Il pourrait, « à 76 printemps » comme il le dit se reposer, continuer à écrire des livres, témoins d’une vie d’aventures, de passions africaines et de rencontres, mais non. En ce petit matin froid de décembre à Roissy CDG, Maurice Freund était là pour embarquer avec ses premiers clients et amis à bord du Boeing 737 d’ASL, affrété par Point Afrique et pour ouvrir une nouvelle saison en Mauritanie, ce pays où l’on peut vivre, entre autres, l’expérience grandiose du Sahara, désert mythique, surprenant et envoutant.
A bord de ce premier vol, beaucoup de fidèles, de membres historiques du Point Afrique qui n’est pas un T.O traditionnel mais une "coopérative voyageurs" avec, pour adresse de son siège social, non pas une tour dans un quartier d’affaires mais un chemin situé ….en Ardèche.
Maintenir le tourisme dans cette partie du Monde, malgré la majesté des paysages est un pari compliqué. Le Ministère des Affaires Etrangères a pourtant modifié la couleur d’une grande partie de la Mauritanie du rouge au jaune (la couleur de l’Egypte de la Tunisie ou du Sénégal frontalier), le pays souffre tout de même de sa proximité avec le Mali et l’Algérie dont les zones frontalières sont « formellement déconseillées ».
Le public français amalgame par ignorance la Mauritanie à ses voisins se désole Maurice Freund dont les équipes ont fabriqué et sécurisé des circuits variés au départ d’Atar où se pose le vol en provenance de Paris.
L’aventure commence presque toujours par la piste en 4X4, puis commence le spectacle grandiose et les sensations fortes en empruntant les routes au fond de ces impressionnantes passes et gorges à l’assaut des plateaux rocheux.
A bord de ce premier vol, beaucoup de fidèles, de membres historiques du Point Afrique qui n’est pas un T.O traditionnel mais une "coopérative voyageurs" avec, pour adresse de son siège social, non pas une tour dans un quartier d’affaires mais un chemin situé ….en Ardèche.
Maintenir le tourisme dans cette partie du Monde, malgré la majesté des paysages est un pari compliqué. Le Ministère des Affaires Etrangères a pourtant modifié la couleur d’une grande partie de la Mauritanie du rouge au jaune (la couleur de l’Egypte de la Tunisie ou du Sénégal frontalier), le pays souffre tout de même de sa proximité avec le Mali et l’Algérie dont les zones frontalières sont « formellement déconseillées ».
Le public français amalgame par ignorance la Mauritanie à ses voisins se désole Maurice Freund dont les équipes ont fabriqué et sécurisé des circuits variés au départ d’Atar où se pose le vol en provenance de Paris.
L’aventure commence presque toujours par la piste en 4X4, puis commence le spectacle grandiose et les sensations fortes en empruntant les routes au fond de ces impressionnantes passes et gorges à l’assaut des plateaux rocheux.
La Mauritanie a du potentiel
La Mauritanie, ce pays où l’on peut vivre, entre autres, l’expérience grandiose du Sahara, désert mythique, surprenant et envoutant. - DR CH
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Les circuits se déclinent sur plusieurs thème autour des richesse du pays et privilégiant les contacts avec les populations locales.
Celui des « villes anciennes » fait découvrir les vestiges de ces citées de l’Adrar, lieux de convergences et d’échanges au 12e et 13e siècle où se vendaient et s’échangeaient l’or, les épices, les esclaves les chameaux, les céréales et le sel.
Derrière leur murailles se retrouvaient également et venant de tout le continent africain des intellectuels, savants, étudiants, religieux, fréquentant les nombreuses mosquées et bibliothèques dans lesquelles se trouvaient de magnifiques manuscrits que l’on peut encore admirer notamment dans le petit musée de Touezekt à quelques kilomètres au nord d’Atar. Belle rencontre, sur le marché de Houadane avec le conservateur du musée venu présenter, dans un français impeccable quelques pièces uniques et d’anciens manuscrits.
