''A Nice, la concurrence ne nous fait aucun cadeau. Il n’y aura toutefois pas de licenciements, seulement des départs volontaires...''
TourMaG.com - Quel est le poids d’Air France à Nice Côte d’Azur ?
Fréderic Babu - "On emploie 800 salariés auxquels il faut rajouter les 250 salariés du centre informatique d’Air France à Sophia Antipolis, à ce titre on figure parmi les plus gros employeurs privés du département.
A Nice, on traite 2,6 millions de passagers soit un peu moins du tiers du trafic de Nice Côte d’Azur.
Et si le trafic de l’aéroport enregistre un recul de 4,5 % en 2009, nous chutons de 5,5 % avec une érosion sévère du chiffre d’affaires en raison de la défection de la clientèle business.
L’heure est grave. Le chiffre d’affaires du groupe plonge de 20 % Il va falloir faire des économies."
Fréderic Babu - "On emploie 800 salariés auxquels il faut rajouter les 250 salariés du centre informatique d’Air France à Sophia Antipolis, à ce titre on figure parmi les plus gros employeurs privés du département.
A Nice, on traite 2,6 millions de passagers soit un peu moins du tiers du trafic de Nice Côte d’Azur.
Et si le trafic de l’aéroport enregistre un recul de 4,5 % en 2009, nous chutons de 5,5 % avec une érosion sévère du chiffre d’affaires en raison de la défection de la clientèle business.
L’heure est grave. Le chiffre d’affaires du groupe plonge de 20 % Il va falloir faire des économies."
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TourMaG.com - Quelles mesures sont envisagées à Nice ?
Fréderic Babu - "A Nice, la concurrence ne nous fait aucun cadeau.
Il n’y aura toutefois pas de licenciements, seulement des départs volontaires. Pour fidéliser la clientèle nous mettons en place sur nos courts courriers un nouveau siège plus léger de 40 % avec un espace accru pour les jambes de 5 cm.
Au confort on ajoute une gamme tarifaire plus flexible. Vers Paris (Orly et Roissy), on maintient nos 26 vols par jour et notre partenaire KLM porte à quatre vols quotidiens la desserte d’Amsterdam.
On s’appuie également sur nos partenaires comme Delta Airlines pour le Nice-New York et Baboo sur le Nice-Genève On conserve à niveau notre offre aérienne.
C’est un message fort à nos concurrents. Enfin notre offre moyen courrier et longs courriers est renforcée avec la mise en service d’un second A380 sur Johannesburg.
Sur Paris-New York le géant des airs assure 6 vols quotidiens et il est de plus en plus rempli."
Fréderic Babu - "A Nice, la concurrence ne nous fait aucun cadeau.
Il n’y aura toutefois pas de licenciements, seulement des départs volontaires. Pour fidéliser la clientèle nous mettons en place sur nos courts courriers un nouveau siège plus léger de 40 % avec un espace accru pour les jambes de 5 cm.
Au confort on ajoute une gamme tarifaire plus flexible. Vers Paris (Orly et Roissy), on maintient nos 26 vols par jour et notre partenaire KLM porte à quatre vols quotidiens la desserte d’Amsterdam.
On s’appuie également sur nos partenaires comme Delta Airlines pour le Nice-New York et Baboo sur le Nice-Genève On conserve à niveau notre offre aérienne.
C’est un message fort à nos concurrents. Enfin notre offre moyen courrier et longs courriers est renforcée avec la mise en service d’un second A380 sur Johannesburg.
Sur Paris-New York le géant des airs assure 6 vols quotidiens et il est de plus en plus rempli."
TourMaG.com - Où en est le projet Mimosas dévoilé en début d’année ?
Fréderic Babu - "Pour l’instant on poursuit les études pour être prêt le moment venu à contrer l’arrivée de low cost comme Easyjet et Ryanair sur nos transversales.
On ne peut rien dire de plus si ce n’est que nous utiliserons des appareils basés à Nice de la filiale Transavia.
Elle mettra en service des lignes en fonction de l’évolution de la concurrence. Mais rien n’est décidé à l’heure actuelle. Il faudra toutefois être réactif."
Fréderic Babu - "Pour l’instant on poursuit les études pour être prêt le moment venu à contrer l’arrivée de low cost comme Easyjet et Ryanair sur nos transversales.
On ne peut rien dire de plus si ce n’est que nous utiliserons des appareils basés à Nice de la filiale Transavia.
Elle mettra en service des lignes en fonction de l’évolution de la concurrence. Mais rien n’est décidé à l’heure actuelle. Il faudra toutefois être réactif."
L'information dévoilée par La Tribune fin janvier se confirme : Air France prépare bel et bien un projet de desserte domestique low cost avec sa compagnie Transavia.com au départ de Nice.
Baptisé Mimosa, le projet y envisage un hub de Transavia pour remplacer les dessertes régionales assurées actuellement par Britair et Regional.
La pertinence de cette stratégie pourrait d'autant plus s'avérer payante que la Sncf pourrait supprimer certaines relations TGV déficitaires.
Mais alors du coup, Mimosa pourrait être un enterrement de première classe pour le projet de compagnie "Air Nice" qui caressait justement la perspective d'exploiter des créneaux peu ou pas desservis...
Baptisé Mimosa, le projet y envisage un hub de Transavia pour remplacer les dessertes régionales assurées actuellement par Britair et Regional.
La pertinence de cette stratégie pourrait d'autant plus s'avérer payante que la Sncf pourrait supprimer certaines relations TGV déficitaires.
Mais alors du coup, Mimosa pourrait être un enterrement de première classe pour le projet de compagnie "Air Nice" qui caressait justement la perspective d'exploiter des créneaux peu ou pas desservis...