Force est de constater que c'est chez STI, après avoir beaucoup cherché, que notre agence de voyages a pu nous dégotter l'un des rares forfaits qui convenait à peu près à nos souhaits : un séjour pour 3 personnes du 2 au 8 mars (6 jours/5 nuits) avec 3 nuits au Caire et 2 à Alexandrie.
Ce n'est certes pas l'affaire de l'année pour le TO, mais notre agence tenait à nous faire plaisir et s'est beaucoup "décarcassée" pour y parvenir. Voilà, soit dit en passant, la véritable valeur ajoutée de l'agence de voyages.
En effet, cela ne s'est pas passé tout seul : il a fallu d'abord qu'elle se dépatouille seule pour trouver les vols et ce n'est qu'après moult fax que STI, visiblement débordé, a confirmé les résa et adressé par chronopost, 48 h avant (on n'imagine ce qu'aurait pu donner un problème avec la poste) les carnets de voyages.
Bien entendu, on s'est aperçu au dernier moment que la demi pension, en option dans la brochure, nous avait été octroyée d'office, et qu'il était un peu tard pour essayer de changer les choses. On règlerait cela au retour...
Ce n'est certes pas l'affaire de l'année pour le TO, mais notre agence tenait à nous faire plaisir et s'est beaucoup "décarcassée" pour y parvenir. Voilà, soit dit en passant, la véritable valeur ajoutée de l'agence de voyages.
En effet, cela ne s'est pas passé tout seul : il a fallu d'abord qu'elle se dépatouille seule pour trouver les vols et ce n'est qu'après moult fax que STI, visiblement débordé, a confirmé les résa et adressé par chronopost, 48 h avant (on n'imagine ce qu'aurait pu donner un problème avec la poste) les carnets de voyages.
Bien entendu, on s'est aperçu au dernier moment que la demi pension, en option dans la brochure, nous avait été octroyée d'office, et qu'il était un peu tard pour essayer de changer les choses. On règlerait cela au retour...
la fière colonne de Pompée
Arrivée à l'aéroport du Caire. Dans la foule, nous n'apercevons personne portant la pancarte de STI. Peut-être nous attend-il à l'extérieur ? Nous essayons de passer la Douane. Manque de pot, on n'a pas les visas (déjà réglés au TO) et on nous refoule vers le bureau pour l'acquisition du timbre adéquat (15 dollars US).
Nous nous apprêtons à dégainer le portable pour appeler le réceptif qui, à ce moment précis nous "tombe" (miraculeusement) dessus et nous remet les timbres. On vient d'éviter notre première contrariété. C'eût été dommage car, jusque là, le voyage s'était super bien passé avec des avions Lufthansa réglés comme des montres suisses.
L'hôtel Cosmopolitan***, situé à proximité du musée du Caire, est un superbe bâtiment art déco. Nous l'avons choisi dans la brochure parmi ceux proposés en raison de son emplacement. Il a certes subi des ans l'irréparable outrage et force est de constater que son entretien laisse pour le moins à désirer.
Mais les chambres sont correctes, le personnel aimable et un bon coup de ripolin suffirait à lui faire redonner des couleurs (à l'hôtel). Des broutilles en somme, compte tenu de l'avantage de son implantation en plein centre ville.
L'hôtel Cosmopolitan*** : bien placé mais mal entretenu
En revanche, au niveau de la restauration, cela laisse davantage à désirer. La "carte" copieusement garnie ne contient que le tiers de ce qu'elle promet, les nappes sont constellées de tâches et, visiblement, pas changées d'un jour sur l'autre. Pas très ragoûtant !
Autre "petit" inconvénient : la climatisation d'un autre âge s'est mise aux abonnés absents (panne technique ou basse-saison ?) et dans la boîte de nuit au rez-de-chaussée on n'hésite pas à sortir le tam tam à 4 heures du mat' pour les soirées enfiévrées du jeudi soir, veille de week end en Egypte.
Nous nous apprêtons à dégainer le portable pour appeler le réceptif qui, à ce moment précis nous "tombe" (miraculeusement) dessus et nous remet les timbres. On vient d'éviter notre première contrariété. C'eût été dommage car, jusque là, le voyage s'était super bien passé avec des avions Lufthansa réglés comme des montres suisses.
L'hôtel Cosmopolitan***, situé à proximité du musée du Caire, est un superbe bâtiment art déco. Nous l'avons choisi dans la brochure parmi ceux proposés en raison de son emplacement. Il a certes subi des ans l'irréparable outrage et force est de constater que son entretien laisse pour le moins à désirer.
