TourMaG.com : Comment prenez-vous la mise en place d’un A 380 par Air France sur la ligne de Montréal ?
David Gégot : Pour en avoir discuté avec les membres de Star Alliance qui ont des A 380 dans leurs flottes comme Singapore Airlines ou Lufthansa, c’est vrai qu’il y a un véritable attrait pour l’avion et que les clients le réclament.
Nous allons sûrement subir le passage de quelques clients vers Air France. Mais, disons que notre produit à bord n’a pas à rougir de la comparaison.
Actuellement, nous avons même pris de l’avance sur la concurrence car sur Paris-Montréal, nous opérons avec un B-777-300 de la dernière génération.
En classe Eco, tous les sièges sont équipés d’écrans, par exemple. Par rapport au Boeing Antilles qu’Air France utilise pour un de ses vols, il n’y a pas photo !
David Gégot : Pour en avoir discuté avec les membres de Star Alliance qui ont des A 380 dans leurs flottes comme Singapore Airlines ou Lufthansa, c’est vrai qu’il y a un véritable attrait pour l’avion et que les clients le réclament.
Nous allons sûrement subir le passage de quelques clients vers Air France. Mais, disons que notre produit à bord n’a pas à rougir de la comparaison.
Actuellement, nous avons même pris de l’avance sur la concurrence car sur Paris-Montréal, nous opérons avec un B-777-300 de la dernière génération.
En classe Eco, tous les sièges sont équipés d’écrans, par exemple. Par rapport au Boeing Antilles qu’Air France utilise pour un de ses vols, il n’y a pas photo !
Et puis, sur le réseau, cela fait deux ans que nous contrecarrons le hub d’Air France en offrant des vols directs. Nous avons ouvert Genève, Rome vers Montréal il y a deux ans et Bruxelles et Barcelone l’année dernière.
Alors, c’est sûr, il y aura un effet A 380 mais nous avons des arguments pour tenir le choc.
TM.com - Air Canada et le nouveau groupe United/Continental viennent de mettre en place une Joint Venture sur les vols Canada/USA. Quelles en seront les conséquences de ce côté-ci de l’Atlantique ?
David Gégot : Pour Air Canada, cette nouvelle joint venture va permettre de développer le hub de Toronto qui sera une alternative aux hubs américains de la nouvelle United.
C’est comme un prolongement de ce qui se fait déjà sur l’axe transatlantique puisque nous fonctionnons déjà en joint venture avec Lufthansa, United et Continental depuis le début de l’année.
Les revenus sont partagés mais chaque compagnie garde sa politique de gestion des inventaires. Quant au pricing, il est décidé en commun.
Les équipes commerciales des quatre compagnies se sont réparties les comptes en fonction du chiffre d’affaires. Ce fut un sacré chantier car nous partions de quatre compagnies différentes.
L’esprit européen est différent du nord-américain.
Et puis, d’un seul coup, les commerciaux avaient quatre casquettes à mettre en avant. Mais avec le recul, on peut dire que cela fonctionne bien. Et il est probable que d’autres compagnies du groupe Lufthansa nous rejoignent à un moment donné.
TM.com - Etes-vous satisfait de l’activité d’Air Canada en France cette année ?
David Gégot : L’année est meilleure que 2009 qui avait subi une baisse de 30% du BSP. Nous avons profité de l’effet des JO de Vancouver en début d’année et puis, à partir d’avril, la clientèle Affaires est revenue petit à petit vers l’avant de l’appareil. Nous avons surtout réalisé une très bonne année sur les Etats-Unis.
Alors, c’est sûr, il y aura un effet A 380 mais nous avons des arguments pour tenir le choc.
TM.com - Air Canada et le nouveau groupe United/Continental viennent de mettre en place une Joint Venture sur les vols Canada/USA. Quelles en seront les conséquences de ce côté-ci de l’Atlantique ?
David Gégot : Pour Air Canada, cette nouvelle joint venture va permettre de développer le hub de Toronto qui sera une alternative aux hubs américains de la nouvelle United.
C’est comme un prolongement de ce qui se fait déjà sur l’axe transatlantique puisque nous fonctionnons déjà en joint venture avec Lufthansa, United et Continental depuis le début de l’année.
Les revenus sont partagés mais chaque compagnie garde sa politique de gestion des inventaires. Quant au pricing, il est décidé en commun.
Les équipes commerciales des quatre compagnies se sont réparties les comptes en fonction du chiffre d’affaires. Ce fut un sacré chantier car nous partions de quatre compagnies différentes.
L’esprit européen est différent du nord-américain.
Et puis, d’un seul coup, les commerciaux avaient quatre casquettes à mettre en avant. Mais avec le recul, on peut dire que cela fonctionne bien. Et il est probable que d’autres compagnies du groupe Lufthansa nous rejoignent à un moment donné.
TM.com - Etes-vous satisfait de l’activité d’Air Canada en France cette année ?
David Gégot : L’année est meilleure que 2009 qui avait subi une baisse de 30% du BSP. Nous avons profité de l’effet des JO de Vancouver en début d’année et puis, à partir d’avril, la clientèle Affaires est revenue petit à petit vers l’avant de l’appareil. Nous avons surtout réalisé une très bonne année sur les Etats-Unis.