Alors qu’Airbnb est réglementé dans plusieurs villes européennes, Paris vient tout juste de s'exprimer sur la question.
Elle ne sanctionnera pas la location d’appartement à courte durée, à la différence d'Amsterdam, de Berlin ou encore de Bruxelles , qui ont instauré une réglementation stricte : amende, taxe ou permis touristique.
A Paris, Airbnb est vu comme une nouvelle forme de tourisme qui amène de nouveaux voyageurs et donc une nouvelle économie. La capitale considère cette plateforme comme un moyen d'augmenter ses capacités d’accueil, considérés depuis quelques temps comme insuffisantes.
"[Elle] offre un hébergement touristique avec des gammes de prix sur lesquels l’hôtellerie n’est peu ou plus présente", déclare Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du Sport et du Tourisme.
Elle ne sanctionnera pas la location d’appartement à courte durée, à la différence d'Amsterdam, de Berlin ou encore de Bruxelles , qui ont instauré une réglementation stricte : amende, taxe ou permis touristique.
A Paris, Airbnb est vu comme une nouvelle forme de tourisme qui amène de nouveaux voyageurs et donc une nouvelle économie. La capitale considère cette plateforme comme un moyen d'augmenter ses capacités d’accueil, considérés depuis quelques temps comme insuffisantes.
"[Elle] offre un hébergement touristique avec des gammes de prix sur lesquels l’hôtellerie n’est peu ou plus présente", déclare Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du Sport et du Tourisme.
Une avancée pour l’hôtellerie
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Il souhaite donc avancer avec Airbnb et pourquoi pas former une "alliance". Une limite s'impose néanmoins : dans le cas d’une location d’hébergement sur un trop long terme (pas encore décidé par la ville de Paris), le loueur sera sanctionné.
Face à l’essor de cette plateforme de location d’hébergement et pour répondre aux demandes des visiteurs, la ville de Paris compte aussi élargir ses capacités d’accueil.
Un plan hôtelier a été élaboré par la Mairie de Paris visant à la création de 12 000 chambres d’hôtels supplémentaires à l’échelle de la métropole (Le Grand Paris).
Une démarche environnementale sur tous les prochains lieux d’hébergements en construction est également au centre du projet.
Face à l’essor de cette plateforme de location d’hébergement et pour répondre aux demandes des visiteurs, la ville de Paris compte aussi élargir ses capacités d’accueil.
Un plan hôtelier a été élaboré par la Mairie de Paris visant à la création de 12 000 chambres d’hôtels supplémentaires à l’échelle de la métropole (Le Grand Paris).
Une démarche environnementale sur tous les prochains lieux d’hébergements en construction est également au centre du projet.
2013, une année record
Ces adaptations semblent vitales pour le tourisme parisien car l’année 2013 est encore une fois une année record : 29,3 millions de visiteurs ont séjourné entre les murs de la ville-lumière et plus de 46 millions dans le Grand Paris, dont 35% d’étrangers.
Les États-Unis représente le premier marché émetteur avec près de 1 850 000 Américains dans le Grand Paris. Ils sont 15,3 % de plus qu’en 2012.
Ce bilan permet de cibler certaines habitudes des touristes étrangers. Par exemple, ceux issus de vol à long courrier ont tendance à rester plus longtemps et à ne pas quitter les murs de la capitale. Par exemple, 66% des nuitées américaines s’effectuent au sein de la ville.
En parallèle, les touristes européens ou maghrébins restent à Paris pour une plus courte période et n’hésitent pas à chercher un hébergement au-delà du périphérique : 84% des Belges ont dormi au-delà de Paris intra-muros.
Ce phénomène peut s’expliquer par la variation du prix moyen hôtelier. Celui à Paris a augmenté de 1,9%, s’élevant à 172 euros. Par ailleurs, dans le grand Paris, le prix a baissé passant de 134 euros à 132 euros.
L’étude de ces prix moyens place Paris à la sixième place des villes européennes les plus chères. Trois rangs après Londres.
