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Quad et motoneige au Canada : attention aux dérapages !

des activités touristiques de 1er plan pour le Québec


Alors que la pratique de la moto neige et du quad sont de plus en plus contestées au Canada et qu'une commission parlementaire sur les véhicules hors-route débutera ce mardi 7 mars, une étude gouvernementale vient fort à propos rappeler l'importance de cette activité pour l'économie touristique de la "Belle Province".


Rédigé par La Rédaction - redaction@tourmag.com le Jeudi 2 Mars 2006

Une activité très profitable à l'ensemble des régions du Québec
Une activité très profitable à l'ensemble des régions du Québec
La pratique du quad et de la motoneige est une activité très profitable à l'ensemble des régions du Québec. Voilà l'essence du message qu'a livré cette semaine la ministre du Tourisme, Françoise Gauthier, à l'occasion de la présentation des résultats d'une importante étude sur l'impact économique de la pratique touristique des véhicules hors-route (VHR) au Québec.

Visiblement fière du travail accompli, la ministre a déclaré que «les résultats de cette étude viennent confirmer l'apport essentiel de la pratique du quad et de la motoneige à l'économie québécoise», précisant du même souffle que «ces deux activités contribuent de façon significative à la création de milliers d'emplois, au produit intérieur brut du Québec ainsi qu'aux revenus fiscaux et parafiscaux des deux paliers de gouvernement».

Menée auprès de quelque 4 700 répondants, cette étude se distingue de celles réalisées antérieurement puisqu'elle porte précisément sur la pratique touristique du VHR. Elle concerne donc exclusivement les déplacements qui ont amené une personne majeure à plus de 80 km de son domicile.

Un demi-million d'adeptes touristiques du VHR

Elle a permis d'évaluer qu'un demi-million d'adeptes touristiques du VHR qui ont dépensé un total de 1,3 milliard de dollars au Québec en 2004-2005.

De ce montant, 724 M $ sont attribuables aux dépenses touristiques effectuées pendant le déplacement (restauration, hébergement, carburant, magasinage, etc.) et 590 M $ aux dépenses fixes effectuées avant le déplacement (véhicule, entretien et réparation, assurances, immatriculation, etc.).

Les dépenses touristiques associées au VHR représentent 7,2 % de l'ensemble des dépenses touristiques au Québec et 19 % de celles hivernales.
Selon l'analyse de l'impact économique, l'activité du VHR a ainsi généré en 2004-2005 quelque chose comme 14 400 emplois directs et indirects, 793 M $ de PIB, dont 337 M $ pour le quad et 456 M $ pour la motoneige et 324 M $ de revenus fiscaux et parafiscaux.

L'étude démontre aussi l'importante contribution de la pratique du VHR aux recettes touristiques de même qu'à la vitalité économique régionale durant toute l'année. A cet égard, la ministre a déclaré que «la pratique du quad et de la motoneige permet aux entreprises touristiques, tels les établissements d'hébergement et de restauration, de poursuivre leurs activités durant la saison froide».

Selon les estimations du ministère du Tourisme, cette activité représente plus de 30 % de l'ensemble des dépenses touristiques hivernales dans 10 des 21 régions touristiques du Québec. C'est le cas de l'Abitibi-Témiscamingue, du Centre du Québec, de Charlevoix, de Chaudière-Appalaches, de la Gaspésie, de Lanaudière, des Laurentides, de la Mauricie, du Nord-du-Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La motoneige, un produit prioritaire

Rappelant que la motoneige est identifiée comme l'un des 14 produits touristiques prioritaires à l'intérieur de la Politique touristique du Québec, la ministre a tenu à expliquer que «la motoneige permet à l'offre touristique québécoise de se distinguer de celle des destinations concurrentes», soulignant par ailleurs, «qu'il s'agit d'une activité très populaire auprès de la clientèle internationale, une clientèle des plus lucratives».

En 2004-2005, ce produit touristique a attiré 33 400 motoneigistes récréotouristiques provenant de l'extérieur du Québec (6 800 du reste du Canada, 15 600 des Etats-Unis et 11 000 de l'Europe), soit 14 % de la clientèle motoneige.

En considérant qu'un motoneigiste nord-américain dépense annuellement, en moyenne, plus de 4 000 $ et un motoneigiste européen plus de 2 500 $ comparativement à 1 500 $ pour un Québécois, c'est dire toute l'importance de la clientèle internationale.

«L'étude nourrira la réflexion lors de la commission parlementaire sur les véhicules hors-route, qui débutera le 7 mars prochain. L'objectif premier de cette commission étant d'assurer la pérennité de la pratique de la motoneige et du quad, dans une perspective de développement durable et de cohabitation harmonieuse avec les populations locales», a conclu la ministre Gauthier.

Vous trouverez dans notre nouvelle rubrique Doc en Stock le détail de ces études

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Tags : amadeus
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Commentaires

1.Posté par Serge Moulière le 07/03/2006 09:38 | Alerter
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Ne souhaitant aucunément apparaître comme un écologiste "bien-pensant", je voudrais connaître la consommation horaire de ce type de véhicule et la pollution induite par ce type de pratique.
Loin d'être opposé à ces activités motorisées de plein-air, je suis toutefois étonné qu'un pays comme le Canada qui mise beaucoup de sa communication sur la préservation des espaces naturels, se trouve comme beaucoup de ses congénères, moins regardant lorsqu'il s'agit de ses in propres téreêts éconimiques.
That's life!

