Une nouvelle entrevue a été proposée par le premier ministre - Crédit photo : JLD
Perçus comme une victoire par les syndicats, les entretiens avec le Premier ministre n'ont pas convaincu les représentants du personnel.
Ce lundi 7 mai 2018, les responsables des principaux syndicats de la SNCF ont défilé à Matignon, et tous en sont ressortis avec la tête des mauvais jours.
"Nous n'avons pas été écoutés. Edouard Philippe a opposé une fin de non-recevoir à nos propositions, il reste campé sur ses positions" nous a confié un porte-parole Sud Rail. Même son de cloche du côté de la CGT qui annonce que "pour nous, la grève se poursuit".
Elle a d'ailleurs pris le décor de la Gare Montparnasse où 200 syndicalistes de Sud-Rail ont été reçus par un important contingent de CRS. L'accueil a été mouvementé, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.
Ce lundi 7 mai 2018, les responsables des principaux syndicats de la SNCF ont défilé à Matignon, et tous en sont ressortis avec la tête des mauvais jours.
"Nous n'avons pas été écoutés. Edouard Philippe a opposé une fin de non-recevoir à nos propositions, il reste campé sur ses positions" nous a confié un porte-parole Sud Rail. Même son de cloche du côté de la CGT qui annonce que "pour nous, la grève se poursuit".
Elle a d'ailleurs pris le décor de la Gare Montparnasse où 200 syndicalistes de Sud-Rail ont été reçus par un important contingent de CRS. L'accueil a été mouvementé, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.
DIRECT - Tentative d’envahissement de la Gare Montparnasse par 200 cheminots, les CRS interviennent et repousse les manifestants à l’extérieur. Situation tendue. pic.twitter.com/N1rUChD2xA
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 7 mai 2018
"Le gouvernement ne reviendra pas sur les grands principes" de la réforme
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Après les rendez-vous Edouard Philippe s'est exprimé "le gouvernement ne reviendra pas sur les grands principes, j'ai été très ferme et je l'assume.
Toutefois, la fermeté ne veut pas dire qu'il n'y a plus aucun sujet sur lequel discuter. Le texte ne changera pas fondamentalement, mais il peut encore être finalisé."
Le Premier ministre qui s'est engagé à investir tant dans les infrastructures que les hommes, a aussi annoncé "à partir de 2022, la SNCF ne doit plus perdre d'argent chaque année".
Alors que l'intersyndicale prévoit de donner une réponse dès le mercredi 9 mai 2018, et qui pourrait se traduire par une poursuite de la grève au-delà du mois de juin 2018, le responsable du gouvernement a proposé une nouvelle entrevue "le 24 ou le 25 mai" avant l'examen du texte au Sénat.
Toutefois, la fermeté ne veut pas dire qu'il n'y a plus aucun sujet sur lequel discuter. Le texte ne changera pas fondamentalement, mais il peut encore être finalisé."
Le Premier ministre qui s'est engagé à investir tant dans les infrastructures que les hommes, a aussi annoncé "à partir de 2022, la SNCF ne doit plus perdre d'argent chaque année".
Alors que l'intersyndicale prévoit de donner une réponse dès le mercredi 9 mai 2018, et qui pourrait se traduire par une poursuite de la grève au-delà du mois de juin 2018, le responsable du gouvernement a proposé une nouvelle entrevue "le 24 ou le 25 mai" avant l'examen du texte au Sénat.