Mais les chambres sont correctes, le personnel aimable et un bon coup de ripolin suffirait à lui faire redonner des couleurs (à l'hôtel). Des broutilles en somme, compte tenu de l'avantage de son implantation en plein centre ville.
L'hôtel Cosmopolitan*** : bien placé mais mal entretenu
En revanche, au niveau de la restauration, cela laisse davantage à désirer. La "carte" copieusement garnie ne contient que le tiers de ce qu'elle promet, les nappes sont constellées de tâches et, visiblement, pas changées d'un jour sur l'autre. Pas très ragoûtant !
Autre "petit" inconvénient : la climatisation d'un autre âge s'est mise aux abonnés absents (panne technique ou basse-saison ?) et dans la boîte de nuit au rez-de-chaussée on n'hésite pas à sortir le tam tam à 4 heures du mat' pour les soirées enfiévrées du jeudi soir, veille de week end en Egypte.
Marché d'Alexandrie
Le Caire se prête bien à des visites individuelles
Le Caire se prête fort bien à des visites individuelles. Nous démarrons notre journée par la visite du quartier copte avec églises orthodoxes et monastères au programme. Compte tenu de la circulation très dense, nous optons pour le métro. Quatre stations et 15 minutes plus tard, nous voilà à pied d'oeuvre.
L'après-midi, nous poursuivons notre visite par le Musée du Caire. On peut y passer, au choix, 2 heures ou 2 jours, tellement le sujet est dense et vaste. Une chose est certaine : le lieu est incontournable et le bâtiment, déjà intéressant en lui-même, recèle des richesses insoupçonnables.
En fin d'après midi, la journée s'achève par la visite du bazar (souk). Si celui des "touristes" à gauche est intéressant, il ne vaut pas celui haut en couleurs de l'autre côté de la rue, davantage fréquenté par les Égyptiens.
Il s'agit d'une longue voie sinueuse, flanquée de boutiques et d'échoppes modestes. Vespas, chariots, vélos et animaux de traits s'entremêlent dans un joyeux brouhaha de klaxons et d'interpellations. Au bout, la mosquée El-Mouayed élance fièrement ses deux minarets vers le ciel.
Le lendemain matin, en route vers la visite des pyramides. STI nous a inclus dans un module individuel, avec un guide particulier. Nous sommes ravis de l'aubaine. Nous avons rendez-vous à 8h30 dans le hall de l'hôtel.
Mais 1 heure avant (7h30) le téléphone sonne et on nous signale qu'on nous attend en bas. Y a manifestement maldonne ? Non, insiste le réceptif, mais nous apprenons par la suite que le changement d'heure s'explique pour cause d'organisation interne (sic).
Allez, ouste, on accélère le mouvement car la journée sera longue ! A nous les pyramides de Kheops, Memphis, Gizeh, le Sphinx, j'en passe et des meilleures. Bref : des longues heures de plaisir en perspective avec une guide francophone sympathique et un chauffeur attentionné.
Le Caire se prête fort bien à des visites individuelles. Nous démarrons notre journée par la visite du quartier copte avec églises orthodoxes et monastères au programme. Compte tenu de la circulation très dense, nous optons pour le métro. Quatre stations et 15 minutes plus tard, nous voilà à pied d'oeuvre.
L'après-midi, nous poursuivons notre visite par le Musée du Caire. On peut y passer, au choix, 2 heures ou 2 jours, tellement le sujet est dense et vaste. Une chose est certaine : le lieu est incontournable et le bâtiment, déjà intéressant en lui-même, recèle des richesses insoupçonnables.
En fin d'après midi, la journée s'achève par la visite du bazar (souk). Si celui des "touristes" à gauche est intéressant, il ne vaut pas celui haut en couleurs de l'autre côté de la rue, davantage fréquenté par les Égyptiens.
Il s'agit d'une longue voie sinueuse, flanquée de boutiques et d'échoppes modestes. Vespas, chariots, vélos et animaux de traits s'entremêlent dans un joyeux brouhaha de klaxons et d'interpellations. Au bout, la mosquée El-Mouayed élance fièrement ses deux minarets vers le ciel.
Le lendemain matin, en route vers la visite des pyramides. STI nous a inclus dans un module individuel, avec un guide particulier. Nous sommes ravis de l'aubaine. Nous avons rendez-vous à 8h30 dans le hall de l'hôtel.
Mais 1 heure avant (7h30) le téléphone sonne et on nous signale qu'on nous attend en bas. Y a manifestement maldonne ? Non, insiste le réceptif, mais nous apprenons par la suite que le changement d'heure s'explique pour cause d'organisation interne (sic).
