A quel niveau se situera le baril à la fin de l’année ? La baisse très récente qui fait repasser le baril sous les 130 dollars va-t-elle s’accentuer ou bien atteindra-t-il plutôt les 200 dollars comme le prédisent certains économistes ? Allez savoir !
Toujours est-il que la surcharge carburant a doublé par rapport à l’hiver dernier.
Exemple le coût d’achat d’un siège sur Mombasa était de 495 euros pour African Safari Club l’hiver dernier, il sera de 800 euros cette saison.
Eric Landry, le responsable français du groupe kenyan regrette d’ailleurs l’absence de charter sur cette destination en pleine relance. Et de prendre l’exemple de ASC en Grande-Bretagne où la surcharge carburant sur vol de la compagnie Monarch est largement inférieure…
Et s’il n’y avait que le transport aérien qui augmentait ! Mais la hausse des denrées alimentaires, la hausse du prix de l’essence pour le transport terrestre sont autant d’éléments qui se répercutent dans les cotations.
Toujours est-il que la surcharge carburant a doublé par rapport à l’hiver dernier.
Exemple le coût d’achat d’un siège sur Mombasa était de 495 euros pour African Safari Club l’hiver dernier, il sera de 800 euros cette saison.
Eric Landry, le responsable français du groupe kenyan regrette d’ailleurs l’absence de charter sur cette destination en pleine relance. Et de prendre l’exemple de ASC en Grande-Bretagne où la surcharge carburant sur vol de la compagnie Monarch est largement inférieure…
Et s’il n’y avait que le transport aérien qui augmentait ! Mais la hausse des denrées alimentaires, la hausse du prix de l’essence pour le transport terrestre sont autant d’éléments qui se répercutent dans les cotations.
Pas de prix d’appel sous la barre psychologique des 1000 euros...
Résultat : les coûts de fabrication des voyages augmentent substantiellement pour la prochaine saison. Exemple : le circuit Vision thai, en 7 jours proposé par Voyageurs Associés. Vendu cet été à 945 euros au départ de Paris, il passera à 1320 euros à partir du 1er novembre .
« Sur les 1320 euros, il y a 406 euros de charges et taxes diverses », enrage Jacky Pilo qui estime les augmentations de prix sur l’Asie à 30% sur le ttc. « Les hôtels de Phuket demandent tous des tarifs en hausse de 3 à 8%. Sur les circuits, la hausse réclamée par les réceptifs se situe entre 20 et 25% ».
Autrement dit, sur un circuit d’une semaine, l’augmentation se monte à 150 euros. Même si les tarifs n’avaient pas augmenté depuis quatre ans en Thaïlande, le réajustement aura des conséquences importantes sur les inscriptions.
« Il sera impossible de faire des prix d’appel en dessous de la barre psychologique des 1000 euros », estime Jacky Pilo qui envisage de faire monter en gamme sa production pour toucher une clientèle à fort pouvoir d’achat.
Du côté de l’Amérique latine, les coûts de fabrication augmentent de 15 à 20%. « Il y a une inflation considérable sur cette partie du monde », estime Colette Viera da Silva, la présidente de Croisitour. L’attrait de la nouveauté pour cette zone du monde qui reste encore méconnue par le touriste moyen aura-t-il le dessus sur le coût du voyage ? Colette Viera da Silva veut y croire.
Chez Jetset, si on confirme la hausse des prestations terrestres en Amérique latine, le TO veut jouer à fond la baisse du dollar - monnaie utilisée pour les achats dans cette région du monde - pour atténuer quelque peu les augmentations.
« Sur les 1320 euros, il y a 406 euros de charges et taxes diverses », enrage Jacky Pilo qui estime les augmentations de prix sur l’Asie à 30% sur le ttc. « Les hôtels de Phuket demandent tous des tarifs en hausse de 3 à 8%. Sur les circuits, la hausse réclamée par les réceptifs se situe entre 20 et 25% ».
Autrement dit, sur un circuit d’une semaine, l’augmentation se monte à 150 euros. Même si les tarifs n’avaient pas augmenté depuis quatre ans en Thaïlande, le réajustement aura des conséquences importantes sur les inscriptions.
