Leary, a annoncé que sa compagnie se conformerait à la réglementation européenne qu’il juge « absurde et discriminatoire » car elle ne s’applique pas aux opérateurs de trains, d’autocars et de ferries.
Mais Michel de Blust s’interroge : « Pourquoi Ryanair n’a-t-elle repris ses vols que ce matin (jeudi 22) alors que l’espace aérien est rouvert depuis mardi ? La compagnie n’aurait-elle pas cherché à contraindre une partie de ses clients à rentrer par leurs propres moyens, se dédouanant ainsi de ses obligations vis-à-vis d’eux ? ».
(1) Pour sa part, l'OMT (Organisation mondiale du tourisme) estime le coût de l’éruption islandaise pour les professionnels à 1,7 milliard d’euros. Son Secrétaire général, Taleb Rifai, a dénoncé la « confusion totale » sur les responsabilités civiles. Qui va finalement assumer le coût de cet événement ?
(2) Le site de l'ECTAA
« L’annonce de Ryanair était non conforme à la réglementation européenne 261-2004 qui impose au transporteur la prise en charge des dépenses raisonnables occasionnées par l’annulation d’un vol », précise Michel de Blust.
Depuis, Ryanair a fait volte-face. Son patron, Michael O’Leary, a annoncé que sa compagnie se conformerait à la réglementation européenne qu’il juge « absurde et discriminatoire » car elle ne s’applique pas aux opérateurs de trains, d’autocars et de ferries.
Mais Michel de Blust s’interroge : « Pourquoi Ryanair n’a-t-elle repris ses vols que ce matin (jeudi 22) alors que l’espace aérien est rouvert depuis mardi ? La compagnie n’aurait-elle pas cherché à contraindre une partie de ses clients à rentrer par leurs propres moyens, se dédouanant ainsi de ses obligations vis-à-vis d’eux ? ».
(1) Pour sa part, l'OMT (Organisation mondiale du tourisme) estime le coût de l’éruption islandaise pour les professionnels à 1,7 milliard d’euros. Son Secrétaire général, Taleb Rifai, a dénoncé la « confusion totale » sur les responsabilités civiles. Qui va finalement assumer le coût de cet événement ?
(2) Le site de l'ECTAA