Jean François Rial nous a appelé et a souhaité s’exprimer sur les promotions lancées par Marmara/Etapes Nouvelles. Pour le patron de Voyageurs du Monde, le rapport qualité/prix du produit est un faux problème.
« La qualité du produit n’a aucun rapport avec son prix. Dans cette affaire du Maroc à 99 €, on se trompe de débat. Il est très très facile d’arriver à un tel prix. Il faut raisonner hors coûts fixes déjà engagés » précise Jean François Rial.
Une fois ces coûts amortis, le prix peut être désormais librement fixés pour les invendus. Reste ensuite la question de l’acceptation de cette gamme tarifaire par le pays d’accueil et la cohabitation de ces deux tourisme.
Le kenya a fusillé son image
Pour lui, le Maroc a les moyen les gérer. « Le Maroc dispose d’un potentiel énorme pour pouvoir gérer les deux. Et s’ils veulent remplir leurs nouvelles zones balnéaires qu’ils sont en train de construire, ils devront bien. »
Mais le patron de Voyageur du Monde insiste pour qu’en parallèle soit maintenu un tourisme de qualité. « La Tanzanie a complètement supplanté le Kenya en Afrique de l’Est. La principale raison c’est que le pays avait tout misé sur le balnéaire et Mombasa. Résultat, ils ont flingué leur image. »
Mais dans ce schéma où les clients payants « subventionnent » les promotions, n’y a-t-il pas néanmoins deux risques. Le premier c'est que le client n'ai plus aucune notion de prix...et de valeur. Et le second, sur le long terme, n’est il pas que la clientèle qui subventionne abandonne une destination à l'autre clientèle des promotions ? C’est la (très) difficile équation à résoudre pour le tourisme de demain, et pas seulement pour le Maroc.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
« La qualité du produit n’a aucun rapport avec son prix. Dans cette affaire du Maroc à 99 €, on se trompe de débat. Il est très très facile d’arriver à un tel prix. Il faut raisonner hors coûts fixes déjà engagés » précise Jean François Rial.
Une fois ces coûts amortis, le prix peut être désormais librement fixés pour les invendus. Reste ensuite la question de l’acceptation de cette gamme tarifaire par le pays d’accueil et la cohabitation de ces deux tourisme.
Le kenya a fusillé son image
Pour lui, le Maroc a les moyen les gérer. « Le Maroc dispose d’un potentiel énorme pour pouvoir gérer les deux. Et s’ils veulent remplir leurs nouvelles zones balnéaires qu’ils sont en train de construire, ils devront bien. »
Mais le patron de Voyageur du Monde insiste pour qu’en parallèle soit maintenu un tourisme de qualité. « La Tanzanie a complètement supplanté le Kenya en Afrique de l’Est. La principale raison c’est que le pays avait tout misé sur le balnéaire et Mombasa. Résultat, ils ont flingué leur image. »
Mais dans ce schéma où les clients payants « subventionnent » les promotions, n’y a-t-il pas néanmoins deux risques. Le premier c'est que le client n'ai plus aucune notion de prix...et de valeur. Et le second, sur le long terme, n’est il pas que la clientèle qui subventionne abandonne une destination à l'autre clientèle des promotions ? C’est la (très) difficile équation à résoudre pour le tourisme de demain, et pas seulement pour le Maroc.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com