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Baisse sensible de la demande pour les voyages organisés traditionnels
Emprise grandissante de l'Internet, montée du low-cost, désintermédiation et évolution de la demande des voyageurs, ces phénomènes bouleversent le secteur du tour-operating. Mercer Management Consulting vient de publier les conclusions d’une étude visant à décrypter les enjeux auxquels sont confrontés les grands tour-opérateurs européens.
A raison de 2 ou 3 % par an, la croissance des voyagistes intégrés du Vieux continent restera modérée ces prochaines années, après avoir connu des taux de croissance moyenne supérieurs à 6 % jusqu'en 2001. En revanche, les modèles d’activité et les canaux de distribution alternatifs, tels que réservation en ligne ou assemblage dynamique par les agences de voyages en ligne, connaissent un véritable essor.
«S’ils veulent bénéficier pleinement des promesses du marché du tourisme, ces voyagistes devront être très réactifs et amender leur offre et leur modèle de profit en fonction des nouvelles attentes de leur clientèle, à l'instar du suisse Kuoni, de l'espagnol Iberostar, du britannique First Choice ou du français Voyageurs du Monde qui tirent bien leur épingle du jeu», constate Mercer Management Consulting. Aujourd’hui, les gros TO se distinguent surtout par le manque de flexibilité de leur offre.
Gisements de croissance sur le réceptif
Les clients boudent le séjour traditionnel de sept à quatorze jours sur la plage en faveur de plusieurs petits séjours échelonnés, souligne l’étude. En outre, la demande des clients à l’égard du type et de la durée du séjour ainsi que l’offre et la qualité des services proposés continuent à se diversifier. Une conséquence directe de cette évolution est la baisse sensible de la demande pour les voyages organisés traditionnels.
La tendance au "dé-assemblage" ou de-packaging permet de plus en plus de composer son voyage à la carte à partir d’un menu d’options sur des portails Internet en profitant des meilleures offres et des promotions proposées directement par les prestataires sur leurs sites respectifs (compagnies aériennes, hôtels, loueurs de voiture...). De leur coté les agences de voyages en ligne développent "l'assemblage dynamique".
Certains "gisements" de croissance sont encore "sous exploités"
L'intégration verticale est de moins en moins adaptée au marché, précise le cabinet de conseil, qui note par ailleurs que certains "gisements" de croissance sont encore "sous exploités" par les TO, notamment au niveau de l’activité réceptive.
Mercer Management Consulting en conclut que les TO européens, tout particulièrement les "intégrés", doivent réagir et changer radicalement de stratégie pour tirer profit du potentiel de croissance du marché du tourisme.
L’étude détaillée en pièce jointe ci-dessous
A raison de 2 ou 3 % par an, la croissance des voyagistes intégrés du Vieux continent restera modérée ces prochaines années, après avoir connu des taux de croissance moyenne supérieurs à 6 % jusqu'en 2001. En revanche, les modèles d’activité et les canaux de distribution alternatifs, tels que réservation en ligne ou assemblage dynamique par les agences de voyages en ligne, connaissent un véritable essor.
«S’ils veulent bénéficier pleinement des promesses du marché du tourisme, ces voyagistes devront être très réactifs et amender leur offre et leur modèle de profit en fonction des nouvelles attentes de leur clientèle, à l'instar du suisse Kuoni, de l'espagnol Iberostar, du britannique First Choice ou du français Voyageurs du Monde qui tirent bien leur épingle du jeu», constate Mercer Management Consulting. Aujourd’hui, les gros TO se distinguent surtout par le manque de flexibilité de leur offre.
Gisements de croissance sur le réceptif
Les clients boudent le séjour traditionnel de sept à quatorze jours sur la plage en faveur de plusieurs petits séjours échelonnés, souligne l’étude. En outre, la demande des clients à l’égard du type et de la durée du séjour ainsi que l’offre et la qualité des services proposés continuent à se diversifier. Une conséquence directe de cette évolution est la baisse sensible de la demande pour les voyages organisés traditionnels.
La tendance au "dé-assemblage" ou de-packaging permet de plus en plus de composer son voyage à la carte à partir d’un menu d’options sur des portails Internet en profitant des meilleures offres et des promotions proposées directement par les prestataires sur leurs sites respectifs (compagnies aériennes, hôtels, loueurs de voiture...). De leur coté les agences de voyages en ligne développent "l'assemblage dynamique".
Certains "gisements" de croissance sont encore "sous exploités"
L'intégration verticale est de moins en moins adaptée au marché, précise le cabinet de conseil, qui note par ailleurs que certains "gisements" de croissance sont encore "sous exploités" par les TO, notamment au niveau de l’activité réceptive.
Mercer Management Consulting en conclut que les TO européens, tout particulièrement les "intégrés", doivent réagir et changer radicalement de stratégie pour tirer profit du potentiel de croissance du marché du tourisme.
L’étude détaillée en pièce jointe ci-dessous