Le groupe Air France-KLM revendique de solides résultats financiers sur son exercice 2019, dont les grandes lignes ont été décryptées au siège du groupe, jeudi 20 novembre à Roissy-Charles de Gaulle.
Les recettes sont en hausse pour toutes les activités, et les coûts unitaires sont en baisse de 0,9% à change et carburant constants.
Le nombre de passagers transportés par les compagnies du groupe connaît aussi une belle croissance de 2,7% à 104,2 millions, un nouveau record.
Le résultat net annuel est néanmoins en baisse de 31% à 290 millions d’euros et le résultat d’exploitation recule de 19% à 1 141 millions d’euros.
Un résultat « marqué par un effet négatif de la facture pétrolière et la pression sur la recette unitaire du cargo », analyse Benjamin Smith, à la tête du groupe. « En 2019, nous avons renforcé nos fondamentaux pour devenir un champion européen, notamment à travers l’optimisation de la flotte et une confiance rétablie en interne », résume-t-il.
Activités par activités, l’intégralité des résultats financiers du groupe peut être consultée à cette adresse.
Les recettes sont en hausse pour toutes les activités, et les coûts unitaires sont en baisse de 0,9% à change et carburant constants.
Le nombre de passagers transportés par les compagnies du groupe connaît aussi une belle croissance de 2,7% à 104,2 millions, un nouveau record.
Le résultat net annuel est néanmoins en baisse de 31% à 290 millions d’euros et le résultat d’exploitation recule de 19% à 1 141 millions d’euros.
Un résultat « marqué par un effet négatif de la facture pétrolière et la pression sur la recette unitaire du cargo », analyse Benjamin Smith, à la tête du groupe. « En 2019, nous avons renforcé nos fondamentaux pour devenir un champion européen, notamment à travers l’optimisation de la flotte et une confiance rétablie en interne », résume-t-il.
Activités par activités, l’intégralité des résultats financiers du groupe peut être consultée à cette adresse.
Transavia toujours en grande forme
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Dans le détail, la filiale low-cost du groupe, Transavia, a comme prévu affiché un visage rayonnant sur l’année écoulée.
Alors que la compagnie peut maintenant développer sa flotte sans limite et qu’elle ouvre une nouvelle base à Montpellier, son trafic a gagné 4,8% à presque 17 millions de passagers. Le tout avec un chiffre d’affaires en hausse de 9,3% et des recettes unitaires qui gagnent 3%.
La marge opérationnelle est de 7,5% avec un résultat d’exploitation à 131 millions d’euros, en baisse de 14 millions d’euros par rapport à l’année dernière.
Et la low-cost du groupe veut continuer sur sa lancée en continuant à croître à un rythme soutenu de 10% en 2020.
Alors que la compagnie peut maintenant développer sa flotte sans limite et qu’elle ouvre une nouvelle base à Montpellier, son trafic a gagné 4,8% à presque 17 millions de passagers. Le tout avec un chiffre d’affaires en hausse de 9,3% et des recettes unitaires qui gagnent 3%.
La marge opérationnelle est de 7,5% avec un résultat d’exploitation à 131 millions d’euros, en baisse de 14 millions d’euros par rapport à l’année dernière.
Et la low-cost du groupe veut continuer sur sa lancée en continuant à croître à un rythme soutenu de 10% en 2020.
La satisfaction client au plus haut
Autre point de satisfaction pour la direction : la large hausse des indices de satisfaction clients (+15% NPS).
« Après une année 2018 difficile en termes d’efficacité opérationnelle, notre régularité est en hausse et notre ponctualité aussi, nous sommes classés en 7e position des grandes compagnies aériennes mondiales », décrypte Anne Rigail, la directrice générale d’Air France, vantant la stratégie de montée en gamme de la marque : nouveaux salons, renouvellement de la flotte, ré-ouverture d’une classe business sur les vols domestiques…
« Après une année 2018 difficile en termes d’efficacité opérationnelle, notre régularité est en hausse et notre ponctualité aussi, nous sommes classés en 7e position des grandes compagnies aériennes mondiales », décrypte Anne Rigail, la directrice générale d’Air France, vantant la stratégie de montée en gamme de la marque : nouveaux salons, renouvellement de la flotte, ré-ouverture d’une classe business sur les vols domestiques…
Le cargo tire le groupe à la baisse
D’un autre côté, les activités cargo ont tant sous-performé qu’elles déséquilibrent les résultats du groupe.
