Dans un entretien publié par Les Echos ce lundi 25 novembre 2013, Marc Dufour, Président du directoire de la SNCM, dénonce une campagne de dénigrement de sa compagnie.
"Il y a une forme de « SNCM Bashing » très rentable, estime-t-il. (…) Beaucoup de ceux qui s'échinent à nous abattre lorgnent surtout sur la proie avec la gourmandise du boucher qui sait d'un coup d'oeil que la découpe multipliera le prix d'une viande qu'il voit sur pied et qu'il sait belle même si le poil de la bête ne brille pas."
Il fait notamment référence au doublement des amendes que lui réclament la commission européenne : 440 millions d'euros.
Il dit s'opposer "avec la plus grande énergie à tous ceux qui pensent que pour éliminer le problème européen, il faut éliminer la SNCM". Il ajoute que la société n'est pas "l'enfant malade dont parle cruellement Henri Emmanuelli", le Président de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
"La SNCM a seulement besoin d'un actionnariat stabilisé pour réussir avec lui sa mutation" , conclut Marc Dufour.
Dimanche 24 novembre 2013, Frédéric Cuvillier, ministre français des Transports, affirmait quant à lui, dans les colonnes de la Provence, que suivre les demandes de Bruxelles reviendrait à condamner à mort la SNCM.
"Nous ne laisserons pas faire ce qui conduira à la disparition de la SNCM (...). Nous sommes face à une succession de décisions qui s'apparentent à un acharnement.
Encore une fois, nous ferons tout pour ne pas perdre la SNCM. 440 millions d'euros, vous imaginez ? C'est une condamnation à mort ! On ne prendra pas ce risque", a-t-il déclaré
"Il y a une forme de « SNCM Bashing » très rentable, estime-t-il. (…) Beaucoup de ceux qui s'échinent à nous abattre lorgnent surtout sur la proie avec la gourmandise du boucher qui sait d'un coup d'oeil que la découpe multipliera le prix d'une viande qu'il voit sur pied et qu'il sait belle même si le poil de la bête ne brille pas."
Il fait notamment référence au doublement des amendes que lui réclament la commission européenne : 440 millions d'euros.
Il dit s'opposer "avec la plus grande énergie à tous ceux qui pensent que pour éliminer le problème européen, il faut éliminer la SNCM". Il ajoute que la société n'est pas "l'enfant malade dont parle cruellement Henri Emmanuelli", le Président de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
"La SNCM a seulement besoin d'un actionnariat stabilisé pour réussir avec lui sa mutation" , conclut Marc Dufour.
Dimanche 24 novembre 2013, Frédéric Cuvillier, ministre français des Transports, affirmait quant à lui, dans les colonnes de la Provence, que suivre les demandes de Bruxelles reviendrait à condamner à mort la SNCM.
"Nous ne laisserons pas faire ce qui conduira à la disparition de la SNCM (...). Nous sommes face à une succession de décisions qui s'apparentent à un acharnement.
Encore une fois, nous ferons tout pour ne pas perdre la SNCM. 440 millions d'euros, vous imaginez ? C'est une condamnation à mort ! On ne prendra pas ce risque", a-t-il déclaré
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