Allez, ouste, on accélère le mouvement car la journée sera longue ! A nous les pyramides de Kheops, Memphis, Gizeh, le Sphinx, j'en passe et des meilleures. Bref : des longues heures de plaisir en perspective avec une guide francophone sympathique et un chauffeur attentionné.
Amphithéâtre romain de Kom el-Dik
Préférez les cars confortables et climatisés des groupes...
Tout cela est fort plaisant. Ce qui l'est moins c'est le véhicule : un break Peugeot 504, sans climatisation, où la tête des passagers à l'arrière touche le plafond, alors qu'il fait environ 30 degrés et qu'il souffle un vent chaud étouffant.
Au niveau sécurité, j'en mène pas large non plus car, au moindre accrochage (chose fréquente dans le pays) c'est le coup du lapin assuré, compte tenu du fait que seuls les sièges avant sont dotés d'appuis têtes !
J'en viens à regretter les cars confortables et climatisés des groupes. Dommage que le TO n'ait pas songé à nous donner le choix pour le véhicule, quitte à moyenner un supplément. A midi nous déjeunons dans un Club à Saqqarah.
Conçu pour les groupes, l'endroit est sympathique et bien équipé. Il est même possible de piquer une tête dans la superbe piscine mise à disposition de la clientèle pour 15 livres par personne. Dommage, une fois de plus, qu'on ait pas été avertis d'une telle possibilité, appréciable, compte tenu de la température ambiante.
C'est un détail une fois de plus, mais les voyages sont souvent faits de foules de détails qui, ajoutés les uns les autres, font la différence entre des vacances réussies ou non. Heureusement, tout se passe bien et, en fin de journée, une bonne douche nous fera oublier le "hammam roulant".
Le lendemain nous quittons le Caire pour Alexandrie. Nous ferons le voyage en train en première classe. Mais la veille, apparemment, nos billets ne sont toujours pas réservés, puisqu'on nous demande (sic) à quelle heure nous voulons partir. L'attention est sympathique, mais comme le train s'est rempli entre-temps, nous nous retrouvons séparés tous les 3 le lendemain matin, avec un siège différent chacun, en bout de voiture.
Le Metropole Hôtel, 4 étoiles de charme refait à neuf
A Alexandrie le réceptif est au rendez-vous, à l'heure et avec la pancarte, à la descente du train. Nous descendons au Metropole Hôtel, un 4 étoiles de charme refait à neuf. L'établissement est littéralement tiré à 4 épingles, le service impeccable, les chambres superbes. Enfin, la cuisine est aussi raffinée que la salle à manger grand siècle, où un pianiste égrène pour la rare clientèle quelques standards inoubliables.
Alexandrie est une ville agréable, avec un magnifique front de mer. Un lieu idéal pour flâner, avec la fameuse bibliothèque à l'architecture futuriste en bout de jetée. A l'opposé se trouve le fort de Quait Bay, édifié sur l'emplacement du célèbre phare d'Alexandrie, victime d'un séisme, et dont les restes reposent depuis des siècles par plusieurs dizaines de mètres de fond.
Pour s'y rendre depuis le centre ville on peut emprunter une calèche pour quelques dizaines de livres ou un taxi. Ne pas manquer aussi les catacombes de Kom El-Shugafa, bel exemple de mixité des cultures égyptienne et gréco-romaine.
Enfin, pour être complet, mentionnons la fière colonne de Pompée, la plus haute du monde romain encadré de deux énigmatiques sphinx qui, tradition oblige, ont perdu tous deux leur appendice nasal.
On peut parachever le tout par la visite du modeste mais intéressant amphithéâtre romain de Kom el-Dik et surtout celui de la "villa romaine des oiseaux", ainsi nommée en raison de la superbe mosaïque reproduisant canards, paons et autres espèces.
Tout cela est fort plaisant. Ce qui l'est moins c'est le véhicule : un break Peugeot 504, sans climatisation, où la tête des passagers à l'arrière touche le plafond, alors qu'il fait environ 30 degrés et qu'il souffle un vent chaud étouffant.
Au niveau sécurité, j'en mène pas large non plus car, au moindre accrochage (chose fréquente dans le pays) c'est le coup du lapin assuré, compte tenu du fait que seuls les sièges avant sont dotés d'appuis têtes !
J'en viens à regretter les cars confortables et climatisés des groupes. Dommage que le TO n'ait pas songé à nous donner le choix pour le véhicule, quitte à moyenner un supplément. A midi nous déjeunons dans un Club à Saqqarah.
