Sami Guénaoui devait fêter ses dix ans d’existence en septembre prochain. Paradoxalement, ce n’est pas la crise qui a provoqué la défaillance du TO mais plutôt l’impossibilité de trouver une solution d’échelonnement de sa dette contractée
Le TO devait fêter ses dix ans d’existence en septembre prochain. Depuis sa cessation d’activité le 11 juillet dernier, la chance est infime maintenant que l’événement ait lieu.
C’est en tous cas l’opinion de Rafia Guenaoui, la directrice du TO, choquée comme l'ensemble de ses collaborateurs par la tournure des événements.
Le tribunal de commerce devrait statuer le 23 juillet prochain sur l’avenir de l’entreprise. Pour l’instant, aucune offre officielle de reprise n’est connue des dirigeants actuels.
Paradoxalement, ce n’est pas la crise qui a provoqué la défaillance du TO mais plutôt l’impossibilité de trouver une solution d’échelonnement de sa dette contractée chez Accor.
« L’été 2009 est difficile pour tout le monde, mais nous avions engrangé de nombreux early bookings avec nos différentes campagnes de promotion. Nous aurions pu passer la crise s’il n’y avait pas eu ce défaut d’entente avec le groupe Accor », explique la directrice de Mille et un Soleils.
Le groupe hôtelier a en effet imposé deux saisies conservatoires, dont la première, à hauteur de la dette sur les comptes clients, fournisseurs et banques en avril dernier.
C’est en tous cas l’opinion de Rafia Guenaoui, la directrice du TO, choquée comme l'ensemble de ses collaborateurs par la tournure des événements.
Le tribunal de commerce devrait statuer le 23 juillet prochain sur l’avenir de l’entreprise. Pour l’instant, aucune offre officielle de reprise n’est connue des dirigeants actuels.
Paradoxalement, ce n’est pas la crise qui a provoqué la défaillance du TO mais plutôt l’impossibilité de trouver une solution d’échelonnement de sa dette contractée chez Accor.
« L’été 2009 est difficile pour tout le monde, mais nous avions engrangé de nombreux early bookings avec nos différentes campagnes de promotion. Nous aurions pu passer la crise s’il n’y avait pas eu ce défaut d’entente avec le groupe Accor », explique la directrice de Mille et un Soleils.
Le groupe hôtelier a en effet imposé deux saisies conservatoires, dont la première, à hauteur de la dette sur les comptes clients, fournisseurs et banques en avril dernier.
Aucune offre officielle de reprise n’est connue
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« Nous avons été pris en étau par le blocage de la trésorerie d’une part et les délais de paiements des distributeurs, 30 à 45 jours après le départ des clients », explique Rafia Guenaoui.
Dès lors, Mille et un Soleils, le producteur indépendant qui avait réussi à se faire une place grâce à une programmation novatrice, n’avait plus d’autres solutions que de jeter l’éponge…
Mais pour l’heure, les efforts de l’équipe qui compte une trentaine de collaborateurs sont concentrés sur l’aide apportée à l’APS et aux agences pour trouver une solution aux quelques 4 000 clients enregistrés.
Une majorité d’entre eux proviennent de ventes réalisées par les agences puisque le TO était référencé par tous les réseaux.
Les départs Tunisie ont donc été reprotégés chez Thalasso n°1. Pour l’Egypte, les distributeurs ont trouvé des solutions auprès de STI et Fram pour la destination Taba.
De son côté, l’APS a réussi à reprotéger l’ensemble des clients directs, sauf sur la destination Chypre pour laquelle l’association a choisi de rembourser plutôt que de faire partir.
Dès lors, Mille et un Soleils, le producteur indépendant qui avait réussi à se faire une place grâce à une programmation novatrice, n’avait plus d’autres solutions que de jeter l’éponge…
Mais pour l’heure, les efforts de l’équipe qui compte une trentaine de collaborateurs sont concentrés sur l’aide apportée à l’APS et aux agences pour trouver une solution aux quelques 4 000 clients enregistrés.
Une majorité d’entre eux proviennent de ventes réalisées par les agences puisque le TO était référencé par tous les réseaux.
Les départs Tunisie ont donc été reprotégés chez Thalasso n°1. Pour l’Egypte, les distributeurs ont trouvé des solutions auprès de STI et Fram pour la destination Taba.
De son côté, l’APS a réussi à reprotéger l’ensemble des clients directs, sauf sur la destination Chypre pour laquelle l’association a choisi de rembourser plutôt que de faire partir.