2.Posté par patrick francès le 07/03/2006 12:39 | Alerter
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votre titre n'est pas clair et plutôt ambigu. De quel dérapage parlez-vous ? Comme vous semblez manifestement - et logiquement- du côté des professionnels du tourisme, donc favorable au développement de ce loisir, doit on en déduire que le dérapage en question serait celui d'une commission parlementaire qui oserait mettre en avant les inconvénients éventuels de ce type de locomotion, notamment vis à vis de l'environnement sans parler des nuisances sonores qui en découlent ?

3.Posté par Daniel PETILLOT le 07/03/2006 16:29 | Alerter
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Il est vrai que le titre est ambigu ! Comment devons-nous l’interpréter ?
Quelles hypothèses devons nous retenir ? En voici quelques une...
Le dérapage vient du gouvernement :
En effet, celui-ci ne s’efforce t-il pas d’encaisser un maximum en
dépensant un minimum… n’oublions pas que ces activités très « juteuses »
ne sont possibles que grâce aux bénévoles qui entretiennent, balisent et
sécurisent les sentiers ainsi qu’aux propriétaires qui donnent les
droits d’accès en contrepartie de quelques avantages fiscaux.
Le dérapage vient des professionnels :
Avec l’engouement certain des européens et autres américains pour
ces sports récréatifs motorisés, nous assistons à une envolée des prix et
à l’arrivée de nombreux prestataires éphémères qui ne manquent pas de
déstabiliser encore un peu plus un marché déjà ébranlé (retard en début
de saison suite aux discussions « gouvernement / agriculteurs » puis
conditions climatiques « fantaisistes »).
Il serait peut-être également de bon ton que les professionnels évitent
les publicités mensongères et déplacées vantant des pratiques parfaitement
interdites par le législateur mais combien attirantes.
Le dérapage vient des pratiquants :
Force est de constater que les pratiquants, qu’ils soient nord-américains
ou européens, s’affranchissent de plus en plus du respect de la loi sur la
circulation des véhicules hors route au Québec : il ne faut pas oublier
que les vitesses sont limitées à 70 km/h pour les motoneiges et 50 km/h
pour les quads !
Réflexion sur la consommation et la pollution :
Pour répondre à la question posée, la consommation est effectivement
importante, pouvant atteindre plusieurs dizaines de litres aux 100 kms !
Cependant, il faut noter une volonté grandissante des constructeurs à
répondre aux contraintes écologiques par la mise en marché de produits
de plus en plus aboutis, avec les moteurs 4 temps injection notamment.
Bien sur il y a aussi le bruit, alors dans ces conditions quant allons nous
interdire la circulation des mobylettes et autres scooters ?
Conclusion :
Les acteurs économiques ont parfaitement conscience des obligations
à mettre en place pour éviter le dérapage ; seulement voilà, au Québec
comme ailleurs, si on n’oblige pas… chacun connaît la suite !

4.Posté par Daniel PETILLOT le 07/03/2006 16:33 | Alerter
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Il est vrai que le titre est ambigu ! Comment devons-nous l’interpréter ?
Quelles hypothèses devons nous retenir ? En voici quelques une...
Le dérapage vient du gouvernement :
En effet, celui-ci ne s’efforce t-il pas d’encaisser un maximum en
dépensant un minimum… n’oublions pas que ces activités très « juteuses »
ne sont possibles que grâce aux bénévoles qui entretiennent, balisent et
sécurisent les sentiers ainsi qu’aux propriétaires qui donnent les
droits d’accès en contrepartie de quelques avantages fiscaux.
Le dérapage vient des professionnels :
Avec l’engouement certain des européens et autres américains pour
ces sports récréatifs motorisés, nous assistons à une envolée des prix et
à l’arrivée de nombreux prestataires éphémères qui ne manquent pas de
déstabiliser encore un peu plus un marché déjà ébranlé (retard en début
de saison suite aux discussions « gouvernement / agriculteurs » puis
conditions climatiques « fantaisistes »).
Il serait peut-être également de bon ton que les professionnels évitent
les publicités mensongères et déplacées vantant des pratiques parfaitement
interdites par le législateur mais combien attirantes.
Le dérapage vient des pratiquants :
Force est de constater que les pratiquants, qu’ils soient nord-américains
ou européens, s’affranchissent de plus en plus du respect de la loi sur la
circulation des véhicules hors route au Québec : il ne faut pas oublier
que les vitesses sont limitées à 70 km/h pour les motoneiges et 50 km/h
pour les quads !
Réflexion sur la consommation et la pollution :
Pour répondre à la question posée, la consommation est effectivement
importante, pouvant atteindre plusieurs dizaines de litres aux 100 kms !
Cependant, il faut noter une volonté grandissante des constructeurs à
répondre aux contraintes écologiques par la mise en marché de produits
de plus en plus aboutis, avec les moteurs 4 temps injection notamment.
Bien sur il y a aussi le bruit, alors dans ces conditions quant allons nous
interdire la circulation des mobylettes et autres scooters ?
Conclusion :
Les acteurs économiques ont parfaitement conscience des obligations
à mettre en place pour éviter le dérapage ; seulement voilà, au Québec
comme ailleurs, si on n’oblige pas… chacun connaît la suite !


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