« Les gens viennent, ils s’informent et nous assurent de leur sympathie (...) Mais n’envisagent pas de se rendre en Tunisie cette année... »
Marianne Chandernagor, la directrice du MAP Mondial du tourisme, était encore dans le feu de l’action, hier vers 16h.
Pour la seconde fois, elle avait à gérer la brève incursion d’une trentaine de militants pro-palestiniens qui entendait manifester devant le stand de l’Office du Tourisme d’Israël.
Une animation dont elle se serait bien passée, même si elle s’estime satisfaite des résultats du salon.
« Nous aurons reçu environ 100 000 visiteurs pour 500 exposants, » explique-t-elle, une fois que le calme est revenu.
« C’est une fréquentation à peu près lissée sur les 4 jours ; c’est aussi le même score quasiment que l’an dernier, dans un contexte toujours aussi difficile ».
Sur le plan économique, il semble en effet que la crise soit encore dans l’esprit des consommateurs ; ils se renseignent bien plus qu’ils n’achètent, même si certains TO s’en tirent plutôt bien.
« Les Cyclades marchent du feu de Dieu ; Chypre et le Cap Vert aussi » explique-t-on chez Héliades qui enregistrent quelques bonnes ventes à la carte.i[
Pour la seconde fois, elle avait à gérer la brève incursion d’une trentaine de militants pro-palestiniens qui entendait manifester devant le stand de l’Office du Tourisme d’Israël.
Une animation dont elle se serait bien passée, même si elle s’estime satisfaite des résultats du salon.
« Nous aurons reçu environ 100 000 visiteurs pour 500 exposants, » explique-t-elle, une fois que le calme est revenu.
« C’est une fréquentation à peu près lissée sur les 4 jours ; c’est aussi le même score quasiment que l’an dernier, dans un contexte toujours aussi difficile ».
Sur le plan économique, il semble en effet que la crise soit encore dans l’esprit des consommateurs ; ils se renseignent bien plus qu’ils n’achètent, même si certains TO s’en tirent plutôt bien.
« Les Cyclades marchent du feu de Dieu ; Chypre et le Cap Vert aussi » explique-t-on chez Héliades qui enregistrent quelques bonnes ventes à la carte.i[
« Les gens nous donnent rendez-vous l’année prochaine »
« En général, jusqu’à dimanche matin, la fréquentation a été bonne, avec des options qui nous rendent optimistes, car ce sont des gens qui ont déjà voyagé avec nous ».]i
Chez Fram aussi, on semble assez content, du moins depuis samedi, car jeudi et vendredi on été plus mous...
« On a réalisé quelques beaux dossiers, sur la Sicile notamment, sur les Canaries, l’Espagne et les Baléares, » résume-t-on sur le stand, en soulignant au passage l’intérêt de visiteurs pour les long-courriers, de Pâques jusqu’à la fin de l’été, et surtout le beau score de la France ; de Souston en particulier .
« En revanche, l’Egypte et le Maroc, c’est dur… Pire que la Tunisie où, sur certains départs, on plonge parfois de 50%. »
C’est qu’en plus de la crise économique, le handicap majeur en 2009 et 2010, la situation du Japon et les événements qui secouent le monde arabe inquiètent le public.
« La saison est plutôt compromise, » conclut-on souvent sur les stands maghrébins ou arabes.
« Les gens viennent, ils s’informent et nous assurent de leur sympathie, » confie-t-on notamment chez les Tunisiens, « Mais ils n’envisagent pas de s’y rendre cette année. »
Un sentiment partagé par Sehl Zargouni, directeur général du Dar Zargouni, une belle demeure traditionnelle de 4 suites, située à Nefta, à 25 km de Tozeur.
Chez Fram aussi, on semble assez content, du moins depuis samedi, car jeudi et vendredi on été plus mous...
« On a réalisé quelques beaux dossiers, sur la Sicile notamment, sur les Canaries, l’Espagne et les Baléares, » résume-t-on sur le stand, en soulignant au passage l’intérêt de visiteurs pour les long-courriers, de Pâques jusqu’à la fin de l’été, et surtout le beau score de la France ; de Souston en particulier .
« En revanche, l’Egypte et le Maroc, c’est dur… Pire que la Tunisie où, sur certains départs, on plonge parfois de 50%. »
C’est qu’en plus de la crise économique, le handicap majeur en 2009 et 2010, la situation du Japon et les événements qui secouent le monde arabe inquiètent le public.
« La saison est plutôt compromise, » conclut-on souvent sur les stands maghrébins ou arabes.
« Les gens viennent, ils s’informent et nous assurent de leur sympathie, » confie-t-on notamment chez les Tunisiens, « Mais ils n’envisagent pas de s’y rendre cette année. »
Un sentiment partagé par Sehl Zargouni, directeur général du Dar Zargouni, une belle demeure traditionnelle de 4 suites, située à Nefta, à 25 km de Tozeur.
La croisière fluviale pointe enfin le bout de son nez
« Les gens passent, se renseignent et nous donnent rendez-vous l’an prochain » explique-t-il, l’air serein, « En attendant, il faut se faire connaître et investir pour préparer 2012. »
Et puis l’absence de nombreuses destinations, comme le Brésil et l’Egypte, et la faible participation individuelle des Tour-opérateurs ne viennent pas redonner le sourire aux professionnels.
Si l’on ajoute encore la taille des stands, qui se réduit sérieusement ; leur agencement, qui n’avait rien de folichon, hormis celui conjoint du SNAV et de l’APST ; on comprend assez facilement la morosité que trahissaient les commentaires glanés au fil des allées.
« Le visiteur d’aujourd’hui arrive avec des idées très précises, il reste 2h quand il en passait 4 auparavant… il est en train de changer. » préfère souligner Marianne Chandernagor pour qui cette évolution va compter dans l’avenir du salon.
« Il y a aussi des marchés qui émergent, comme la croisière fluviale en France, et des opérateurs qui intéressent beaucoup le public, comme les chambres d’hôtes. »
En période de crise, les salons donnent rarement de bons crus, mais ils révèlent souvent les pistes à suivre pour rebondir. Il faut juste savoir les lire…
Bonne lecture !
Et puis l’absence de nombreuses destinations, comme le Brésil et l’Egypte, et la faible participation individuelle des Tour-opérateurs ne viennent pas redonner le sourire aux professionnels.
Si l’on ajoute encore la taille des stands, qui se réduit sérieusement ; leur agencement, qui n’avait rien de folichon, hormis celui conjoint du SNAV et de l’APST ; on comprend assez facilement la morosité que trahissaient les commentaires glanés au fil des allées.
« Le visiteur d’aujourd’hui arrive avec des idées très précises, il reste 2h quand il en passait 4 auparavant… il est en train de changer. » préfère souligner Marianne Chandernagor pour qui cette évolution va compter dans l’avenir du salon.
« Il y a aussi des marchés qui émergent, comme la croisière fluviale en France, et des opérateurs qui intéressent beaucoup le public, comme les chambres d’hôtes. »
En période de crise, les salons donnent rarement de bons crus, mais ils révèlent souvent les pistes à suivre pour rebondir. Il faut juste savoir les lire…
Bonne lecture !