Les clients de Terres d'Aventure ont pu rebrousser chemin et éviter la catastrophe - DR : Terres d'Aventure
La saison des treks dans l'Himalaya bat son plein tous les ans au mois d'octobre.
"Cette période, comme celle de Pâques, correspond à la saison sèche, c'est-à-dire sans précipitations de neige", explique Alain Capestan, le président de Nomades Aventure.
Pourtant, le 14 octobre dernier, une importante tempête de neige s'est abattue sur une partie du massif, en particulier la chaîne des Annapurnas.
En cause, la remontée du cyclone Hudhud, depuis la côte est de l'Inde vers l'Himalaya "déclenchant de fortes pluies à basse altitude et une tempête de neige sur les pentes et les sommets", indique meteo-paris.com.
Certaines estimations feraient état de 5 m de chutes de neige cumulées en quelques heures au Thorong pass. Si cette information se vérifie, il s'agit d'un record pour la période de l'année et la région concernée.
Ce brusque changement de climat a contraint des centaines de randonneurs, dont de nombreux touristes étrangers, à se maintenir à l'abri des intempéries et de la brusque chute des températures.
"Cette période, comme celle de Pâques, correspond à la saison sèche, c'est-à-dire sans précipitations de neige", explique Alain Capestan, le président de Nomades Aventure.
Pourtant, le 14 octobre dernier, une importante tempête de neige s'est abattue sur une partie du massif, en particulier la chaîne des Annapurnas.
En cause, la remontée du cyclone Hudhud, depuis la côte est de l'Inde vers l'Himalaya "déclenchant de fortes pluies à basse altitude et une tempête de neige sur les pentes et les sommets", indique meteo-paris.com.
Certaines estimations feraient état de 5 m de chutes de neige cumulées en quelques heures au Thorong pass. Si cette information se vérifie, il s'agit d'un record pour la période de l'année et la région concernée.
Ce brusque changement de climat a contraint des centaines de randonneurs, dont de nombreux touristes étrangers, à se maintenir à l'abri des intempéries et de la brusque chute des températures.
Plus de quarante victimes selon le dernier bilan
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Malheureusement, le froid et les avalanches n'ont pas épargné les randonneurs.
Depuis mardi dernier, "plus de 500 personnes ont été secourues, mais un bilan provisoire fait état d'au moins 43 victimes," selon l'AFP qui cite l'Association des agences de trekking du Népal (TAAN).
Aucun touriste français n'est à déplorer parmi les victimes, au grand soulagement des tour-opérateurs spécialistes de la destination.
"Nous avions une dizaine de groupes sur place, ajoute Alain Capestan, qui fort heureusement, étaient déjà passés ou ont changé d'itinéraire."
Idem pour Terres d'Aventure, qui comptait une centaine de clients sur place.
"Nos clients ont pu rebrousser chemin, précise Lionel Habasque, Président du TO. Ils ont été placés en sécurité, entourés par nos guides et nos porteurs".
Quant à Allibert Trekking, le voyagiste comptait 6 groupes directement concernés par les intempéries.
"A ce jour, nous avons pu contacter tous les groupes et nous assurer du bon déroulement des opérations. Nos équipes locales ont pu mettre les clients à l'abri en temps utile.
Les parcours prévoyant la traversée du col du Thorong pass (5416 m) ont du être modifiés. (…) La situation est plus délicate pour les touristes indépendants.
Ceux-ci voyagent par leurs propres moyens sans faire appel à une agence locale et de ce fait il est difficile de différencier ceux qui sont sains et saufs et ceux qui manquent à l'appel", indique Didier Mille, Chef de produit Asie chez Allibert.
Depuis mardi dernier, "plus de 500 personnes ont été secourues, mais un bilan provisoire fait état d'au moins 43 victimes," selon l'AFP qui cite l'Association des agences de trekking du Népal (TAAN).
Aucun touriste français n'est à déplorer parmi les victimes, au grand soulagement des tour-opérateurs spécialistes de la destination.
"Nous avions une dizaine de groupes sur place, ajoute Alain Capestan, qui fort heureusement, étaient déjà passés ou ont changé d'itinéraire."
Idem pour Terres d'Aventure, qui comptait une centaine de clients sur place.
"Nos clients ont pu rebrousser chemin, précise Lionel Habasque, Président du TO. Ils ont été placés en sécurité, entourés par nos guides et nos porteurs".
Quant à Allibert Trekking, le voyagiste comptait 6 groupes directement concernés par les intempéries.
"A ce jour, nous avons pu contacter tous les groupes et nous assurer du bon déroulement des opérations. Nos équipes locales ont pu mettre les clients à l'abri en temps utile.
Les parcours prévoyant la traversée du col du Thorong pass (5416 m) ont du être modifiés. (…) La situation est plus délicate pour les touristes indépendants.
Ceux-ci voyagent par leurs propres moyens sans faire appel à une agence locale et de ce fait il est difficile de différencier ceux qui sont sains et saufs et ceux qui manquent à l'appel", indique Didier Mille, Chef de produit Asie chez Allibert.
Le trek des Annapurnas est devenu une véritable autoroute
Pour Lionel Habasque, le trek des Annapurnas est devenu une véritable autoroute.
"Beaucoup de touristes viennent en individuels, et prennent un guide sur place ou pas. Ils ont la possibilité de se loger dans les nombreux hébergements tout au long du tour, et ils dorment là où ils trouvent de la place.
Même s'il est très rare de tomber sur une tempête en cette saison, les randonneurs se trouvent en haute montagne.
Ils passent notamment par le col du Thorong Pass, qui culmine à près de 5 500 mètres d'altitude et peuvent vite se retrouver en danger.
Cela peut devenir catastrophique s'ils n'ont pas le bon équipement, ou s'ils tombent sur un mauvais guide."
Chez Terres d'Aventures, les guides sont formés tous les ans, à l'accompagnement en montagne, mais aussi à soigner les clients, entre autres, contre le mal des montagnes.
"Beaucoup de touristes viennent en individuels, et prennent un guide sur place ou pas. Ils ont la possibilité de se loger dans les nombreux hébergements tout au long du tour, et ils dorment là où ils trouvent de la place.
Même s'il est très rare de tomber sur une tempête en cette saison, les randonneurs se trouvent en haute montagne.
Ils passent notamment par le col du Thorong Pass, qui culmine à près de 5 500 mètres d'altitude et peuvent vite se retrouver en danger.
Cela peut devenir catastrophique s'ils n'ont pas le bon équipement, ou s'ils tombent sur un mauvais guide."
Chez Terres d'Aventures, les guides sont formés tous les ans, à l'accompagnement en montagne, mais aussi à soigner les clients, entre autres, contre le mal des montagnes.