D'ici octobre 2014, Jet Airways positionnera un Airbus A330-300, doté de 34 sièges affaires et 259 économiques, soit un total de 293 places - DR : Jet Airways
Les voyageurs affaires de Jet Airways ont de la chance.
Depuis qu'Etihad est entré au capital de la compagnie indienne, ses clients ont désormais accès au salon de la compagnie émiratie au terminal 2C de l'aéroport Charles de Gaulle.
Un havre de paix, où l'excellence du service fait honneur à la réputation d'Etihad.
Ce lounge de 612 m2, ouvert en décembre 2012, compte une douzaine de tables, avec un choix de service à la carte qui change tous les deux mois.
Il possède également les équipements classiques de ce type de lieu : douche, wifi, magazines, salle privatisable.
On profite de chaque minute de tranquillité dans de larges fauteuils, avant de retourner dans la cohue de l'aérogare et d'embarquer à 21h10 à bord d'un Airbus A 330-200. Cet avion, comme le reste de sa flotte est très récent : 5 ans d'âge moyen.
Jet Airways offre une franchise bagage similaire à celle d'Etihad, à savoir 40 kilos, quelque soit le nombre de pièces (30 kilos en économie).
Depuis qu'Etihad est entré au capital de la compagnie indienne, ses clients ont désormais accès au salon de la compagnie émiratie au terminal 2C de l'aéroport Charles de Gaulle.
Un havre de paix, où l'excellence du service fait honneur à la réputation d'Etihad.
Ce lounge de 612 m2, ouvert en décembre 2012, compte une douzaine de tables, avec un choix de service à la carte qui change tous les deux mois.
Il possède également les équipements classiques de ce type de lieu : douche, wifi, magazines, salle privatisable.
On profite de chaque minute de tranquillité dans de larges fauteuils, avant de retourner dans la cohue de l'aérogare et d'embarquer à 21h10 à bord d'un Airbus A 330-200. Cet avion, comme le reste de sa flotte est très récent : 5 ans d'âge moyen.
Jet Airways offre une franchise bagage similaire à celle d'Etihad, à savoir 40 kilos, quelque soit le nombre de pièces (30 kilos en économie).
Pas de classe "First" sur la ligne Paris-Bombay
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Une politique généreuse dont ne pourront pas profiter les clients d'Air France qui voyageront en code-share sur Jet Airways.
La compagnie propose pour l'instant 4 fréquences par semaine, avant de monter en puissance à partir du 26 juin 2014 et de passer en vol quotidien. Elle offrira ainsi 30% de sièges supplémentaires l'hiver prochain.
L'avion est équipé de 30 fauteuils en classe business, ici baptisée "Première", et 190 en économie, soit un total de 220 places. Notons que la ligne Paris-Bombay n'a pas de classe "First", disponible seulement au départ de Londres et de Bruxelles.
Cette configuration sera ajustée cet été, avec 18 fauteuils Affaires et 236 en économie, soit une capacité globale de 254 sièges.
D'ici octobre prochain, Jet Airways compte positionner un Airbus A330-300, doté de 34 sièges affaires et 259 économiques, soit un total de 293 places.
Cet appareil sera équipé de la nouvelle version classe Affaires. En attendant, les clients voyageront sur l'ancien modèle avec des sièges en épi, que nous avons testé lors du vol inaugural.
La compagnie propose pour l'instant 4 fréquences par semaine, avant de monter en puissance à partir du 26 juin 2014 et de passer en vol quotidien. Elle offrira ainsi 30% de sièges supplémentaires l'hiver prochain.
L'avion est équipé de 30 fauteuils en classe business, ici baptisée "Première", et 190 en économie, soit un total de 220 places. Notons que la ligne Paris-Bombay n'a pas de classe "First", disponible seulement au départ de Londres et de Bruxelles.
Cette configuration sera ajustée cet été, avec 18 fauteuils Affaires et 236 en économie, soit une capacité globale de 254 sièges.
D'ici octobre prochain, Jet Airways compte positionner un Airbus A330-300, doté de 34 sièges affaires et 259 économiques, soit un total de 293 places.
Cet appareil sera équipé de la nouvelle version classe Affaires. En attendant, les clients voyageront sur l'ancien modèle avec des sièges en épi, que nous avons testé lors du vol inaugural.
