Sols de marbre, murs végétaux, 86 comptoirs d'enregistrement ultra-modernes, 40 portes d'embarquements... : tout est pensé pour faciliter la vie du voyageur © Oman Air
Derrière les Emirats-Arabes-Unis et le Qatar, le Sultanat d'Oman, plus authentique, plus grand et moins peuplé, s'est toujours montré plus discret.
Mais avec le nouvel aéroport de Mascate, sa capitale, inauguré le mois dernier, les choses sont-elles amenées à changer ?
Largement soutenu par le gouvernement omanais, qui fait du tourisme une priorité et aimerait franchir la barre des 11 millions de visiteurs étrangers dans 20 ans (5 millions en 2017, dont 50 000 Français, +21%), le nouvel aéroport aimerait sortir la destination de l'ombre de ses voisins.
Mais avec le nouvel aéroport de Mascate, sa capitale, inauguré le mois dernier, les choses sont-elles amenées à changer ?
Largement soutenu par le gouvernement omanais, qui fait du tourisme une priorité et aimerait franchir la barre des 11 millions de visiteurs étrangers dans 20 ans (5 millions en 2017, dont 50 000 Français, +21%), le nouvel aéroport aimerait sortir la destination de l'ombre de ses voisins.
Un aéroport du 21e siècle
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Car le nouvel aéroport international de Mascate a en effet de quoi impressionner.
Sols de marbre, murs végétaux, 86 comptoirs d'enregistrement ultra-modernes, 40 portes d'embarquements... tout est pensé pour faciliter la vie du voyageur et toutes les facilités d'un aéroport du 21e siècle y sont réunies.
Dans les chiffres, le nouveau terminal, qui a nécessité quatre années de travaux et 1,8 milliard de dollars d'investissement, promet d'absorber, à termes, un trafic de 48 millions de passagers par an (20 actuellement) grâce à ses 580 000 m2.
Vieillissant et pour l'instant inutilisé, l'ancien terminal tout proche pourrait aussi se voir réhabilité et servir d'ici quelques années de point d'accueil pour les compagnies low-cost.
Sols de marbre, murs végétaux, 86 comptoirs d'enregistrement ultra-modernes, 40 portes d'embarquements... tout est pensé pour faciliter la vie du voyageur et toutes les facilités d'un aéroport du 21e siècle y sont réunies.
Dans les chiffres, le nouveau terminal, qui a nécessité quatre années de travaux et 1,8 milliard de dollars d'investissement, promet d'absorber, à termes, un trafic de 48 millions de passagers par an (20 actuellement) grâce à ses 580 000 m2.
Vieillissant et pour l'instant inutilisé, l'ancien terminal tout proche pourrait aussi se voir réhabilité et servir d'ici quelques années de point d'accueil pour les compagnies low-cost.
Un aéroport cousu main pour Oman Air
Principale bénéficiaire de ce nouvel aérogare : Oman Air, la compagnie du Sultanat, qui fête cette année ses 25 ans, dans l'ombre des Emirates, Etihad et autres Qatar Airways.
Salon première classe et classe affaires, services de conciergerie haut de gamme, deux entrées réservées, mais aussi 36 comptoirs d'enregistrements prioritaires pour ses clients (dont 12 pour les clients première et classe affaires) : tout y est fait pour qu'Oman Air puisse offrir un service amélioré.
"L'ouverture de la nouvelle aérogare est attendue depuis longtemps et constitue un moment important dans l'histoire du Sultanat", indique sobrement la compagnie dans un communiqué de presse.
"Oman air est confiant sur le fait que ce développement lui permettra d'offrir à ses précieux clients un nouveau niveau de service qui dépassera certainement leurs attentes élevées", précise-t-elle.
Salon première classe et classe affaires, services de conciergerie haut de gamme, deux entrées réservées, mais aussi 36 comptoirs d'enregistrements prioritaires pour ses clients (dont 12 pour les clients première et classe affaires) : tout y est fait pour qu'Oman Air puisse offrir un service amélioré.
"L'ouverture de la nouvelle aérogare est attendue depuis longtemps et constitue un moment important dans l'histoire du Sultanat", indique sobrement la compagnie dans un communiqué de presse.
"Oman air est confiant sur le fait que ce développement lui permettra d'offrir à ses précieux clients un nouveau niveau de service qui dépassera certainement leurs attentes élevées", précise-t-elle.
Le Dreamliner retiré de la ligne Mascate-CDG
Sur Paris, la compagnie omanaise avait mis en place, il y a un an et demi, l'un de ses Boeing 787 Dreamliner flambant-neufs, à raison d'une rotation entre Mascate et Paris par jour.
Cependant, à cause d'ouvertures de nouvelles lignes en Europe cette année (Moscou, Istanbul, Manchester), le Dreamliner, récemment configuré avec une nouvelle Mini Suite First Class, se verra remplacer à Charles de Gaulle par un Airbus A330, avec une qualité de service égale, mais une capacité moindre, d'après la direction de la compagnie.
A noter que la compagnie omanaise n'utilise actuellement pas tous les slots (14 au total) qu'elle possède sur Paris-Charles de Gaulle.
Actuellement Oman Air exploite au total une cinquantaine d'avions, dont le Boeing 737 Max 8, qu'elle a réceptionné en février 2018. Objectif affiché par la compagnie nationale du Sultanat : exploiter 66 appareils vers une soixantaine de destinations à horizon 2022.
Cependant, à cause d'ouvertures de nouvelles lignes en Europe cette année (Moscou, Istanbul, Manchester), le Dreamliner, récemment configuré avec une nouvelle Mini Suite First Class, se verra remplacer à Charles de Gaulle par un Airbus A330, avec une qualité de service égale, mais une capacité moindre, d'après la direction de la compagnie.
A noter que la compagnie omanaise n'utilise actuellement pas tous les slots (14 au total) qu'elle possède sur Paris-Charles de Gaulle.
Actuellement Oman Air exploite au total une cinquantaine d'avions, dont le Boeing 737 Max 8, qu'elle a réceptionné en février 2018. Objectif affiché par la compagnie nationale du Sultanat : exploiter 66 appareils vers une soixantaine de destinations à horizon 2022.