Les États-Unis représente le premier marché émetteur avec près de 1 850 000 Américains dans le Grand Paris. Ils sont 15,3 % de plus qu’en 2012.
Ce bilan permet de cibler certaines habitudes des touristes étrangers. Par exemple, ceux issus de vol à long courrier ont tendance à rester plus longtemps et à ne pas quitter les murs de la capitale. Par exemple, 66% des nuitées américaines s’effectuent au sein de la ville.
En parallèle, les touristes européens ou maghrébins restent à Paris pour une plus courte période et n’hésitent pas à chercher un hébergement au-delà du périphérique : 84% des Belges ont dormi au-delà de Paris intra-muros.
Ce phénomène peut s’expliquer par la variation du prix moyen hôtelier. Celui à Paris a augmenté de 1,9%, s’élevant à 172 euros. Par ailleurs, dans le grand Paris, le prix a baissé passant de 134 euros à 132 euros.
L’étude de ces prix moyens place Paris à la sixième place des villes européennes les plus chères. Trois rangs après Londres.
Vers la fin de la concurrence Londres/Paris ?
Lors de la présentation du bilan de la fréquentation, la Mairie et à l’OT de Paris se sont expliqués sur le récent débat : à qui revient la place de « ville la plus visitée » entre Londres et Paris ?
Tout d’abord, le Grand Paris ne prend pas en compte la fréquentation du château de Versailles et de Disneyland. Or ces deux destinations sont presque incontournables pour un touriste qui vient à Paris.
De plus, le calcul de la fréquentation touristique n’est pas basé sur les mêmes données et donc pas calculé de la même manière.
S’il faut désigner un vainqueur, "Paris arrive leader". Toutefois, la ville Lumière ne se veut pas revancharde et a exprimé l'envie de sortir de cette concurrence.
"Paris et Londres sont un couple. [...] Un touriste venant d’un vol long courrier à envie de faire un combo des deux villes. C’est pour cela qu’elles doivent être unies", proclame Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du Sport et du Tourisme.
De plus, les Anglais rendent "leur plus bel hommage à Paris" en étant la première nationalité étrangère en Ile-De-France et la seconde dans la France entière.
En conclusion, le ciel est dégagé sur Paris en 2014 laissant présager encore une fois de belles performances touristiques.
La ville est prête à accueillir de grands évènements sportifs tels que l’Euro en 2016, ou le mondial de Handball en 2017.
A l'adjoint au maire de rappeler que "b[le tourisme n’est pas une rente pour Paris. Il faut l’alimenter et stimuler l’envie de revenir, tels sont les enjeux aujourd’hui."
Tout d’abord, le Grand Paris ne prend pas en compte la fréquentation du château de Versailles et de Disneyland. Or ces deux destinations sont presque incontournables pour un touriste qui vient à Paris.
De plus, le calcul de la fréquentation touristique n’est pas basé sur les mêmes données et donc pas calculé de la même manière.
S’il faut désigner un vainqueur, "Paris arrive leader". Toutefois, la ville Lumière ne se veut pas revancharde et a exprimé l'envie de sortir de cette concurrence.
"Paris et Londres sont un couple. [...] Un touriste venant d’un vol long courrier à envie de faire un combo des deux villes. C’est pour cela qu’elles doivent être unies", proclame Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du Sport et du Tourisme.
De plus, les Anglais rendent "leur plus bel hommage à Paris" en étant la première nationalité étrangère en Ile-De-France et la seconde dans la France entière.
En conclusion, le ciel est dégagé sur Paris en 2014 laissant présager encore une fois de belles performances touristiques.
La ville est prête à accueillir de grands évènements sportifs tels que l’Euro en 2016, ou le mondial de Handball en 2017.
A l'adjoint au maire de rappeler que "b[le tourisme n’est pas une rente pour Paris. Il faut l’alimenter et stimuler l’envie de revenir, tels sont les enjeux aujourd’hui."