L'Inde à l'honneur du dîner
Les fauteuils installés en épi s'allongent à 180°. Une fois installé, les larges panneaux assurent une totale intimité au passager - DR : Jet Airways
Mais revenons à l'intérieur de l'appareil.
A peine installés, une hôtesse souriante vient nous proposer une boisson, une serviette chaude ainsi qu'un mini ballotin de chocolats.
Une petite trousse de toilette est offerte, contenant trois échantillons de produits Korres, une marque de cosmétiques naturels. Des chaussettes sont également distribuées, mais pas de masque ni de bouchons d'oreilles.
Les annonces sont faites en anglais, mis à part quelques phrases enregistrées en français. Même chose pour le menu, qui n'a pas été traduit.
En revanche, la compagnie propose une cinquantaine de films internationaux, dont la plupart offrent une version française. On pourra notamment (re)voir Belle de Jour ou le dernier film de Cédric Klapisch Casse-tête chinois.
Ceux qui préfèrent se plonger immédiatement dans l'ambiance indienne choisiront un film de Bollywood (sous-titres seulement en anglais) sur l'écran amovible de 23 pouces.
L'Inde est évidement à l'honneur lors du dîner, avec des plats imaginés par la Bombay Brasserie, qui appartient au groupe Taj, ou par le chef doublement étoilé Yves Mattagne.
Au menu, poulet teriyaki, crevettes massala, ou l'option végétarienne Makkai Shehzadi (maïs et épinards) accompagnée du traditionnel dhal aux lentilles et de riz basmati.
Les passagers qui souhaitent rester sur des saveurs européennes opteront pour des tortellinis épinards-ricotta.
Notons également le soin apporté au choix des vins, avec une bouteille de Montagny Premier cru (La Grande Roche) ou de Pessac Léognan (Château Baret) ainsi que du champagne Billecart-Salmon.
A peine installés, une hôtesse souriante vient nous proposer une boisson, une serviette chaude ainsi qu'un mini ballotin de chocolats.
Une petite trousse de toilette est offerte, contenant trois échantillons de produits Korres, une marque de cosmétiques naturels. Des chaussettes sont également distribuées, mais pas de masque ni de bouchons d'oreilles.
Les annonces sont faites en anglais, mis à part quelques phrases enregistrées en français. Même chose pour le menu, qui n'a pas été traduit.
En revanche, la compagnie propose une cinquantaine de films internationaux, dont la plupart offrent une version française. On pourra notamment (re)voir Belle de Jour ou le dernier film de Cédric Klapisch Casse-tête chinois.
Ceux qui préfèrent se plonger immédiatement dans l'ambiance indienne choisiront un film de Bollywood (sous-titres seulement en anglais) sur l'écran amovible de 23 pouces.
L'Inde est évidement à l'honneur lors du dîner, avec des plats imaginés par la Bombay Brasserie, qui appartient au groupe Taj, ou par le chef doublement étoilé Yves Mattagne.
Au menu, poulet teriyaki, crevettes massala, ou l'option végétarienne Makkai Shehzadi (maïs et épinards) accompagnée du traditionnel dhal aux lentilles et de riz basmati.
Les passagers qui souhaitent rester sur des saveurs européennes opteront pour des tortellinis épinards-ricotta.
Notons également le soin apporté au choix des vins, avec une bouteille de Montagny Premier cru (La Grande Roche) ou de Pessac Léognan (Château Baret) ainsi que du champagne Billecart-Salmon.
Des lits plats entièrement inclinables
Sur la table, le souci du détail est permanent. Une nappe blanche, un moulin à poivre et à sel, de la vaisselle en porcelaine : le service à l'assiette est impeccable.
Seul bémol : il a fallu patienter jusqu'à 23 heures avant de commencer à dîner, retardant d'autant plus l'heure de profiter du siège totalement inclinable.
En effet, les fauteuils installés en épi s'allongent à 180°. Une fois installé, les larges panneaux assurent une totale intimité au passager. Un aménagement qui convient parfaitement à ceux voyageant seuls, mais moins aux couples.
A peine le temps d'enfiler un pyjama en coton, et je sombre profondément dans les bras de Morphée.
Les heures filent si rapidement que je manque de me réveiller pour prendre le petit déjeuner continental, composé de fruits frais, d'une sélection de pains et viennoiseries.