Plus à l’Ouest et en descendant vers la frontière du Sénégal, la façade atlantique et le delta du fleuve Sénégal font l’objet de circuits au sein des grandes réserves naturelles.
Le parc national du Diawling se découvre lors d’un safari pédestre. Ici, c’est le royaume de la nature et de la faune, un paradis pour des milliers d’oiseaux. Flamands, pélicans, canards, oies de Gambie et d’Egypte et qui cohabitent avec phacochères et crocodiles.
A découvrir également avec point Afrique : le train du désert… Quelques wagons tirés par une puissante et ancestrale locomotive ressemblant à une de nos anciennes BB de la SNCF que l’on aurait carapaçonnée pour affronter les rigueurs du Sahara que ce train traverse en passant par la palmeraie d’Azougui, les mines de Zérouate et Ben Amira, le plus grand monolithe d’Afrique.
Lieux inspirants ou demeurent le souvenir du Petit Prince et des amours entre Charles et Madeleine derrières les murs de Fort Saganne.
Les voyageurs auront peut-être aussi la chance de croiser l’incroyable train minéralier, le plus lourd et le plus long train du monde avec ses 200 wagons qui achemine les minerais depuis le désert jusqu’au port de Nouadhibou a l’ouest du pays.
On le voit la Mauritanie a du potentiel pour attirer à elle en plus des fidèles et historiques militants pour un tourisme facteur de paix, tous ceux qui veulent vivre, la découverte de « l’autre » les grands espaces et l’aventure saharienne.
Les infrastructures touristiques, petites auberges et campements sont simples, quelques peu austères parfois mais l’authenticité est à ce prix et par ces temps de Covid, de jauge, de confinement la majesté du désert, son immensité agit comme une thérapie.
Celui des « villes anciennes » fait découvrir les vestiges de ces citées de l’Adrar, lieux de convergences et d’échanges au 12e et 13e siècle où se vendaient et s’échangeaient l’or, les épices, les esclaves les chameaux, les céréales et le sel.
Derrière leur murailles se retrouvaient également et venant de tout le continent africain des intellectuels, savants, étudiants, religieux, fréquentant les nombreuses mosquées et bibliothèques dans lesquelles se trouvaient de magnifiques manuscrits que l’on peut encore admirer notamment dans le petit musée de Touezekt à quelques kilomètres au nord d’Atar. Belle rencontre, sur le marché de Houadane avec le conservateur du musée venu présenter, dans un français impeccable quelques pièces uniques et d’anciens manuscrits.
Plus à l’Ouest et en descendant vers la frontière du Sénégal, la façade atlantique et le delta du fleuve Sénégal font l’objet de circuits au sein des grandes réserves naturelles.
Le parc national du Diawling se découvre lors d’un safari pédestre. Ici, c’est le royaume de la nature et de la faune, un paradis pour des milliers d’oiseaux. Flamands, pélicans, canards, oies de Gambie et d’Egypte et qui cohabitent avec phacochères et crocodiles.
A découvrir également avec point Afrique : le train du désert… Quelques wagons tirés par une puissante et ancestrale locomotive ressemblant à une de nos anciennes BB de la SNCF que l’on aurait carapaçonnée pour affronter les rigueurs du Sahara que ce train traverse en passant par la palmeraie d’Azougui, les mines de Zérouate et Ben Amira, le plus grand monolithe d’Afrique.
Lieux inspirants ou demeurent le souvenir du Petit Prince et des amours entre Charles et Madeleine derrières les murs de Fort Saganne.
Les voyageurs auront peut-être aussi la chance de croiser l’incroyable train minéralier, le plus lourd et le plus long train du monde avec ses 200 wagons qui achemine les minerais depuis le désert jusqu’au port de Nouadhibou a l’ouest du pays.
