Hier matin, British Airways a fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de faire valoir son droit de préemption sur les 13,41 % que deux actionnaires, BBVA (6,42%) et Logista 6,99% mettaient sur le marché.
Du coup, la caisse d’épargne espagnole Caja Madrid en rachetant ces parts est en passe de revenir avec 23%, le premier actionnaire de la compagnie Iberia. Cette annonce a eu un effet immédiat à la baisse sur la valeur de l’action au point que les autorités boursières ont du suspendre le cours d’Iberia.
Cette montée en puissance de l’organisme bancaire espagnol arrive juste derrière l’offre de dernière minute présentée la semaine dernière par un autre groupe espagnol, Gala Capital, qui regroupe plusieurs fonds d’investissements ibériques et arrive avec la mission « patriotique » de garder une Iberia espagnole, associée à Juan José Hidalgo, le patron d‘Air Europa. Une initiative qui a été accueillie avec bienveillance par les autorités espagnoles.
Du coup, la caisse d’épargne espagnole Caja Madrid en rachetant ces parts est en passe de revenir avec 23%, le premier actionnaire de la compagnie Iberia. Cette annonce a eu un effet immédiat à la baisse sur la valeur de l’action au point que les autorités boursières ont du suspendre le cours d’Iberia.
Cette montée en puissance de l’organisme bancaire espagnol arrive juste derrière l’offre de dernière minute présentée la semaine dernière par un autre groupe espagnol, Gala Capital, qui regroupe plusieurs fonds d’investissements ibériques et arrive avec la mission « patriotique » de garder une Iberia espagnole, associée à Juan José Hidalgo, le patron d‘Air Europa. Une initiative qui a été accueillie avec bienveillance par les autorités espagnoles.
British Airways ne perd pas le Sud...
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Dans la foulée, British Airways faisait savoir par l’intermédiaire de son directeur financier qu’elle allait commencer à discuter avec Caja Madrid et qu’elle tenait à préserver les meilleures relations possibles avec Iberia.
Il est vrai que BA a d’autres soucis à l’heure actuelle que de préserver une alliance européenne. L’ouverture prochaine de son bastion d’Heathrow à la concurrence sur l’axe transatlantique modifie ses priorités.
La compagnie a fait savoir récemment que le projet d’alliance avec American Airlines était à nouveau un sujet à étudier de près. A l’interne aussi, le projet de rachat d’Iberia a soulevé des protestations alors que le marché asiatique, en plein boom, était considéré comme un meilleur terrain d’investissements.
Quant à garder les meilleures relations possibles avec Iberia, on peut en douter lorsque, dans la foulée, British Airways annoncé ouvrir dès le printemps 2008 un Heathrow-Malaga, des Gatwick-Alicante, Gibraltar, Ibiza, Palma et Malaga et un London City-Barcelone.
Il est vrai que BA a d’autres soucis à l’heure actuelle que de préserver une alliance européenne. L’ouverture prochaine de son bastion d’Heathrow à la concurrence sur l’axe transatlantique modifie ses priorités.
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