Pour sa première traversée transatlantique vers Mexico, le 12 janvier 2016, l’A380 d’Air France a embarqué quelque 500 passagers, quasiment le maximum de sa capacité de 516 pax.
Et l’aéroport de Mexico lui a fait la fête à l’arrivée après près de 12 heures de vol, avec baptême des pompiers, télévisions, mariachis et fanfares puisque c’était aussi la première fois que Mexico accueillait un appareil de ce type - ce qui a nécessité les travaux d‘adaptation des passerelles à l‘aérogare.
Bref, l’initiative d’installer le très gros porteur sur cette ligne s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles pour une première. Mexico devient ainsi la huitième destination desservie en A380 par Air France.
Pendant la saison hiver, le très gros porteur assurera trois rotations hebdomadaires tandis qu’un B-777-300 prendra la relais sur trois autres rotations. Puis dès le 27 mars 2016, les vols deviendront quotidiens et totalement assurés par l’A380.
Autant dire que la capacité totale rajoutée sera de 20% sur cet axe et elle doublera même pour la classe Affaires. Air France a-t-elle été un peu optimiste sur la possibilité de remplir convenablement ses 560 sièges quotidiens ?
Une offre à laquelle s’ajoutent d’ailleurs les vols quotidiens de KLM sur Amsterdam en B-747-400 et les vols quotidiens directs opérés par Aeromexico en B-787 commercialisés en code share dans le cadre de Skyteam. Et ceux de Delta Airlines dans le cadre de la co-entreprise transatlantique.
Et l’aéroport de Mexico lui a fait la fête à l’arrivée après près de 12 heures de vol, avec baptême des pompiers, télévisions, mariachis et fanfares puisque c’était aussi la première fois que Mexico accueillait un appareil de ce type - ce qui a nécessité les travaux d‘adaptation des passerelles à l‘aérogare.
Bref, l’initiative d’installer le très gros porteur sur cette ligne s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles pour une première. Mexico devient ainsi la huitième destination desservie en A380 par Air France.
Pendant la saison hiver, le très gros porteur assurera trois rotations hebdomadaires tandis qu’un B-777-300 prendra la relais sur trois autres rotations. Puis dès le 27 mars 2016, les vols deviendront quotidiens et totalement assurés par l’A380.
Autant dire que la capacité totale rajoutée sera de 20% sur cet axe et elle doublera même pour la classe Affaires. Air France a-t-elle été un peu optimiste sur la possibilité de remplir convenablement ses 560 sièges quotidiens ?
Une offre à laquelle s’ajoutent d’ailleurs les vols quotidiens de KLM sur Amsterdam en B-747-400 et les vols quotidiens directs opérés par Aeromexico en B-787 commercialisés en code share dans le cadre de Skyteam. Et ceux de Delta Airlines dans le cadre de la co-entreprise transatlantique.
"Un signe fort"
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Officiellement Patrick Alexandre, le directeur général adjoint commercial ventes et alliances d’Air France KLM souligne que "c’est un signe fort qui témoigne de l’engagement du groupe à accompagner les échanges entre le Mexique et le reste du monde".
Tout en soulignant que l’A380 offre deux nouvelles cabines de voyages, la Première et la Premium Economie pour coller davantage à l‘essor du business travel pour une économie mexicaine en plein boom.
Et puis Air France va ratisser large sur les marchés européens et notamment italien, espagnol et allemand avec la tarification avantageuse que l’on sait pour les vols avec escale.
Si la ligne Paris-Mexico était profitable exploitée jusqu‘à présent en B-747-400, le doublement soudain du potentiel de la classe Affaires est, pour Pierre Descazeaux, directeur général marché France, le plus grand défi à relever avec l’A380.
"Sur le trafic Loisirs, nous estimons que le potentiel va rester stable, les 38 sièges de la Premium Economie et les sièges de Première vont trouver leur marché aisément mais sur le créneau de la classe Affaires, nous devrons être agressifs en terme de tarifs", analyse Eric Caron, l’actuel directeur régional Mexique et le yield moyen va nécessairement baisser, même si cette classe premium pèse pour 50% des revenus de la ligne.
Pour autant, la ligne de Mexico représente 280 000 passagers pour Air France, 200 000 passagers pour KLM et, avec les compagnies alliées, un potentiel de 600 000 passagers.
La destination Mexique procure 10% des revenus de la co-entreprise transatlantique et c’est le point d’ancrage stable pour une région Amérique latine qui pèse au total pour 10% des revenus du groupe Air France-KLM et 15% des revenus du long courrier.
Autant dire que le challenge que représente l’introduction du très gros porteur sur Mexico pourrait être raisonnablement relevé….
Tout en soulignant que l’A380 offre deux nouvelles cabines de voyages, la Première et la Premium Economie pour coller davantage à l‘essor du business travel pour une économie mexicaine en plein boom.
Et puis Air France va ratisser large sur les marchés européens et notamment italien, espagnol et allemand avec la tarification avantageuse que l’on sait pour les vols avec escale.
Si la ligne Paris-Mexico était profitable exploitée jusqu‘à présent en B-747-400, le doublement soudain du potentiel de la classe Affaires est, pour Pierre Descazeaux, directeur général marché France, le plus grand défi à relever avec l’A380.
"Sur le trafic Loisirs, nous estimons que le potentiel va rester stable, les 38 sièges de la Premium Economie et les sièges de Première vont trouver leur marché aisément mais sur le créneau de la classe Affaires, nous devrons être agressifs en terme de tarifs", analyse Eric Caron, l’actuel directeur régional Mexique et le yield moyen va nécessairement baisser, même si cette classe premium pèse pour 50% des revenus de la ligne.
Pour autant, la ligne de Mexico représente 280 000 passagers pour Air France, 200 000 passagers pour KLM et, avec les compagnies alliées, un potentiel de 600 000 passagers.
La destination Mexique procure 10% des revenus de la co-entreprise transatlantique et c’est le point d’ancrage stable pour une région Amérique latine qui pèse au total pour 10% des revenus du groupe Air France-KLM et 15% des revenus du long courrier.
Autant dire que le challenge que représente l’introduction du très gros porteur sur Mexico pourrait être raisonnablement relevé….