Pierre Vieu, entouré de son État major, était hier à Bastia pour présenter à la presse les premiers résultats de la compagnie en 2003. Une compagnie qui vient de vivre 18 mois d'incertitude après le feu vert du gouvernement à sa recapitalisation à hauteur de 67 Mie. Après avoir dans un premier temps bloqué la somme, l'Union européenne avait fini par donner son accord en juillet dernier.
"Nous avons eu affaire l'année dernière à trois enjeux majeurs, rappelle-t-il : un enjeu commercial, un enjeu institutionnel et un enjeu social". Sur les 3 chapitres, la compagnie a su apporter les réponses adéquates. Endettée de 300 millions d'euros, elle affiche pour 2003 un résultat courant à l'équilibre de 282 Mie.
Désormais confrontée à la rude concurrence de Corsica à Toulon et Nice, "la SNCM a su relever ce challenge en maintenant ses parts de marché et progressant en 2003 de 0,1% sur la Corse, de 8% en Tunisie et de 25% sur l'Algérie en l'espace de 2 ans, note Pierre Vieu.
La diversification sur le Magheb était indispensable compte tenu de la part de marché de "Corsica Ferries", qui est allé croissante, passant de 26% en 2001 à 36% en 2003. Ce d'autant plus que les prévisions de la SNCM pour 2004 (1,2 million de passagers) sur la Corse font état d'une stagnation alors même que la marge de progression en Afrique du nord est conséquente.
"Nous avons eu affaire l'année dernière à trois enjeux majeurs, rappelle-t-il : un enjeu commercial, un enjeu institutionnel et un enjeu social". Sur les 3 chapitres, la compagnie a su apporter les réponses adéquates. Endettée de 300 millions d'euros, elle affiche pour 2003 un résultat courant à l'équilibre de 282 Mie.
Désormais confrontée à la rude concurrence de Corsica à Toulon et Nice, "la SNCM a su relever ce challenge en maintenant ses parts de marché et progressant en 2003 de 0,1% sur la Corse, de 8% en Tunisie et de 25% sur l'Algérie en l'espace de 2 ans, note Pierre Vieu.
La diversification sur le Magheb était indispensable compte tenu de la part de marché de "Corsica Ferries", qui est allé croissante, passant de 26% en 2001 à 36% en 2003. Ce d'autant plus que les prévisions de la SNCM pour 2004 (1,2 million de passagers) sur la Corse font état d'une stagnation alors même que la marge de progression en Afrique du nord est conséquente.
2 nouveaux ports algériens : Oran et Bejaia
Un exemple ? Le pourcentage global (passé de 13% en 2001 à 19% en 2003), devrait encore afficher 21% de hausse en 2004 sur l'Algérie et 5% sur la Tunisie. Ceci grâce notamment au fait que la SNCM ajoute 2 nouveaux ports algériens à ses dessertes : Oran, dont les traversées ont débuté le 4 janvier dernier et Bejaia.
Troisième axe de développement de la compagnie : les croisières courtes qui ont représenté 4.600 clients pour 12 croisières en 2003, et le tourisme d'affaires avec 2.000 clients, soit 1 Mie de CA. Deux activités qui devraient connaître également des hausses significatives au cours des 12 prochains mois.
Enfin, au niveau tarifaire et marketing, la SNCM va introduire une série de mesures concernant l'augmentation de l'offre, l'accès aux tarifs les plus avantageux, et des avantages particuliers pour les enfants.
Nous reviendrons sur tous ces éléments lundi, avec l'interview de Pierre Marcy, directeur commercial, marketing et communication de la Sncm.
Un exemple ? Le pourcentage global (passé de 13% en 2001 à 19% en 2003), devrait encore afficher 21% de hausse en 2004 sur l'Algérie et 5% sur la Tunisie. Ceci grâce notamment au fait que la SNCM ajoute 2 nouveaux ports algériens à ses dessertes : Oran, dont les traversées ont débuté le 4 janvier dernier et Bejaia.
Troisième axe de développement de la compagnie : les croisières courtes qui ont représenté 4.600 clients pour 12 croisières en 2003, et le tourisme d'affaires avec 2.000 clients, soit 1 Mie de CA. Deux activités qui devraient connaître également des hausses significatives au cours des 12 prochains mois.
Enfin, au niveau tarifaire et marketing, la SNCM va introduire une série de mesures concernant l'augmentation de l'offre, l'accès aux tarifs les plus avantageux, et des avantages particuliers pour les enfants.
Nous reviendrons sur tous ces éléments lundi, avec l'interview de Pierre Marcy, directeur commercial, marketing et communication de la Sncm.