Une activité très profitable à l'ensemble des régions du Québec
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La pratique du quad et de la motoneige est une activité très profitable à l'ensemble des régions du Québec. Voilà l'essence du message qu'a livré cette semaine la ministre du Tourisme, Françoise Gauthier, à l'occasion de la présentation des résultats d'une importante étude sur l'impact économique de la pratique touristique des véhicules hors-route (VHR) au Québec.
Visiblement fière du travail accompli, la ministre a déclaré que «les résultats de cette étude viennent confirmer l'apport essentiel de la pratique du quad et de la motoneige à l'économie québécoise», précisant du même souffle que «ces deux activités contribuent de façon significative à la création de milliers d'emplois, au produit intérieur brut du Québec ainsi qu'aux revenus fiscaux et parafiscaux des deux paliers de gouvernement».
Menée auprès de quelque 4 700 répondants, cette étude se distingue de celles réalisées antérieurement puisqu'elle porte précisément sur la pratique touristique du VHR. Elle concerne donc exclusivement les déplacements qui ont amené une personne majeure à plus de 80 km de son domicile.
Un demi-million d'adeptes touristiques du VHR
Elle a permis d'évaluer qu'un demi-million d'adeptes touristiques du VHR qui ont dépensé un total de 1,3 milliard de dollars au Québec en 2004-2005.
De ce montant, 724 M $ sont attribuables aux dépenses touristiques effectuées pendant le déplacement (restauration, hébergement, carburant, magasinage, etc.) et 590 M $ aux dépenses fixes effectuées avant le déplacement (véhicule, entretien et réparation, assurances, immatriculation, etc.).
Les dépenses touristiques associées au VHR représentent 7,2 % de l'ensemble des dépenses touristiques au Québec et 19 % de celles hivernales.
Selon l'analyse de l'impact économique, l'activité du VHR a ainsi généré en 2004-2005 quelque chose comme 14 400 emplois directs et indirects, 793 M $ de PIB, dont 337 M $ pour le quad et 456 M $ pour la motoneige et 324 M $ de revenus fiscaux et parafiscaux.
L'étude démontre aussi l'importante contribution de la pratique du VHR aux recettes touristiques de même qu'à la vitalité économique régionale durant toute l'année. A cet égard, la ministre a déclaré que «la pratique du quad et de la motoneige permet aux entreprises touristiques, tels les établissements d'hébergement et de restauration, de poursuivre leurs activités durant la saison froide».
Selon les estimations du ministère du Tourisme, cette activité représente plus de 30 % de l'ensemble des dépenses touristiques hivernales dans 10 des 21 régions touristiques du Québec. C'est le cas de l'Abitibi-Témiscamingue, du Centre du Québec, de Charlevoix, de Chaudière-Appalaches, de la Gaspésie, de Lanaudière, des Laurentides, de la Mauricie, du Nord-du-Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La motoneige, un produit prioritaire
Rappelant que la motoneige est identifiée comme l'un des 14 produits touristiques prioritaires à l'intérieur de la Politique touristique du Québec, la ministre a tenu à expliquer que «la motoneige permet à l'offre touristique québécoise de se distinguer de celle des destinations concurrentes», soulignant par ailleurs, «qu'il s'agit d'une activité très populaire auprès de la clientèle internationale, une clientèle des plus lucratives».
En 2004-2005, ce produit touristique a attiré 33 400 motoneigistes récréotouristiques provenant de l'extérieur du Québec (6 800 du reste du Canada, 15 600 des Etats-Unis et 11 000 de l'Europe), soit 14 % de la clientèle motoneige.
En considérant qu'un motoneigiste nord-américain dépense annuellement, en moyenne, plus de 4 000 $ et un motoneigiste européen plus de 2 500 $ comparativement à 1 500 $ pour un Québécois, c'est dire toute l'importance de la clientèle internationale.
«L'étude nourrira la réflexion lors de la commission parlementaire sur les véhicules hors-route, qui débutera le 7 mars prochain. L'objectif premier de cette commission étant d'assurer la pérennité de la pratique de la motoneige et du quad, dans une perspective de développement durable et de cohabitation harmonieuse avec les populations locales», a conclu la ministre Gauthier.
