Les grèves de décembre ont représenté une perte d’exploitation de 614 millions d’euros pour la SNCF © DR
801 millions d’euros : voilà la perte nette totale de la SNCF sur son exercice financier 2019.
Alors que les onze premiers mois de l’année « affichaient une bonne dynamique », d’après la direction réunie à Saint-Denis vendredi 28 février 2020, le mois de décembre et la grève contre la réforme des retraites ont représenté une perte d’exploitation de 614 millions d’euros à fin 2019 et un manque à gagner d’environ 690 millions d’euros.
Des chiffres qui ont toutefois été revu à la baisse, le PDG du groupe Jean-Pierre Farandou avait estimé en janvier que les pertes avoisineraient le milliard d’euros.
A noter que sur son exercice financier 2018, le transporteur public affichait un bénéfice de 141 millions d’euros.
Alors que les onze premiers mois de l’année « affichaient une bonne dynamique », d’après la direction réunie à Saint-Denis vendredi 28 février 2020, le mois de décembre et la grève contre la réforme des retraites ont représenté une perte d’exploitation de 614 millions d’euros à fin 2019 et un manque à gagner d’environ 690 millions d’euros.
Des chiffres qui ont toutefois été revu à la baisse, le PDG du groupe Jean-Pierre Farandou avait estimé en janvier que les pertes avoisineraient le milliard d’euros.
A noter que sur son exercice financier 2018, le transporteur public affichait un bénéfice de 141 millions d’euros.
12 000 embauches en 2019
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Le résultat net affiche l’an passé -301 millions d’euros, et, hors grève, il aurait été positif de 313 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires général du groupe est tout de même en progression de 5,1%, porté par le dynamisme des activités ferroviaires et de la filiale de transports publics Keolis, et s’établit à 35,1 milliards d’euros.
Du côté des bonnes nouvelles, les indices de sécurité, d’informations voyageurs et de satisfaction clients sont tous en hausse. Ce dernier atteint 85,9% pour les TER et 82% pour le TGV.
« 2019 aura été une bonne année à plus d’un titre. La croissance très dynamique des activités sur les onze premiers mois prouve la capacité de l’entreprise à proposer une offre à la hauteur des attentes des voyageurs (…). Une offre également performante sur les fondamentaux du ferroviaire que sont la sécurité, la robustesse de la production et l’information voyageurs », a commenté Jean-Pierre Farandou, P-DG du Groupe SNCF, arrivé en fin d’année 2019.
Du côté de l’emploi, la SNCF a recruté 12 600 nouveaux collaborateurs en France en 2019. Si les deux grèves majeures de 2018 et 2019, les embauches comme la croissance aurait été bien supérieures, a insisté la direction.
Le chiffre d’affaires général du groupe est tout de même en progression de 5,1%, porté par le dynamisme des activités ferroviaires et de la filiale de transports publics Keolis, et s’établit à 35,1 milliards d’euros.
Du côté des bonnes nouvelles, les indices de sécurité, d’informations voyageurs et de satisfaction clients sont tous en hausse. Ce dernier atteint 85,9% pour les TER et 82% pour le TGV.
« 2019 aura été une bonne année à plus d’un titre. La croissance très dynamique des activités sur les onze premiers mois prouve la capacité de l’entreprise à proposer une offre à la hauteur des attentes des voyageurs (…). Une offre également performante sur les fondamentaux du ferroviaire que sont la sécurité, la robustesse de la production et l’information voyageurs », a commenté Jean-Pierre Farandou, P-DG du Groupe SNCF, arrivé en fin d’année 2019.
Du côté de l’emploi, la SNCF a recruté 12 600 nouveaux collaborateurs en France en 2019. Si les deux grèves majeures de 2018 et 2019, les embauches comme la croissance aurait été bien supérieures, a insisté la direction.