Conçu pour les groupes, l'endroit est sympathique et bien équipé. Il est même possible de piquer une tête dans la superbe piscine mise à disposition de la clientèle pour 15 livres par personne. Dommage, une fois de plus, qu'on ait pas été avertis d'une telle possibilité, appréciable, compte tenu de la température ambiante.
C'est un détail une fois de plus, mais les voyages sont souvent faits de foules de détails qui, ajoutés les uns les autres, font la différence entre des vacances réussies ou non. Heureusement, tout se passe bien et, en fin de journée, une bonne douche nous fera oublier le "hammam roulant".
Le lendemain nous quittons le Caire pour Alexandrie. Nous ferons le voyage en train en première classe. Mais la veille, apparemment, nos billets ne sont toujours pas réservés, puisqu'on nous demande (sic) à quelle heure nous voulons partir. L'attention est sympathique, mais comme le train s'est rempli entre-temps, nous nous retrouvons séparés tous les 3 le lendemain matin, avec un siège différent chacun, en bout de voiture.
Le Metropole Hôtel, 4 étoiles de charme refait à neuf
A Alexandrie le réceptif est au rendez-vous, à l'heure et avec la pancarte, à la descente du train. Nous descendons au Metropole Hôtel, un 4 étoiles de charme refait à neuf. L'établissement est littéralement tiré à 4 épingles, le service impeccable, les chambres superbes. Enfin, la cuisine est aussi raffinée que la salle à manger grand siècle, où un pianiste égrène pour la rare clientèle quelques standards inoubliables.
Alexandrie est une ville agréable, avec un magnifique front de mer. Un lieu idéal pour flâner, avec la fameuse bibliothèque à l'architecture futuriste en bout de jetée. A l'opposé se trouve le fort de Quait Bay, édifié sur l'emplacement du célèbre phare d'Alexandrie, victime d'un séisme, et dont les restes reposent depuis des siècles par plusieurs dizaines de mètres de fond.
Pour s'y rendre depuis le centre ville on peut emprunter une calèche pour quelques dizaines de livres ou un taxi. Ne pas manquer aussi les catacombes de Kom El-Shugafa, bel exemple de mixité des cultures égyptienne et gréco-romaine.
Enfin, pour être complet, mentionnons la fière colonne de Pompée, la plus haute du monde romain encadré de deux énigmatiques sphinx qui, tradition oblige, ont perdu tous deux leur appendice nasal.
On peut parachever le tout par la visite du modeste mais intéressant amphithéâtre romain de Kom el-Dik et surtout celui de la "villa romaine des oiseaux", ainsi nommée en raison de la superbe mosaïque reproduisant canards, paons et autres espèces.
Mosaïque romaine de la villa des oiseaux
Conclusion : Encore un petit effort !
STI possède l'un des plus grands choix de voyage sur l'Egypte : circuits, séjours, croisières, voyages à la carte... Il y en a pour tous les goûts dans la brochure du TO. Il n'empêche que nous avons eu l'impression d'une certaine improvisation au niveau des prestations proposées.
Concernant la restauration le Cosmopolitan, "3 étoiles", est carrément à déconseiller à votre clientèle en demi-pension, compte tenu de notre expérience. En revanche, le Metropole à Alexandrie est aux antipodes avec un excellent rapport-qualité-prix.
Bref : STI dispose d'une offre abondante et diversifiée mais manque de rigueur au niveau du choix de certains de ses prestataires et, forcément, l'ensemble du produit s'en ressent.
Plus grave : nous avons adressé un courrier à STI pour signaler ces dysfonctionnements et... 2 mois après nous n'avons toujours pas de réponse.
Encore un petit effort !
STI possède l'un des plus grands choix de voyage sur l'Egypte : circuits, séjours, croisières, voyages à la carte... Il y en a pour tous les goûts dans la brochure du TO. Il n'empêche que nous avons eu l'impression d'une certaine improvisation au niveau des prestations proposées.
Concernant la restauration le Cosmopolitan, "3 étoiles", est carrément à déconseiller à votre clientèle en demi-pension, compte tenu de notre expérience. En revanche, le Metropole à Alexandrie est aux antipodes avec un excellent rapport-qualité-prix.
Bref : STI dispose d'une offre abondante et diversifiée mais manque de rigueur au niveau du choix de certains de ses prestataires et, forcément, l'ensemble du produit s'en ressent.
Plus grave : nous avons adressé un courrier à STI pour signaler ces dysfonctionnements et... 2 mois après nous n'avons toujours pas de réponse.
Encore un petit effort !