"Nous ne voulons pas ouvrir des boutiques en propre mais multiplier notre présence, notamment dans le sud-est, avec Marseille et Nice" explique Stéphane Le Pennec, le directeur général /photo JDL
Pour la première fois depuis plusieurs années, Salaün Holidays ne connaîtra pas une croissance à deux chiffres.
Ses résultats de 2012 devraient être stables par rapport à 2011, soit 95 M€.
Une situation que Stéphane Le Pennec, le directeur général, a tenté de comprendre.
"Les agences nous ont signalé un fort attentisme en début de saison. Toute notre avance dans les réservations a littéralement fondu entre février et mai. Mais elles sont reparties depuis juin et nous sommes en positif sur les dernières semaines".
Ce sont surtout les séjours qui ont souffert, accusant un recul de 38%.
Fort heureusement, cette branche ne représente que 5% du volume d'affaires du groupe, le reste étant réparti entre long courrier (55% de son volume d'affaires) et le moyen courrier (30%) et l'autocar (10%).
Ses résultats de 2012 devraient être stables par rapport à 2011, soit 95 M€.
Une situation que Stéphane Le Pennec, le directeur général, a tenté de comprendre.
"Les agences nous ont signalé un fort attentisme en début de saison. Toute notre avance dans les réservations a littéralement fondu entre février et mai. Mais elles sont reparties depuis juin et nous sommes en positif sur les dernières semaines".
Ce sont surtout les séjours qui ont souffert, accusant un recul de 38%.
Fort heureusement, cette branche ne représente que 5% du volume d'affaires du groupe, le reste étant réparti entre long courrier (55% de son volume d'affaires) et le moyen courrier (30%) et l'autocar (10%).
Des clients seniors, fidèles et satisfaits
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Même stables, les chiffres de Salaün Holidays font bien des envieux parmi les TO.
La raison de son succès : sa production de qualité et son service de proximité. Salaün propose en effet aux voyageurs un transfert au plus proche de leur domicile pour les emmener à l'aéroport.
Autre point fort, son maillage géographique comptant un millier d'agences. L'entreprise possède 64 points de vente en propre et 250 agences partenaires.
Celles-ci possèdent une concession commerciale qui leur donne la distribution exclusive des produits Salaün dans une zone géographique déterminée. Enfin, les revendeurs, au nombre de 700.
Un vaste réseau que le groupe souhaite développer. "Nous ne voulons pas ouvrir des boutiques en propre mais multiplier notre présence, notamment dans le sud-est, avec Marseille et Nice" explique Stéphane Le Pennec, le directeur général.
Sa politique tarifaire séduit également les clients. Car le TO ne brade jamais ses circuits, pour ne pas détruire son modèle.
Dans son nouveau catalogue, il garantit les prix jusqu'à septembre 2013, quelques soient les fluctuations du dollar.
Une stratégie qui incite à réserver en avance : 70% des inscriptions sont faites avant la fin du mois de mars.
De plus, la plupart des clients reviennent, avec un taux de repeaters de 60%. La majorité sont des seniors. 40% ont plus de 60 ans. Ils ont du temps et n'ont pas encore été impactés par la crise.
Des voyageurs satisfaits, fidèles, au fort pouvoir d'achat : une véritable aubaine pour les agences de voyage. Salaün veille donc à ne pas leur couper l'herbe sous le pied en limitant la vente directe, quasi anecdotique.
"Notre objectif est de rediriger les clients qui viennent sur notre site vers nos partenaires agences de voyages, car je reste persuadé que nos produits ont besoin de conseils.
D'autant qu'avec un panier moyen autour de 1600 euros, certains hésitent à payer sur internet" explique Stéphane Le Pennec.
Concernant 2013, Michel Salaün se veut optimiste mais prudent. "L'année s'annonce complexe, mais nous n'avons pas plus de raisons que les autres d'être inquiets. Notre modèle économique tient la route et les gens vont certainement continuer de voyager".
La raison de son succès : sa production de qualité et son service de proximité. Salaün propose en effet aux voyageurs un transfert au plus proche de leur domicile pour les emmener à l'aéroport.
Autre point fort, son maillage géographique comptant un millier d'agences. L'entreprise possède 64 points de vente en propre et 250 agences partenaires.
Celles-ci possèdent une concession commerciale qui leur donne la distribution exclusive des produits Salaün dans une zone géographique déterminée. Enfin, les revendeurs, au nombre de 700.
Un vaste réseau que le groupe souhaite développer. "Nous ne voulons pas ouvrir des boutiques en propre mais multiplier notre présence, notamment dans le sud-est, avec Marseille et Nice" explique Stéphane Le Pennec, le directeur général.
Sa politique tarifaire séduit également les clients. Car le TO ne brade jamais ses circuits, pour ne pas détruire son modèle.
Dans son nouveau catalogue, il garantit les prix jusqu'à septembre 2013, quelques soient les fluctuations du dollar.
Une stratégie qui incite à réserver en avance : 70% des inscriptions sont faites avant la fin du mois de mars.
De plus, la plupart des clients reviennent, avec un taux de repeaters de 60%. La majorité sont des seniors. 40% ont plus de 60 ans. Ils ont du temps et n'ont pas encore été impactés par la crise.
Des voyageurs satisfaits, fidèles, au fort pouvoir d'achat : une véritable aubaine pour les agences de voyage. Salaün veille donc à ne pas leur couper l'herbe sous le pied en limitant la vente directe, quasi anecdotique.
"Notre objectif est de rediriger les clients qui viennent sur notre site vers nos partenaires agences de voyages, car je reste persuadé que nos produits ont besoin de conseils.
D'autant qu'avec un panier moyen autour de 1600 euros, certains hésitent à payer sur internet" explique Stéphane Le Pennec.
Concernant 2013, Michel Salaün se veut optimiste mais prudent. "L'année s'annonce complexe, mais nous n'avons pas plus de raisons que les autres d'être inquiets. Notre modèle économique tient la route et les gens vont certainement continuer de voyager".
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
