La Fédération Française des Ports de Plaisance a organisé le 10 novembre, son 5ème colloque, au Palais du Luxembourg à Paris avec pour thème : L’Europe.
« Longtemps ignorée, la plaisance représente aujourd’hui une force économique et sociale reconnue grâce au professionnalisme des différents acteurs, à la participation efficace des partenaires et à la qualité des travaux produits par la Fédération. » explique Serge PALLARES président de la Fédération Française des ports de plaisance (FFPP) dans un communiqué.
Avec ses 5.000 ports de plaisance, ses 1.500.000 anneaux et sa flotte de 6.000.000 de bateaux, l’Europe de la plaisance détient un réel impact sur l’économie. Les ports de plaisance européens comptent actuellement 45.000 emplois directs et pourraient en induire pas moins de 180.000 supplémentaires.
Le positionnement français
Dans un marché mondial de la plaisance en croissance, la France conforte en 2005 sa position de leader en Europe. L’ensemble des différents métiers de la filière nautique (constructeurs, motoristes, équipementiers, négoce et maintenance, loueurs, sports de glisse et de pleine nature, services) représente plus de 11.500 entreprises et structures associatives, 46.000 salariés et 2.8 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2004.
Le parc total de bateaux à des fins de loisirs et de tourisme constitue une flotte active de l’ordre de 442.000 bateaux, dont 122.000 bateaux de plus de 6 m et 300.000 bateaux de moins de 6 m, avec une augmentation nette qui a été estimée pour les dix ans à venir à + 10.000 unités par an compte tenu des disparitions, dont 50% de moins de 6 m.
Grand nombre d’équipements portuaires
Avec 166.000 places dans 370 ports et 60.000 en mouillages organisés (ce qui porte à 226.000 places la capacité d’accueil à flot actuelle pour le littoral maritime métropolitain), le littoral français est l’un des littoraux qui dispose du plus grand nombre d’équipements portuaires par rapport à l’ensemble des pays de l’Union Européenne.
Il faut ajouter à cela les dépenses d’escale des plaisanciers français au niveau national représentent un total de l’ordre de 200 millions d’euros injectés dans l’économie locale, pour des séjours de 1.5 à 2 nuits en moyenne et des dépenses de l’ordre de 150 € par nuit et par bateau. Les dépenses des plaisanciers étrangers ont été estimées à 60 M €.
Le manque de capacité d’accueil provoque une pression quasi généralisée de la demande sur les différentes façades maritimes et constitue à terme un frein au développement de l’ensemble de la filière nautique.
54.000 places manquantes
Une étude stratégique sur les capacités d’accueil dans les ports maritimes en France métropolitaine, conduite par Odit France en partenariat avec la FIN, la FFPP et la DTMPL en 2002/2003 a mis en évidence le déséquilibre entre une flotte en croissance régulière (croissance qui se confirme en 2004 : + de 4.9 % d’immatriculations en 2004 par rapport à 2003, réparties en + 11.2 % pour la voile et + 3.7 % pour le moteur - Source FIN) et une offre portuaire qui, sauf exception, est saturée.
Le nombre de places manquantes a été estimé à 54.000 places pour l’ensemble du littoral; la demande est particulièrement vive sur le littoral Méditerranée Est (Provence - Côte d’azur) et sur le littoral atlantique.
Ports de Plaisance dans l’Union Européenne
De nombreux pays européens comme le Portugal, la Croatie ou encore le Monténégro mettent en place des projets d’extension pour répondre à cette demande croissante.
De plus en plus, les plaisanciers élargissent leurs zones de navigation et se rendent dans d’autres pays européens où ils constatent que les pratiques et réglementations qu’ils sont tenus de respecter en escale ou en stationnement, diffèrent singulièrement de l’un à l’autre.
Les implications juridiques, administratives et fiscales sont nombreuses et divergentes et l’Union Européenne n’a pas encore défini de règles communes.
Les ports de plaisance jouent également un rôle important dans la protection de l’environnement, ils participent aux objectifs de développement durable. Là aussi une harmonisation au niveau européen est souhaitable.
La Fédération Française des Ports de Plaisance a ainsi orienté cette 5ème journée sur une réflexion européenne organisée en deux tables rondes suivies de débats.
Euromarina, Fédération Européenne des Ports de Plaisancedont la vocation est d’être un relais efficace entre les instances européennes et les Ports de Plaisance d’Europe, apportera son soutien à la FFPP.
Source Fédération Française des Ports de Plaisance
« Longtemps ignorée, la plaisance représente aujourd’hui une force économique et sociale reconnue grâce au professionnalisme des différents acteurs, à la participation efficace des partenaires et à la qualité des travaux produits par la Fédération. » explique Serge PALLARES président de la Fédération Française des ports de plaisance (FFPP) dans un communiqué.
Avec ses 5.000 ports de plaisance, ses 1.500.000 anneaux et sa flotte de 6.000.000 de bateaux, l’Europe de la plaisance détient un réel impact sur l’économie. Les ports de plaisance européens comptent actuellement 45.000 emplois directs et pourraient en induire pas moins de 180.000 supplémentaires.