Heureusement, les hôtesses toujours souriantes même après bientôt 9 heures de vol, apportent aux retardataires un café, avalé juste avant l'atterrissage dans le terminal flambant neuf de Bombay.
La mégalopole, capitale économique de l'Inde, a inauguré en janvier dernier cette nouvelle plateforme, moderne et spacieuse de 439 000 m2, conçue pour accueillir 40 millions de passagers.
Mais contrairement à Paris, le salon réservé aux classes Affaires et First est beaucoup moins cosy. Les voyageurs de toutes les compagnies aériennes sont ainsi regroupés dans ce vaste espace, qui n'a pas fait l'objet d'un aménagement particulier.
Un bémol qui ne devrait pas enrayer la croissance attendue de Jet Airways, qui espère progresser de 10% sur la ligne Paris-Bombay.
Seul bémol : il a fallu patienter jusqu'à 23 heures avant de commencer à dîner, retardant d'autant plus l'heure de profiter du siège totalement inclinable.
En effet, les fauteuils installés en épi s'allongent à 180°. Une fois installé, les larges panneaux assurent une totale intimité au passager. Un aménagement qui convient parfaitement à ceux voyageant seuls, mais moins aux couples.
A peine le temps d'enfiler un pyjama en coton, et je sombre profondément dans les bras de Morphée.
Les heures filent si rapidement que je manque de me réveiller pour prendre le petit déjeuner continental, composé de fruits frais, d'une sélection de pains et viennoiseries.
Heureusement, les hôtesses toujours souriantes même après bientôt 9 heures de vol, apportent aux retardataires un café, avalé juste avant l'atterrissage dans le terminal flambant neuf de Bombay.
La mégalopole, capitale économique de l'Inde, a inauguré en janvier dernier cette nouvelle plateforme, moderne et spacieuse de 439 000 m2, conçue pour accueillir 40 millions de passagers.
Mais contrairement à Paris, le salon réservé aux classes Affaires et First est beaucoup moins cosy. Les voyageurs de toutes les compagnies aériennes sont ainsi regroupés dans ce vaste espace, qui n'a pas fait l'objet d'un aménagement particulier.
Un bémol qui ne devrait pas enrayer la croissance attendue de Jet Airways, qui espère progresser de 10% sur la ligne Paris-Bombay.
Un plan de restructuration pour retrouver la rentabilité
Jet Airways vient d'annoncer une perte consolidée de 500 millions d'euros sur son exercice 2013, clôturé en mars dernier.
Elle a transporté 20,53 millions de passagers, légèrement inférieur aux 20,73 millions de la période précédente.
C'est la plus grosse perte enregistrée par Jet Airways depuis sa création. Elle est notamment confrontée à une rude concurrence sur les lignes intérieures, ainsi qu'au renchérissement du carburant.
La compagnie a donc mandaté Cramer Ball, l'ancien PDG d'Air Seychelles, afin de mener à bien un plan de restructuration, visant notamment à reconfigurer sa flotte de Boeing 737 et à optimiser le nombre de sièges sur les gros-porteurs Boeing 777 et Airbus A330.
Etihad, qui a déjà investi 505 millions d'euros dans la compagnie, compte bien l'accompagner dans ce processus. "Nous sommes un investisseur stratégique à long terme et soutiendront Jet Airways afin qu'elle retrouve une rentabilité durable" a déclaré James Hogan, le PDG de la compagnie émiratie.
Elle a transporté 20,53 millions de passagers, légèrement inférieur aux 20,73 millions de la période précédente.
C'est la plus grosse perte enregistrée par Jet Airways depuis sa création. Elle est notamment confrontée à une rude concurrence sur les lignes intérieures, ainsi qu'au renchérissement du carburant.
La compagnie a donc mandaté Cramer Ball, l'ancien PDG d'Air Seychelles, afin de mener à bien un plan de restructuration, visant notamment à reconfigurer sa flotte de Boeing 737 et à optimiser le nombre de sièges sur les gros-porteurs Boeing 777 et Airbus A330.
Etihad, qui a déjà investi 505 millions d'euros dans la compagnie, compte bien l'accompagner dans ce processus. "Nous sommes un investisseur stratégique à long terme et soutiendront Jet Airways afin qu'elle retrouve une rentabilité durable" a déclaré James Hogan, le PDG de la compagnie émiratie.