
Grâce à son nouvel hub, Thai Airways s’estime ainsi mieux armée pour lutter dans un environnement de plus en plus concurrentiel
Thai Airways est aujourd’hui mobilisée par l’ouverture prochaine de Suvarnabhumi (tourmag.com de vendredi). «Le nouvel aéroport de Bangkok est un événement majeur pour notre compagnie», insiste son Senior Vice-président Kobchai Srivilas.
Thai Airways s’estime ainsi mieux armée pour lutter dans un environnement de plus en plus concurrentiel, surtout dans un pays ayant opté pour une politique de ciel ouvert. Des «low-costs» se sont créées en Thaïlande telles Thaï Air Asia, PB Air et One-to-Go.
Thaï a riposté en prenant 39% du capital de la compagnie à bas coûts Nok Air. Elle va par ailleurs se désengager de ses lignes intérieures secondaires d’ici cinq ans, se concentrant sur les dessertes de Chiang Mai, Phuket et Hat Yaï.
Lufthansa en appui au départ de province
L’accord fraîchement signé avec Bangkok Airways devrait en outre se traduire par un partage de code sur des lignes de cette dernière : Koh Samui et Siem Reap (Angkor), voire d’autres destinations limitrophes de la Thaïlande dont la Chine.
«L’Europe est notre premier marché», rappelle Vasing Kittikul, vice-président exécutif de la compagnie en charge des affaires commerciales. Le Vieux Continent génère près du tiers de son chiffre d’affaires. La France, notamment, est l’un de ses marchés stratégiques.
Sur l’axe Paris-Bangkok, face à Air France et aux compagnies du golfe, Thaï Airways s’arroge 38% de parts de marché. La compagnie s’appuie en outre sur Lufthansa au départ de province.
«Le marché français est en croissance de 5% depuis le début de l’année. Les Français représentent de nouveau les trois quart de nos clients», souligne Gilles Ringwald, directeur commercial France de la compagnie.
Or, Thai Airways n’opère plus qu’un vol quotidien sur Paris-Bangkok aujourd’hui contre dix par semaine avant la grippe aviaire. Le taux de remplissage depuis le début de l’année sur cette ligne s’élève à 89%. Le transporteur pourrait repasser à dix vols par semaine l’année prochaine, ceci en attendant le positionnement envisagé d’un A380 en 2009 ou 2010.
63% des passagers français s’arrêtent en Thaïlande
Les bons scores de la compagnie s’expliquent aussi par la qualité de son offre. A bord de ses Boeing 747-400 assurant la ligne Paris-Bangkok, Thaï Airways a amélioré récemment son produit : ses cabines de Royal First Class et Royal Silk Class ont été entièrement réaménagées avec notamment des fauteuils coque transformables en lit.
«Si nous sommes d’abord une compagnie touristique, notre classe affaires profite de la croissance économique thaïlandaise», souligne Gilles Ringwald.
Thai Airways va aussi bénéficier en France des performances du nouvel aéroport. La compagnie entend augmenter légèrement la part des voyageurs en correspondance. Aujourd’hui, près des deux tiers des passagers français s’arrêtent en Thaïlande, 22% se rendent dans les pays limitrophes de l’ex-Indochine et du Myanmar, 4% en Australie (surtout Sydney) et Nouvelle-Zélande, 4% également en Indonésie (Bali). A terme les passagers en transit profiteront d’une offre en forte hausse sur la Chine et le Japon.
Côté distribution, la direction France constate la montée en puissance des ventes sur le web : les agences internet génèrent aujourd’hui 13% de ses revenus (contre 8% l’an dernier), les voyagistes le tiers, les réseaux 22%, les agences ethniques 10%, les agences de voyages indépendantes 7% et la vente directe 15%. «Un mix très raisonnable» selon Gilles Ringwald.
VdM
Site web : www.thaiairways.fr
Thai Airways s’estime ainsi mieux armée pour lutter dans un environnement de plus en plus concurrentiel, surtout dans un pays ayant opté pour une politique de ciel ouvert. Des «low-costs» se sont créées en Thaïlande telles Thaï Air Asia, PB Air et One-to-Go.
Thaï a riposté en prenant 39% du capital de la compagnie à bas coûts Nok Air. Elle va par ailleurs se désengager de ses lignes intérieures secondaires d’ici cinq ans, se concentrant sur les dessertes de Chiang Mai, Phuket et Hat Yaï.
Lufthansa en appui au départ de province
L’accord fraîchement signé avec Bangkok Airways devrait en outre se traduire par un partage de code sur des lignes de cette dernière : Koh Samui et Siem Reap (Angkor), voire d’autres destinations limitrophes de la Thaïlande dont la Chine.
«L’Europe est notre premier marché», rappelle Vasing Kittikul, vice-président exécutif de la compagnie en charge des affaires commerciales. Le Vieux Continent génère près du tiers de son chiffre d’affaires. La France, notamment, est l’un de ses marchés stratégiques.
Sur l’axe Paris-Bangkok, face à Air France et aux compagnies du golfe, Thaï Airways s’arroge 38% de parts de marché. La compagnie s’appuie en outre sur Lufthansa au départ de province.
«Le marché français est en croissance de 5% depuis le début de l’année. Les Français représentent de nouveau les trois quart de nos clients», souligne Gilles Ringwald, directeur commercial France de la compagnie.
Or, Thai Airways n’opère plus qu’un vol quotidien sur Paris-Bangkok aujourd’hui contre dix par semaine avant la grippe aviaire. Le taux de remplissage depuis le début de l’année sur cette ligne s’élève à 89%. Le transporteur pourrait repasser à dix vols par semaine l’année prochaine, ceci en attendant le positionnement envisagé d’un A380 en 2009 ou 2010.
63% des passagers français s’arrêtent en Thaïlande
Les bons scores de la compagnie s’expliquent aussi par la qualité de son offre. A bord de ses Boeing 747-400 assurant la ligne Paris-Bangkok, Thaï Airways a amélioré récemment son produit : ses cabines de Royal First Class et Royal Silk Class ont été entièrement réaménagées avec notamment des fauteuils coque transformables en lit.
«Si nous sommes d’abord une compagnie touristique, notre classe affaires profite de la croissance économique thaïlandaise», souligne Gilles Ringwald.
Thai Airways va aussi bénéficier en France des performances du nouvel aéroport. La compagnie entend augmenter légèrement la part des voyageurs en correspondance. Aujourd’hui, près des deux tiers des passagers français s’arrêtent en Thaïlande, 22% se rendent dans les pays limitrophes de l’ex-Indochine et du Myanmar, 4% en Australie (surtout Sydney) et Nouvelle-Zélande, 4% également en Indonésie (Bali). A terme les passagers en transit profiteront d’une offre en forte hausse sur la Chine et le Japon.
Côté distribution, la direction France constate la montée en puissance des ventes sur le web : les agences internet génèrent aujourd’hui 13% de ses revenus (contre 8% l’an dernier), les voyagistes le tiers, les réseaux 22%, les agences ethniques 10%, les agences de voyages indépendantes 7% et la vente directe 15%. «Un mix très raisonnable» selon Gilles Ringwald.
VdM
Site web : www.thaiairways.fr