L'enquête a porté sur les 14 principaux aéroports français, tous vols commerciaux, court, moyen et long-courriers confondus
Selon les chiffres publiés jeudi par l'Observatoire des retards, 20,5% des vols ont décollé avec un retard de 15 à 60 minutes, et 4,5% avec plus d'une heure en 2004, contre respectivement 21,9% et 4,4% un an plus tôt.
"Le transport aérien a encore beaucoup à faire en matière de qualité de service, reconnait Marc Deby, le président du Comuta. Même s'il est sur la bonne voie.
" Sur les 30.000 vols commerciaux effectués au départ et à l'arrivée des 14 plus grands aéroports de France - soit 92 % du trafic -, le pourcentage des vols en retard de 15 minutes et plus a certes diminué (26,3 % en 2002 au lieu de 31,5 % en 2001) ainsi que le retard moyen par vol réalisé, tombé de 13 à 11 minutes.
L'enchainement des rotations, première cause de retard
Mais le retard des vols retardés d'au moins 15 minutes - 40 minutes en moyenne contre 42 minutes - "reste à un niveau très élevé", a déploré Marc Deby.
Il y a quatre ans, c'était plus du 1/3 des avions qui décollaient avec plus de 15 mn de retards. L'enquête a porté sur les 14 principaux aéroports français, tous vols commerciaux, court, moyen et long-courriers confondus.
Le retard moyen des vols retardés n'a en revanche pas changé, autour de 43 mn. La cause principale des retards demeure l'enchaînement des rotations (30,4%), contre 27,3% pour des problèmes liés aux passagers. Les autres raisons sont les mesures de sûreté, la navigation aérienne ou les problèmes de météo.
Roissy : près de 36 % de vols en retard
Si le Comuta se refuse à présenter un classement par compagnies, ses résultats sont détaillés par aéroports. Sans surprise, Roissy arrive largement en tête, avec près de 36 % de vols en retard de 15 minutes et plus. Des aéroports tels que Bordeaux, Lille et Strasbourg tirent en revanche leur épingle du jeu avec des taux de retard entre 12 et 15 %.
"Notre objectif est mettre chacun des opérateurs aériens face à leurs responsabilités pour les forcer à répondre aux exigences des clients", a souligné Marc Deby. Pour autant, le Comuta, créé en 1995 sous l'égide du ministère des Transports, "n'a pas vocation à recueillir les plaintes individuelles des passagers", a prévenu l'ancien directeur de l'Institut national de la consommation.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
"Le transport aérien a encore beaucoup à faire en matière de qualité de service, reconnait Marc Deby, le président du Comuta. Même s'il est sur la bonne voie.
" Sur les 30.000 vols commerciaux effectués au départ et à l'arrivée des 14 plus grands aéroports de France - soit 92 % du trafic -, le pourcentage des vols en retard de 15 minutes et plus a certes diminué (26,3 % en 2002 au lieu de 31,5 % en 2001) ainsi que le retard moyen par vol réalisé, tombé de 13 à 11 minutes.
L'enchainement des rotations, première cause de retard
Mais le retard des vols retardés d'au moins 15 minutes - 40 minutes en moyenne contre 42 minutes - "reste à un niveau très élevé", a déploré Marc Deby.
Il y a quatre ans, c'était plus du 1/3 des avions qui décollaient avec plus de 15 mn de retards. L'enquête a porté sur les 14 principaux aéroports français, tous vols commerciaux, court, moyen et long-courriers confondus.
Le retard moyen des vols retardés n'a en revanche pas changé, autour de 43 mn. La cause principale des retards demeure l'enchaînement des rotations (30,4%), contre 27,3% pour des problèmes liés aux passagers. Les autres raisons sont les mesures de sûreté, la navigation aérienne ou les problèmes de météo.
Roissy : près de 36 % de vols en retard
Si le Comuta se refuse à présenter un classement par compagnies, ses résultats sont détaillés par aéroports. Sans surprise, Roissy arrive largement en tête, avec près de 36 % de vols en retard de 15 minutes et plus. Des aéroports tels que Bordeaux, Lille et Strasbourg tirent en revanche leur épingle du jeu avec des taux de retard entre 12 et 15 %.
"Notre objectif est mettre chacun des opérateurs aériens face à leurs responsabilités pour les forcer à répondre aux exigences des clients", a souligné Marc Deby. Pour autant, le Comuta, créé en 1995 sous l'égide du ministère des Transports, "n'a pas vocation à recueillir les plaintes individuelles des passagers", a prévenu l'ancien directeur de l'Institut national de la consommation.
La Rédaction - redaction@tourmag.com