« Face à l’ultimatum de la SNCF, le Syndicat va vérifier les argumentations de la SNCF, réfléchir et analyser les raisons de cette prise de position violente »
Presque une semaine jour pour jour après la rencontre entre le Snav et la SNCF et l’ultimatum lancé par cette dernière, le président d’Afat Voyages avoue comprendre les raisons de cette « irritation ».
« Face à cette situation, ma position est pondérée. Il est assez normal que la SNCF s’inquiète du bon suivi de sa politique de prix. Et des frais trop élevés peuvent la rendre moins concurrentielle vis à vis de l’aérien. »
Tout comme il juge logique son argumentation expliquant qu’avec le maintien des commissions, il n’était pas nécessaire de prendre des frais supplémentaires.
Les entreprises ne veulent pas de vente en direct
Et de rappeler que le réseau Afat n’a donné aucune consigne de prise de frais à ses agences. « Nous leur avons donné toute la logistique et les outils et elles sont libres de compter ou non des frais. L’environnement de chaque agence étant totalement différent, il nous a semblé préférable d’opérer de la sorte. »
Mais ces dérapages dénoncés par la SNCF ne proviendraient que de quelques-uns et non de toute la profession. Et selon lui, il serait dommage d’en arriver à des mesures extrêmes.
« Le modèle économique dans lequel nous sommes est profitable aussi bien pour eux que pour nous. Il serait vraiment dommage de le casser. »
Y a t il une autre volonté derrière cette décision ? Jean Pierre Mas hésite encore. « Je ne crois pas à leur histoire de PME qui se sont plaintes. Quand à la vente en direct, elle ne correspond pas au besoin des entreprises. Elles ont besoin de conseil et de service, et ce n’est pas en gare qu’on les trouve. »
Le président d'Afat espère que ce conflit s’apaisera et que cette « irritation » ne sera que temporaire. « Je pense que la « mise au point » de Denis Wathier n’avait d’autre but que ramener certaines agences à la raison », précise-t-il.
Sur les réaction possibles du réseau de distribution, Jean Pierre Mas ne croit pas en un boycott de la compagnie.
« Le Snav a raison de réfléchir avant d’agir »
« Ce n’est pas possible de boycotter la SNCF. D’abord parce que cela fait partie de notre offre globale en tant qu’agence. Ensuite, il est impossible pour tout un tas de raison de basculer le trafic fer sur l’aérien. »
Le Snav aurait demandé le nom de ses agences qui pratiquent des frais abusifs. « Il faut réfléchir avant d’agir. Face à l’ultimatum de la SNCF, le Syndicat va vérifier les argumentations de la SNCF, réfléchir et analyser les raisons de cette prise de position violente. »
« Je pense que le sujet en sera débattu lors du prochain Conseil National du 7 juillet et je ne m’exprimerai pas dessus. Le Snav est désormais bien structuré et bien organisé et les décisions seront prises par les instances et non plus par les présidents de commission.»
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
« Face à cette situation, ma position est pondérée. Il est assez normal que la SNCF s’inquiète du bon suivi de sa politique de prix. Et des frais trop élevés peuvent la rendre moins concurrentielle vis à vis de l’aérien. »
Tout comme il juge logique son argumentation expliquant qu’avec le maintien des commissions, il n’était pas nécessaire de prendre des frais supplémentaires.
Les entreprises ne veulent pas de vente en direct
Et de rappeler que le réseau Afat n’a donné aucune consigne de prise de frais à ses agences. « Nous leur avons donné toute la logistique et les outils et elles sont libres de compter ou non des frais. L’environnement de chaque agence étant totalement différent, il nous a semblé préférable d’opérer de la sorte. »
Mais ces dérapages dénoncés par la SNCF ne proviendraient que de quelques-uns et non de toute la profession. Et selon lui, il serait dommage d’en arriver à des mesures extrêmes.
« Le modèle économique dans lequel nous sommes est profitable aussi bien pour eux que pour nous. Il serait vraiment dommage de le casser. »
Y a t il une autre volonté derrière cette décision ? Jean Pierre Mas hésite encore. « Je ne crois pas à leur histoire de PME qui se sont plaintes. Quand à la vente en direct, elle ne correspond pas au besoin des entreprises. Elles ont besoin de conseil et de service, et ce n’est pas en gare qu’on les trouve. »
Le président d'Afat espère que ce conflit s’apaisera et que cette « irritation » ne sera que temporaire. « Je pense que la « mise au point » de Denis Wathier n’avait d’autre but que ramener certaines agences à la raison », précise-t-il.
Sur les réaction possibles du réseau de distribution, Jean Pierre Mas ne croit pas en un boycott de la compagnie.
« Le Snav a raison de réfléchir avant d’agir »
« Ce n’est pas possible de boycotter la SNCF. D’abord parce que cela fait partie de notre offre globale en tant qu’agence. Ensuite, il est impossible pour tout un tas de raison de basculer le trafic fer sur l’aérien. »
Le Snav aurait demandé le nom de ses agences qui pratiquent des frais abusifs. « Il faut réfléchir avant d’agir. Face à l’ultimatum de la SNCF, le Syndicat va vérifier les argumentations de la SNCF, réfléchir et analyser les raisons de cette prise de position violente. »
« Je pense que le sujet en sera débattu lors du prochain Conseil National du 7 juillet et je ne m’exprimerai pas dessus. Le Snav est désormais bien structuré et bien organisé et les décisions seront prises par les instances et non plus par les présidents de commission.»
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com