Norwegian poursuit sa croissance en France.
Fort du succès de ses vols low cost long-courrier, lancés cet été sur New York, Los Angeles et Fort Lauderdale, le PDG de la compagnie a annoncé jeudi 24 novembre le doublement de ses fréquences sur ces trois destinations.
Le vol entre Paris et New York sera opéré quotidiennement à partir du 27 juillet 2017. Celui sur Fort Lauderdale aura deux fréquences par semaine à partir du 30 juillet et Los Angeles sera desservie quatre fois par semaine à partir du 28 juillet 20.
La compagnie ouvre également un vol hebdomadaire sur Orlando le 31 juillet, vendu à partir de 179 euros. Rappelons que ce tarif s'entend sans bagage en soute ni repas à bord.
Cet aéroport est situé à environ 300 kilomètres de celui de Fort Lauderdale, où se pose déjà Norwegian.
Mais le PDG n’y voit pas de cannibalisation de l’offre. « Il y a une véritable clientèle qui veut se rendre là –bas, juste à coté des parcs de Walt Disney » assure Bjørn Kjos.
Il précise d’ailleurs que la moitié des ventes sont réalisées sur le marché américain et ne semble pas avoir souffert de la désaffection des voyageurs après les attentats car « les touristes oublient vite. » La peur est –elle soluble dans les tarifs ultras compétitifs du transporteur ?
Fort du succès de ses vols low cost long-courrier, lancés cet été sur New York, Los Angeles et Fort Lauderdale, le PDG de la compagnie a annoncé jeudi 24 novembre le doublement de ses fréquences sur ces trois destinations.
Le vol entre Paris et New York sera opéré quotidiennement à partir du 27 juillet 2017. Celui sur Fort Lauderdale aura deux fréquences par semaine à partir du 30 juillet et Los Angeles sera desservie quatre fois par semaine à partir du 28 juillet 20.
La compagnie ouvre également un vol hebdomadaire sur Orlando le 31 juillet, vendu à partir de 179 euros. Rappelons que ce tarif s'entend sans bagage en soute ni repas à bord.
Cet aéroport est situé à environ 300 kilomètres de celui de Fort Lauderdale, où se pose déjà Norwegian.
Mais le PDG n’y voit pas de cannibalisation de l’offre. « Il y a une véritable clientèle qui veut se rendre là –bas, juste à coté des parcs de Walt Disney » assure Bjørn Kjos.
Il précise d’ailleurs que la moitié des ventes sont réalisées sur le marché américain et ne semble pas avoir souffert de la désaffection des voyageurs après les attentats car « les touristes oublient vite. » La peur est –elle soluble dans les tarifs ultras compétitifs du transporteur ?
Des vols transatlantique déjà rentables…
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Depuis juillet 2016, les trois vols transatlantiques depuis Paris ont séduit plus de 50 000 passagers, soit un taux d’occupation de 93%. Et Bjørn Kjos jure qu’ils sont déjà rentables.
Pour soutenir sa croissance, Norwegian ouvrira d’ici février 2017 une base de pilotes à Paris, aujourd’hui basés à Londres Gatwick. Elle compte embaucher environ une soixantaine de personnes dans un premier temps.
« Nous recevons beaucoup de candidatures de pilotes français qui ont du partir travailler aux Emirats ou en Asie à cause de la crise », explique Philippe Duforest, commandant de bord chez Norwegian et recruteur.
Présent à la conférence de presse, il s’est attaché à rassurer sur les conditions de travail des salariés de Norwegian, précisant que les salaires étaient similaires aux standards internationaux.
Il certifie également voler aux normes européennes, en moyenne 75 à 80 heures par mois sur l’année. Soit des chiffres comparables aux pilotes d’Air France, sachant que la limite autorisée en Europe est de 100 heures par mois. « Nous respectons la réglementation à la lettre ».
De quoi apaiser le SNPL, qui viendra certainement mettre son nez dans les affaires de Norwegian quand la base sera ouverte.
« Il n’y a aucune raison pour que le syndicat soit mécontent. Nous ne faisons pas de dumping social et les règles de bases sont respectées », renchérit le commandant de bord.
Pour soutenir sa croissance, Norwegian ouvrira d’ici février 2017 une base de pilotes à Paris, aujourd’hui basés à Londres Gatwick. Elle compte embaucher environ une soixantaine de personnes dans un premier temps.