On le voit la Mauritanie a du potentiel pour attirer à elle en plus des fidèles et historiques militants pour un tourisme facteur de paix, tous ceux qui veulent vivre, la découverte de « l’autre » les grands espaces et l’aventure saharienne.
Les infrastructures touristiques, petites auberges et campements sont simples, quelques peu austères parfois mais l’authenticité est à ce prix et par ces temps de Covid, de jauge, de confinement la majesté du désert, son immensité agit comme une thérapie.
Réhabiliter un pays et particulièrement la région de l’Adrar
C’est donc un combat, une véritable bataille que Maurice Freund engage en ce début de saison. Réhabiliter un pays et particulièrement la région de l’Adrar.
Après l’attaque et l’assassinat d’une famille française par des terroristes en 2007, la Mauritanie avait été classée dangereuse par le ministères des affaires étrangères et ce drame avait sonné le glas des espoirs de Maurice Freund et ses amis de poursuivre l’organisation de voyages dans la région. Le point Afrique était alors rentré « en hibernation » écrivait Maurice Freund.
Il aura fallu 10 années pour rétablir dans la région de la stabilité et restaurer la confiance vis avis des autorités françaises. Dix années pendant lesquelles le pouvoir Mauritanien s’est employé à faire accepter un islam déradicalisé tout en reconstruisant une armée bien formée et organisée pour contrôler efficacement le territoire, et particulièrement les régions où se développent le tourisme.
Sur la piste qui nous mène de l’aéroport d’Atar à la cité ancienne de Houadane, les patrouilles de gendarmerie sont nombreuses. Depuis le drame de 2007, la Mauritanie n’a pas connu de violences terroristes sur son territoire.
Après l’attaque et l’assassinat d’une famille française par des terroristes en 2007, la Mauritanie avait été classée dangereuse par le ministères des affaires étrangères et ce drame avait sonné le glas des espoirs de Maurice Freund et ses amis de poursuivre l’organisation de voyages dans la région. Le point Afrique était alors rentré « en hibernation » écrivait Maurice Freund.
Il aura fallu 10 années pour rétablir dans la région de la stabilité et restaurer la confiance vis avis des autorités françaises. Dix années pendant lesquelles le pouvoir Mauritanien s’est employé à faire accepter un islam déradicalisé tout en reconstruisant une armée bien formée et organisée pour contrôler efficacement le territoire, et particulièrement les régions où se développent le tourisme.
Sur la piste qui nous mène de l’aéroport d’Atar à la cité ancienne de Houadane, les patrouilles de gendarmerie sont nombreuses. Depuis le drame de 2007, la Mauritanie n’a pas connu de violences terroristes sur son territoire.
Maurice Freund s'est entouré de personnalités influentes
La Ministre du tourisme Madame Naha Mint Hamdi Ould Mouknass entourée de Maurice Freund du Général Marc Foucaud et de Jean Marie Bockel - DR CH
Et pour mener la bataille de cette reconquête, Maurice Freund, le Commandant est entouré de personnalités influentes, toutes ayant un lien, une relation forte avec l’Afrique et toutes voulant grâce à leur réseau, aider le créateur du Point Afrique dans son combat.
Un général d’abord et pas des moindre en la personne de Marc Foucaud, ancien commandant en chef de l’opération « Serval » déployée de 2013 à 2014 par l’armée française pour reconquérir le Nord Mali aux mains des forces djihadistes et sécuriser la capitale Bamako.
Fin connaisseur de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne et reconverti dans le conseil aux entreprises souhaitant s'implanter ou développer des projets en Afrique, et participer ainsi à l'essor de ce continent, le Général met au service du Point Afrique ses réseaux et sa connaissance du terrain pour aider à l’existence d’un tourisme responsable.