« C’est la première fois que le cargo impacte autant les résultats globaux. Sur le Q4, les recettes unitaires ont même reculé de 17%, et ce malgré une légère hausse des parts de marché d’Air France Cargo. C’est toute l’industrie qui est en recul », décrypte Frederic Gagey, directeur financier d’Air France-KLM.
« La hausse importante des capacités cargo en 2019 a conduit au pire trafic depuis 10 ans (…) avec une importante surcapacité notamment sur les routes Amérique du Nord », peut-on aussi lire dans les résultats financiers du groupe.
« C’est la première fois que le cargo impacte autant les résultats globaux. Sur le Q4, les recettes unitaires ont même reculé de 17%, et ce malgré une légère hausse des parts de marché d’Air France Cargo. C’est toute l’industrie qui est en recul », décrypte Frederic Gagey, directeur financier d’Air France-KLM.
« La hausse importante des capacités cargo en 2019 a conduit au pire trafic depuis 10 ans (…) avec une importante surcapacité notamment sur les routes Amérique du Nord », peut-on aussi lire dans les résultats financiers du groupe.
2020 : une facture carburant moins élevée
En 2020, la direction d’Air France-KLM veut poursuivre sa politique de rationalisation et de réduction des coûts unitaires avec un objectif de -1% à change et carburant constants.
« Nous allons optimiser plus notre flotte, nos cabines, notre réseau, notre modèle opérationnel… toutes les composantes clefs du groupe », explique Benjamin Smith.
Le groupe prévoit aussi un plan d’investissement de 3,6 milliards d’euros sur l’année en cours, avec une facture carburant attendue en baisse de 300 millions d’euros par rapport à 2019, à 5,2 milliards d’euros.
Des économies de carburants qui pourraient bien être effacées par la crise du coronavirus.
Alors qu’un retour au programme de vols normal n’est pas prévu avant au moins avril 2019, la compagnie tricolore estime déjà ses pertes entre 150 et 200 millions d’euros.
« Nous allons optimiser plus notre flotte, nos cabines, notre réseau, notre modèle opérationnel… toutes les composantes clefs du groupe », explique Benjamin Smith.
Le groupe prévoit aussi un plan d’investissement de 3,6 milliards d’euros sur l’année en cours, avec une facture carburant attendue en baisse de 300 millions d’euros par rapport à 2019, à 5,2 milliards d’euros.
Des économies de carburants qui pourraient bien être effacées par la crise du coronavirus.
Alors qu’un retour au programme de vols normal n’est pas prévu avant au moins avril 2019, la compagnie tricolore estime déjà ses pertes entre 150 et 200 millions d’euros.
La transformation de la flotte se poursuit
En 2020, Air France s’apprête à recevoir 5 nouveaux Airbus A350 (portant à 9 le nombre d’avions exploités par AF, qui a par ailleurs augmenté sa commande à 38 pièces), ainsi que 4 Boeing 787 (10 au total). Dans le même temps, la compagnie nationale dira adieu à tous ses Airbus A340 et ses ATR, et 2 Airbus A380 arrêteront aussi leur service. Le premier d’entre-eux vient d’être rendu à son loueur. Du côté du moyen-courrier, le premier Airbus A220 rejoindra la flotte à l’automne 2021. D’ici 2025, la direction prévoit que la moitié de sa flotte sera renouvelée.
En 2020, Air France s’apprête à recevoir 5 nouveaux Airbus A350 (portant à 9 le nombre d’avions exploités par AF, qui a par ailleurs augmenté sa commande à 38 pièces), ainsi que 4 Boeing 787 (10 au total). Dans le même temps, la compagnie nationale dira adieu à tous ses Airbus A340 et ses ATR, et 2 Airbus A380 arrêteront aussi leur service. Le premier d’entre-eux vient d’être rendu à son loueur. Du côté du moyen-courrier, le premier Airbus A220 rejoindra la flotte à l’automne 2021. D’ici 2025, la direction prévoit que la moitié de sa flotte sera renouvelée.