"Le tourisme, et la croisière avec lui, entre dans une phase délicate, à la fois sur le plan de l’activité elle-même, au niveau sociétale et peut-être même social" pour Erminio Eschena, DG France Belgique et Luxembourg de MSC - DR : MSC Croisières
Erminio Eschena, le directeur général France de MSC Croisières, n’est pas très optimiste pour les années à venir.
Depuis 2008, selon lui, la France a préféré ignorer la crise et n’a donc rien fait pour éviter la récession que nous commençons à connaître.
« Le tourisme, et la croisière avec lui, entre dans une phase délicate, à la fois sur le plan de l’activité elle-même, au niveau sociétale et peut-être même social » prévenait-il, mardi 25 juin 2013, en présentant à la presse ses résultats et les nouveaux locaux de la compagnie, rue Barbès à Montrouge.
« Jusqu’ici, tout va bien, » dirait toutefois Steve Mac Queen, en apprenant que MSC a quand même connu une croissance moyenne de 35% pendant 4 ans et qu’elle prévoit encore une hausse de 15 à 18% pour 2013, avec 145 000 passagers contre 130 000 l’an passé.
Depuis 2008, selon lui, la France a préféré ignorer la crise et n’a donc rien fait pour éviter la récession que nous commençons à connaître.
« Le tourisme, et la croisière avec lui, entre dans une phase délicate, à la fois sur le plan de l’activité elle-même, au niveau sociétale et peut-être même social » prévenait-il, mardi 25 juin 2013, en présentant à la presse ses résultats et les nouveaux locaux de la compagnie, rue Barbès à Montrouge.
« Jusqu’ici, tout va bien, » dirait toutefois Steve Mac Queen, en apprenant que MSC a quand même connu une croissance moyenne de 35% pendant 4 ans et qu’elle prévoit encore une hausse de 15 à 18% pour 2013, avec 145 000 passagers contre 130 000 l’an passé.
Déjà 18% de croissance pour 2013
« Au mois de juin, nous sommes déjà en augmentation de 18%, ce qui semble normal par rapport à la croissance du marché hexagonal », précisait le DG France en rappelant également l’arrivée du Divina, en mai 2012 et celle du Preziosa, le dernier navire de la classe Fantasia, baptisé en mars dernier.
Mais Erminio Eschena a bien d’autres sujets de satisfaction. L’implantation au Havre, par exemple, semble bien partie, avec 200 passagers constatés.
Le pari antillais paraît également très encourageant, avec 15 000 pax en 2012 et certainement plus encore cette année grâce aux capacités supplémentaires du Preziosa.
Et puis, avec ses 108 agences enregistrées, le MSC Passport remporte un vrai succès en atteignant les prévisions initiales avec un an d’avance.
Et pourtant, malgré toute ces bonnes nouvelles, le DG de MSC France s’apprête quand même à traverser des années plus « difficiles».
C’est sans doute pour cela que la compagnie a décidé de passer à l’offensive sur le plan commercial et marketing.
Mais Erminio Eschena a bien d’autres sujets de satisfaction. L’implantation au Havre, par exemple, semble bien partie, avec 200 passagers constatés.
Le pari antillais paraît également très encourageant, avec 15 000 pax en 2012 et certainement plus encore cette année grâce aux capacités supplémentaires du Preziosa.
Et puis, avec ses 108 agences enregistrées, le MSC Passport remporte un vrai succès en atteignant les prévisions initiales avec un an d’avance.
Et pourtant, malgré toute ces bonnes nouvelles, le DG de MSC France s’apprête quand même à traverser des années plus « difficiles».
C’est sans doute pour cela que la compagnie a décidé de passer à l’offensive sur le plan commercial et marketing.
Une nouvelle grille tarifaire pour 4 ambiances spécifiques
Partant du principe qu’une croisière aujourd’hui ne se vendait plus sur la cabine et le bateau mais sur les services annexes et les activités disponibles, comme n’importe quel produit touristique, MSC s’est lancé dans une vaste enquête auprès de 13 000 clients, dont 3 000 français, pour mieux comprendre ce qui leur paraissaient important pour une croisière réussie.
Dans 30% des cas, le prix restait le critère principal, mais pour 70% des sondés, c’était les prestations proposées, des forfaits boisson jusqu’à la souplesse des dates de départ.
MSC a d’abord profité de ces travaux pour simplifier la grille tarifaire de sa brochure hiver 2013, en passant de 17 à 11 catégories.
Elle a surtout segmenté son offre en créant 3 nouvelles « ambiances », « Bella », « Fantastica » et « Aurea », sur le modèle déjà confirmé du MSC Yacht club, dont la France est le 1er marché mondial.
Chaque ambiance a sa cible « client » et plus ou moins de prestations spécifiques qui permettront aux passagers de construire dès sa réservation la croisière de ses rêves.
« Bella » par exemple, est destinée aux jeunes et à ceux qui n’ont pas d’idée précise sur la croisière qu’ils ont envie de réaliser.
Elle propose donc l’offre standard et ses services habituels, avec la possibilité bien sûr d’acheter des prestations à bord.
Fantastica et Aurea, en revanche, sont destinées aux clients qui recherchent avant tout la détente, le confort et des vacances bien-être, en ajoutant aux diverses prestations incluses, une plus grande souplesse dans le choix de la cabine, dans les horaires de dîner, les boissons à volonté lors des repas ou la possibilité de modifier sa réservation.
Un bon moyen d’aider les futurs passagers à dépenser plus et surtout à l’avance.
C’est bon pour le niveau de la commission ça.
Dans 30% des cas, le prix restait le critère principal, mais pour 70% des sondés, c’était les prestations proposées, des forfaits boisson jusqu’à la souplesse des dates de départ.
MSC a d’abord profité de ces travaux pour simplifier la grille tarifaire de sa brochure hiver 2013, en passant de 17 à 11 catégories.
Elle a surtout segmenté son offre en créant 3 nouvelles « ambiances », « Bella », « Fantastica » et « Aurea », sur le modèle déjà confirmé du MSC Yacht club, dont la France est le 1er marché mondial.
Chaque ambiance a sa cible « client » et plus ou moins de prestations spécifiques qui permettront aux passagers de construire dès sa réservation la croisière de ses rêves.
« Bella » par exemple, est destinée aux jeunes et à ceux qui n’ont pas d’idée précise sur la croisière qu’ils ont envie de réaliser.
Elle propose donc l’offre standard et ses services habituels, avec la possibilité bien sûr d’acheter des prestations à bord.
Fantastica et Aurea, en revanche, sont destinées aux clients qui recherchent avant tout la détente, le confort et des vacances bien-être, en ajoutant aux diverses prestations incluses, une plus grande souplesse dans le choix de la cabine, dans les horaires de dîner, les boissons à volonté lors des repas ou la possibilité de modifier sa réservation.
Un bon moyen d’aider les futurs passagers à dépenser plus et surtout à l’avance.
C’est bon pour le niveau de la commission ça.