« Nous recevons beaucoup de candidatures de pilotes français qui ont du partir travailler aux Emirats ou en Asie à cause de la crise », explique Philippe Duforest, commandant de bord chez Norwegian et recruteur.
Présent à la conférence de presse, il s’est attaché à rassurer sur les conditions de travail des salariés de Norwegian, précisant que les salaires étaient similaires aux standards internationaux.
Il certifie également voler aux normes européennes, en moyenne 75 à 80 heures par mois sur l’année. Soit des chiffres comparables aux pilotes d’Air France, sachant que la limite autorisée en Europe est de 100 heures par mois. « Nous respectons la réglementation à la lettre ».
De quoi apaiser le SNPL, qui viendra certainement mettre son nez dans les affaires de Norwegian quand la base sera ouverte.
« Il n’y a aucune raison pour que le syndicat soit mécontent. Nous ne faisons pas de dumping social et les règles de bases sont respectées », renchérit le commandant de bord.
De nombreuses embauches de pilotes
A terme, le PDG Bjørn Kjos espère embaucher entre 300 et 500 pilotes qui seront basés à Paris et qui pourraient voler vers l’Asie ou l’Afrique.
« Si le gouvernement français lève ses restrictions, nous pourrons nous développer et engager de nouvelles personnes ».
Il évoque également l’idée d’ouvrir des lignes long-courrier au départ de villes de province, comme Bordeaux.
« Norwegian veut éviter les hubs et préfère opérer des avions plus petits pour des lignes directes entre les villes de province françaises et américaines. Cela permet aussi de réduire les coûts de fonctionnement d’un hub », explique le commandant de bord.
Mais pour cela, il va lui falloir attendre l’arrivée de ses nouveaux avions. Norwegian sera la première compagnie en Europe à recevoir le nouveau Boeing 737 max en mai 2017. Elle en a commandé 100 exemplaires.
Elle sera aussi la première à opérer des Airbus A321LR, qui seront livrés en 2019. Au total, Norwegian attend la livraison de près de 251 avions. De quoi largement alimenter sa croissance.
Car le transporteur ne progresse pas seulement en France. Il compte ouvrir une base de personnels navigants à Barcelone, afin d’opérer de nouvelles lignes vers les Etats-Unis.
Il devrait également baser des pilotes à Amsterdam, pour lancer des opérations long-courrier très prochainement. De quoi inquiéter KLM, le partenaire d’Air France.
« Si le gouvernement français lève ses restrictions, nous pourrons nous développer et engager de nouvelles personnes ».
Il évoque également l’idée d’ouvrir des lignes long-courrier au départ de villes de province, comme Bordeaux.
« Norwegian veut éviter les hubs et préfère opérer des avions plus petits pour des lignes directes entre les villes de province françaises et américaines. Cela permet aussi de réduire les coûts de fonctionnement d’un hub », explique le commandant de bord.
Mais pour cela, il va lui falloir attendre l’arrivée de ses nouveaux avions. Norwegian sera la première compagnie en Europe à recevoir le nouveau Boeing 737 max en mai 2017. Elle en a commandé 100 exemplaires.
Elle sera aussi la première à opérer des Airbus A321LR, qui seront livrés en 2019. Au total, Norwegian attend la livraison de près de 251 avions. De quoi largement alimenter sa croissance.
Car le transporteur ne progresse pas seulement en France. Il compte ouvrir une base de personnels navigants à Barcelone, afin d’opérer de nouvelles lignes vers les Etats-Unis.
Il devrait également baser des pilotes à Amsterdam, pour lancer des opérations long-courrier très prochainement. De quoi inquiéter KLM, le partenaire d’Air France.
Norwegian : Les chiffres de la croissance
30 millions de passagers en 2015. Objectif 34 millions en 2016.
2.4 millions d’euros de chiffres d’affaires.
19 bases dans le monde.
3 millions de passagers long-courriers transportés en 3 ans.
450 routes dont 39 long-courrier.
120 appareils d’une moyenne d’âge de 3,6 ans.
2.4 millions d’euros de chiffres d’affaires.
19 bases dans le monde.
3 millions de passagers long-courriers transportés en 3 ans.
450 routes dont 39 long-courrier.
120 appareils d’une moyenne d’âge de 3,6 ans.