« Le projet qui m’anime avec Maurice Freund comprend tout un volet développement pour la population, avec le retour des touristes responsables. Avec le tourisme qui revient dans l’Adrar, c’est la population qui arrive à vivre de manière autonome. Pendant les dix dernières années, elle a énormément souffert. »
Également du voyage, Jean-Marie Bockel, Ancien Sénateur du Haut-Rhin, ancien Maire de Mulhouse et ancien secrétaire d'État chargé de la Coopération durant le mandat de Nicolas Sarkozy.
Fortement impliqué pour comprendre l’Afrique où il s’est rendu de très nombreuses fois, ses prises de positions pour conditionner l’aide publique au développement à la bonne gouvernance ne lui avaient pas valu que des amis, mais déjà, il était convaincu par les priorités à mettre en place.
Ainsi parlait-il aux ambassadeurs lors de ses vœux le 15 janvier 2008 : « Lorsque le développement est en panne, que la population s’enfonce dans la misère, le désespoir peut mener à tous les extrémismes. »
Visionnaire le Ministre est meurtri personnellement par le fléau du terrorisme en Afrique. L’année dernière, son fils Pierre-Emmanuel, lieutenant, trouvait la mort au Mali aux commandes de son hélicoptère dans une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes de terroristes.
Une tragédie qui a surement renforcée chez cet homme son engagement pour le développement comme facteur de paix.
Un général d’abord et pas des moindre en la personne de Marc Foucaud, ancien commandant en chef de l’opération « Serval » déployée de 2013 à 2014 par l’armée française pour reconquérir le Nord Mali aux mains des forces djihadistes et sécuriser la capitale Bamako.
Fin connaisseur de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne et reconverti dans le conseil aux entreprises souhaitant s'implanter ou développer des projets en Afrique, et participer ainsi à l'essor de ce continent, le Général met au service du Point Afrique ses réseaux et sa connaissance du terrain pour aider à l’existence d’un tourisme responsable.
« Le projet qui m’anime avec Maurice Freund comprend tout un volet développement pour la population, avec le retour des touristes responsables. Avec le tourisme qui revient dans l’Adrar, c’est la population qui arrive à vivre de manière autonome. Pendant les dix dernières années, elle a énormément souffert. »
Également du voyage, Jean-Marie Bockel, Ancien Sénateur du Haut-Rhin, ancien Maire de Mulhouse et ancien secrétaire d'État chargé de la Coopération durant le mandat de Nicolas Sarkozy.
Fortement impliqué pour comprendre l’Afrique où il s’est rendu de très nombreuses fois, ses prises de positions pour conditionner l’aide publique au développement à la bonne gouvernance ne lui avaient pas valu que des amis, mais déjà, il était convaincu par les priorités à mettre en place.
Ainsi parlait-il aux ambassadeurs lors de ses vœux le 15 janvier 2008 : « Lorsque le développement est en panne, que la population s’enfonce dans la misère, le désespoir peut mener à tous les extrémismes. »
Visionnaire le Ministre est meurtri personnellement par le fléau du terrorisme en Afrique. L’année dernière, son fils Pierre-Emmanuel, lieutenant, trouvait la mort au Mali aux commandes de son hélicoptère dans une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes de terroristes.
Une tragédie qui a surement renforcée chez cet homme son engagement pour le développement comme facteur de paix.
Le président et la Ministre du tourisme n’ont pas manqué de prendre le temps d’organiser une rencontre
Le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani avec Maurice Freund et Jean Marie Bockel - DR
Aux cotés de Maurice Freud également « son vieux copain » Guy Delbrel, ancien compagnon de route du Président du Burkina Faso Thomas Sankara, assassiné en 1987 et devenu une « icone panafricaine » symbolisant l’anticorruption et l’intégrité.
Administrateur du Point Afrique, cet homme discret mais très influent de par ses réseaux africains agit lui aussi pour faciliter les contacts sur place.
Rappelons que c’est Maurice Freund et ses avions du Point Mulhouse qui, dans les années 80 et avec l’aide de Thomas Sankara avait commencé à démocratiser les liaisons aériennes entre la France et l’Afrique de l’Ouest.