Le positionnement français
Dans un marché mondial de la plaisance en croissance, la France conforte en 2005 sa position de leader en Europe. L’ensemble des différents métiers de la filière nautique (constructeurs, motoristes, équipementiers, négoce et maintenance, loueurs, sports de glisse et de pleine nature, services) représente plus de 11.500 entreprises et structures associatives, 46.000 salariés et 2.8 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2004.
Le parc total de bateaux à des fins de loisirs et de tourisme constitue une flotte active de l’ordre de 442.000 bateaux, dont 122.000 bateaux de plus de 6 m et 300.000 bateaux de moins de 6 m, avec une augmentation nette qui a été estimée pour les dix ans à venir à + 10.000 unités par an compte tenu des disparitions, dont 50% de moins de 6 m.
Grand nombre d’équipements portuaires
Avec 166.000 places dans 370 ports et 60.000 en mouillages organisés (ce qui porte à 226.000 places la capacité d’accueil à flot actuelle pour le littoral maritime métropolitain), le littoral français est l’un des littoraux qui dispose du plus grand nombre d’équipements portuaires par rapport à l’ensemble des pays de l’Union Européenne.
Il faut ajouter à cela les dépenses d’escale des plaisanciers français au niveau national représentent un total de l’ordre de 200 millions d’euros injectés dans l’économie locale, pour des séjours de 1.5 à 2 nuits en moyenne et des dépenses de l’ordre de 150 € par nuit et par bateau. Les dépenses des plaisanciers étrangers ont été estimées à 60 M €.
Le manque de capacité d’accueil provoque une pression quasi généralisée de la demande sur les différentes façades maritimes et constitue à terme un frein au développement de l’ensemble de la filière nautique.
54.000 places manquantes
Une étude stratégique sur les capacités d’accueil dans les ports maritimes en France métropolitaine, conduite par Odit France en partenariat avec la FIN, la FFPP et la DTMPL en 2002/2003 a mis en évidence le déséquilibre entre une flotte en croissance régulière (croissance qui se confirme en 2004 : + de 4.9 % d’immatriculations en 2004 par rapport à 2003, réparties en + 11.2 % pour la voile et + 3.7 % pour le moteur - Source FIN) et une offre portuaire qui, sauf exception, est saturée.
Le nombre de places manquantes a été estimé à 54.000 places pour l’ensemble du littoral; la demande est particulièrement vive sur le littoral Méditerranée Est (Provence - Côte d’azur) et sur le littoral atlantique.
Ports de Plaisance dans l’Union Européenne
De nombreux pays européens comme le Portugal, la Croatie ou encore le Monténégro mettent en place des projets d’extension pour répondre à cette demande croissante.
De plus en plus, les plaisanciers élargissent leurs zones de navigation et se rendent dans d’autres pays européens où ils constatent que les pratiques et réglementations qu’ils sont tenus de respecter en escale ou en stationnement, diffèrent singulièrement de l’un à l’autre.
Les implications juridiques, administratives et fiscales sont nombreuses et divergentes et l’Union Européenne n’a pas encore défini de règles communes.
Les ports de plaisance jouent également un rôle important dans la protection de l’environnement, ils participent aux objectifs de développement durable. Là aussi une harmonisation au niveau européen est souhaitable.
La Fédération Française des Ports de Plaisance a ainsi orienté cette 5ème journée sur une réflexion européenne organisée en deux tables rondes suivies de débats.
Euromarina, Fédération Européenne des Ports de Plaisancedont la vocation est d’être un relais efficace entre les instances européennes et les Ports de Plaisance d’Europe, apportera son soutien à la FFPP.
Source Fédération Française des Ports de Plaisance
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Des retombées touristiques conséquentes
Escales
En moyenne 1.5 à 4 visiteurs (avec nuitées) dans le port
Dépenses de 175 € par bateau de moyenne taille et par nuit
(Fortes variations en fonction de la zone de navigation, des services portuaires/touristiques ou le type de bateaux)
Dépenses des non résidents
Dans les ports de zone touristique, plus de 70% des plaisanciers ne sont pas résidents. Ils sont locataires ou propriétaires de résidences secondaires attirés par l’offre et l’environnement nautique.
Dépenses des visiteurs étrangers
1.800 € / bateau
30.000 € / bateau (yacht sup. 24m)
(Valeur moyenne, coefficient multiplicateur de 1.5 à 3 selon la zone)
Lieu de visite pour 80% des familles résidentes dans la ville où se trouve le port.
Source : Afit FR – Euromarina
Escales
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Dépenses de 175 € par bateau de moyenne taille et par nuit
(Fortes variations en fonction de la zone de navigation, des services portuaires/touristiques ou le type de bateaux)
Dépenses des non résidents
Dans les ports de zone touristique, plus de 70% des plaisanciers ne sont pas résidents. Ils sont locataires ou propriétaires de résidences secondaires attirés par l’offre et l’environnement nautique.
Dépenses des visiteurs étrangers
1.800 € / bateau
30.000 € / bateau (yacht sup. 24m)
(Valeur moyenne, coefficient multiplicateur de 1.5 à 3 selon la zone)
Lieu de visite pour 80% des familles résidentes dans la ville où se trouve le port.
Source : Afit FR – Euromarina