« Il sera impossible de faire des prix d’appel en dessous de la barre psychologique des 1000 euros », estime Jacky Pilo qui envisage de faire monter en gamme sa production pour toucher une clientèle à fort pouvoir d’achat.
Du côté de l’Amérique latine, les coûts de fabrication augmentent de 15 à 20%. « Il y a une inflation considérable sur cette partie du monde », estime Colette Viera da Silva, la présidente de Croisitour. L’attrait de la nouveauté pour cette zone du monde qui reste encore méconnue par le touriste moyen aura-t-il le dessus sur le coût du voyage ? Colette Viera da Silva veut y croire.
Chez Jetset, si on confirme la hausse des prestations terrestres en Amérique latine, le TO veut jouer à fond la baisse du dollar - monnaie utilisée pour les achats dans cette région du monde - pour atténuer quelque peu les augmentations.
« Les prix des hôtels ont flambé ! »
La baisse du dollar, c’est aussi ce qui va permettre d’atténuer les hausses de prix aux Etats-Unis. Jetset qui commence à travailler sur la prochaine brochure qui sortira en janvier prévoit une stabilisation des prix, « voire des baisses de prix sur certains produits ».
Quelques hausses aussi au coup par coup comme ce séjour multi activités dans une auberge canadienne qui sera vendu 5% plus cher que l’année dernière.
Mais au global, la facture sera néanmoins douloureuse pour le client avec la surcharge carburant qui dépasse désormais les 300 euros.
Autre sujet d’inquiétude, Dubai et Oman où, après Colette Viera da Silva, « les prix des hôtels ont flambé même s’ils peuvent varier énormément au coup par coup, en fonction de l’offre et de la demande ».
Du côté du moyen courrier, la hausse sera plus atténuée. « Entre 5 et 10% en fonction des destinations et des produits proposés», estime Georges Viallard, le directeur de la production de Fram.
Et puis certains producteurs vont rogner sur leurs marges pour maintenir les prix. C’est le pari de APVF. « Nous partons à la reconquête des clients qui se sont tournés vers l’internet. Il faut absolument que nos prix soient attractifs. Nous allons donc nous serrer la ceinture pour y arriver », explique Christian Orofino, le directeur général.
Sur les voyages proposés avec transport (40% de la production), la hausse mécanique liée aux surcharges carburant s’appliquera mais sur le reste de la production, vendu sans transport, « à prix d’achat égal, certains voyages pourraient même être moins chers que l’hiver dernier ».
Une petite dose d’optimisme dans ce monde cruel, cela ne fait pas de mal !
Quelques hausses aussi au coup par coup comme ce séjour multi activités dans une auberge canadienne qui sera vendu 5% plus cher que l’année dernière.
Mais au global, la facture sera néanmoins douloureuse pour le client avec la surcharge carburant qui dépasse désormais les 300 euros.
Autre sujet d’inquiétude, Dubai et Oman où, après Colette Viera da Silva, « les prix des hôtels ont flambé même s’ils peuvent varier énormément au coup par coup, en fonction de l’offre et de la demande ».
Du côté du moyen courrier, la hausse sera plus atténuée. « Entre 5 et 10% en fonction des destinations et des produits proposés», estime Georges Viallard, le directeur de la production de Fram.
Et puis certains producteurs vont rogner sur leurs marges pour maintenir les prix. C’est le pari de APVF. « Nous partons à la reconquête des clients qui se sont tournés vers l’internet. Il faut absolument que nos prix soient attractifs. Nous allons donc nous serrer la ceinture pour y arriver », explique Christian Orofino, le directeur général.
Sur les voyages proposés avec transport (40% de la production), la hausse mécanique liée aux surcharges carburant s’appliquera mais sur le reste de la production, vendu sans transport, « à prix d’achat égal, certains voyages pourraient même être moins chers que l’hiver dernier ».
Une petite dose d’optimisme dans ce monde cruel, cela ne fait pas de mal !