Plus de 40 ans plus tard, fatigué mais combatif c’est encore lui, Maurice Freud qui sur le tarmac de l’aéroport d’Atar est accueilli en ami par les autorités, pour continuer à faire vivre, en Afrique, une activité touristique au service des populations.
Reconnaissants et malgré un très bref séjour sur place, le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et sa ministre du Commerce, de l'Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme Madame Naha Mint Hamdi Ould Mouknass n’ont pas manqué de prendre le temps d’organiser une rencontre pour le saluer Maurice Freund et sa délégation.
Administrateur du Point Afrique, cet homme discret mais très influent de par ses réseaux africains agit lui aussi pour faciliter les contacts sur place.
Rappelons que c’est Maurice Freund et ses avions du Point Mulhouse qui, dans les années 80 et avec l’aide de Thomas Sankara avait commencé à démocratiser les liaisons aériennes entre la France et l’Afrique de l’Ouest.
Plus de 40 ans plus tard, fatigué mais combatif c’est encore lui, Maurice Freud qui sur le tarmac de l’aéroport d’Atar est accueilli en ami par les autorités, pour continuer à faire vivre, en Afrique, une activité touristique au service des populations.
Reconnaissants et malgré un très bref séjour sur place, le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et sa ministre du Commerce, de l'Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme Madame Naha Mint Hamdi Ould Mouknass n’ont pas manqué de prendre le temps d’organiser une rencontre pour le saluer Maurice Freund et sa délégation.
Plus qu'un produit un espoir
Après ce premier vol, opéré par le Boeing 737 d’ASL Airlines dont la devise « Des avions au service des hommes » sonne assez juste dans cette aventure, les équipes du Point Afrique espèrent au moins pouvoir rentrer dans leur frais au terme de la saison qui commence et qui doit aller jusqu’à la fin du mois de mars.
Sur le vol retour, Maurice Freund nous confiait ses regrets d’une certaine frilosité des T.O, pas très enclins à prendre des sièges sur le vol pour vendre la Mauritanie à l’exception de « Voyageurs du monde » co-affréteur de l’avion et qui s’est engagé à prendre 36 places par vol « par éthique et par amitié » précise Maurice Freund.
Pour cet homme intimement lié à l’Afrique, au désert et à ses populations, la destination « Mauritanie » est plus qu’un produit, c’est un espoir.
Celui de maintenir, de continuer à rendre accessible l’expérience du désert, sa beauté sa spiritualité, pouvoir jouir dans la nuit saharienne de ce ciel aux milles étoiles.
Ce désert si inspirant, celui de Pierre Loti : « Son immensité prime tout, agrandit tout, et, en sa présence, la mesquinerie des êtres s’oublie ». Celui de Théodore Monod « Le désert appartient à ces paysages capables de faire naître en vous certaines interrogations » et de tant d’autres encore.
Sur le vol retour, Maurice Freund nous confiait ses regrets d’une certaine frilosité des T.O, pas très enclins à prendre des sièges sur le vol pour vendre la Mauritanie à l’exception de « Voyageurs du monde » co-affréteur de l’avion et qui s’est engagé à prendre 36 places par vol « par éthique et par amitié » précise Maurice Freund.
Pour cet homme intimement lié à l’Afrique, au désert et à ses populations, la destination « Mauritanie » est plus qu’un produit, c’est un espoir.
Celui de maintenir, de continuer à rendre accessible l’expérience du désert, sa beauté sa spiritualité, pouvoir jouir dans la nuit saharienne de ce ciel aux milles étoiles.
Ce désert si inspirant, celui de Pierre Loti : « Son immensité prime tout, agrandit tout, et, en sa présence, la mesquinerie des êtres s’oublie ». Celui de Théodore Monod « Le désert appartient à ces paysages capables de faire naître en vous certaines interrogations » et de tant d’autres encore.