Vous trouverez dans notre nouvelle rubrique Doc en Stock le détail de ces études
Visiblement fière du travail accompli, la ministre a déclaré que «les résultats de cette étude viennent confirmer l'apport essentiel de la pratique du quad et de la motoneige à l'économie québécoise», précisant du même souffle que «ces deux activités contribuent de façon significative à la création de milliers d'emplois, au produit intérieur brut du Québec ainsi qu'aux revenus fiscaux et parafiscaux des deux paliers de gouvernement».
Menée auprès de quelque 4 700 répondants, cette étude se distingue de celles réalisées antérieurement puisqu'elle porte précisément sur la pratique touristique du VHR. Elle concerne donc exclusivement les déplacements qui ont amené une personne majeure à plus de 80 km de son domicile.
Un demi-million d'adeptes touristiques du VHR
Elle a permis d'évaluer qu'un demi-million d'adeptes touristiques du VHR qui ont dépensé un total de 1,3 milliard de dollars au Québec en 2004-2005.
De ce montant, 724 M $ sont attribuables aux dépenses touristiques effectuées pendant le déplacement (restauration, hébergement, carburant, magasinage, etc.) et 590 M $ aux dépenses fixes effectuées avant le déplacement (véhicule, entretien et réparation, assurances, immatriculation, etc.).
Les dépenses touristiques associées au VHR représentent 7,2 % de l'ensemble des dépenses touristiques au Québec et 19 % de celles hivernales.
Selon l'analyse de l'impact économique, l'activité du VHR a ainsi généré en 2004-2005 quelque chose comme 14 400 emplois directs et indirects, 793 M $ de PIB, dont 337 M $ pour le quad et 456 M $ pour la motoneige et 324 M $ de revenus fiscaux et parafiscaux.
L'étude démontre aussi l'importante contribution de la pratique du VHR aux recettes touristiques de même qu'à la vitalité économique régionale durant toute l'année. A cet égard, la ministre a déclaré que «la pratique du quad et de la motoneige permet aux entreprises touristiques, tels les établissements d'hébergement et de restauration, de poursuivre leurs activités durant la saison froide».
Selon les estimations du ministère du Tourisme, cette activité représente plus de 30 % de l'ensemble des dépenses touristiques hivernales dans 10 des 21 régions touristiques du Québec. C'est le cas de l'Abitibi-Témiscamingue, du Centre du Québec, de Charlevoix, de Chaudière-Appalaches, de la Gaspésie, de Lanaudière, des Laurentides, de la Mauricie, du Nord-du-Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La motoneige, un produit prioritaire
Rappelant que la motoneige est identifiée comme l'un des 14 produits touristiques prioritaires à l'intérieur de la Politique touristique du Québec, la ministre a tenu à expliquer que «la motoneige permet à l'offre touristique québécoise de se distinguer de celle des destinations concurrentes», soulignant par ailleurs, «qu'il s'agit d'une activité très populaire auprès de la clientèle internationale, une clientèle des plus lucratives».
En 2004-2005, ce produit touristique a attiré 33 400 motoneigistes récréotouristiques provenant de l'extérieur du Québec (6 800 du reste du Canada, 15 600 des Etats-Unis et 11 000 de l'Europe), soit 14 % de la clientèle motoneige.
En considérant qu'un motoneigiste nord-américain dépense annuellement, en moyenne, plus de 4 000 $ et un motoneigiste européen plus de 2 500 $ comparativement à 1 500 $ pour un Québécois, c'est dire toute l'importance de la clientèle internationale.
«L'étude nourrira la réflexion lors de la commission parlementaire sur les véhicules hors-route, qui débutera le 7 mars prochain. L'objectif premier de cette commission étant d'assurer la pérennité de la pratique de la motoneige et du quad, dans une perspective de développement durable et de cohabitation harmonieuse avec les populations locales», a conclu la ministre Gauthier.
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