Edouard Roux de Lusignan : "Personne ne peut avec autant de force, actionner le levier du net et capitaliser sur les zones de chalandise de nos agences" - DR
i-tourisme : Vous adhérez au concept de l’agence connectée ?
Edouard Roux de Lusignan : "Plus encore. C’est le cœur de notre stratégie.
Notre réseau met en place des outils, des formations et des solutions adaptées pour aider nos adhérents à être, à la fois des e-commerçants et des agences connectées.
De toutes les façons, c’est une réponse à la situation actuelle. Les clients aujourd’hui sont déjà connectés à 360 degrés et ils effectuent toutes les étapes, de la recherche à la réservation, sur n’importe quel support.
Pour répondre à leurs attentes, il faut pouvoir leur proposer une expérience homogène que ce soit en agence, sur mobile ou sur internet. "
i-tourisme : Alors, vous pouvez expliciter ?
ERL : "Nous nous fixons un double enjeu. Notre première ambition est d’aller chercher de la visibilité sur le net.
L’objectif est d’aller conquérir des prospects froids. Cette stratégie exige des budgets importants que nous ne pouvons engager qu’au niveau national.
Ensuite, à l’autre bout de la chaîne, nous jouons la proximité afin de capter et de fidéliser les prospects chauds.
Pour cela nos agences disposent d’une batterie de nouveaux outils dans le domaine du digital."
Edouard Roux de Lusignan : "Plus encore. C’est le cœur de notre stratégie.
Notre réseau met en place des outils, des formations et des solutions adaptées pour aider nos adhérents à être, à la fois des e-commerçants et des agences connectées.
De toutes les façons, c’est une réponse à la situation actuelle. Les clients aujourd’hui sont déjà connectés à 360 degrés et ils effectuent toutes les étapes, de la recherche à la réservation, sur n’importe quel support.
Pour répondre à leurs attentes, il faut pouvoir leur proposer une expérience homogène que ce soit en agence, sur mobile ou sur internet. "
i-tourisme : Alors, vous pouvez expliciter ?
ERL : "Nous nous fixons un double enjeu. Notre première ambition est d’aller chercher de la visibilité sur le net.
L’objectif est d’aller conquérir des prospects froids. Cette stratégie exige des budgets importants que nous ne pouvons engager qu’au niveau national.
Ensuite, à l’autre bout de la chaîne, nous jouons la proximité afin de capter et de fidéliser les prospects chauds.
Pour cela nos agences disposent d’une batterie de nouveaux outils dans le domaine du digital."
Devenir un acteur essentiel du e-commerce
i-tourisme : Quels outils ?
ERL : "Des mini-sites d’agence personnalisable avec une nouvelle interface graphique aux couleurs du groupe, Rmess, notre outil CRM, nos emailing, notre réseau communautaire de professionnel et dernièrement nos vitrines digitales."
i-tourisme : Vitrines digitales ?
ERL : "Oui, ce sont des vitrines dont l’objectif est de susciter la curiosité des passants en jouant sur l’interaction et l’attractivité dès les trottoirs.
Mais au-delà d’un outil d’animation, c’est surtout un outil générateur de trafic en agences.
Avec ces vitrines, les agences pourront jouer sur deux types de contenus : les communications nationales doublées de l’affichage dynamique des produits en fonction de l’aéroport de départ et ensuite la possibilité de personnaliser les offres en fonction des spécificités des agences."
i-tourisme : En fait, vous jouez sur les 2 tableaux le on line et le off line ?
ERL : "Vous ne croyez pas si bien dire.
En plus d’être le premier réseau d’agences en France, nous avons la volonté de nous positionner comme un acteur essentiel du e-commerce."
ERL : "Des mini-sites d’agence personnalisable avec une nouvelle interface graphique aux couleurs du groupe, Rmess, notre outil CRM, nos emailing, notre réseau communautaire de professionnel et dernièrement nos vitrines digitales."
i-tourisme : Vitrines digitales ?
ERL : "Oui, ce sont des vitrines dont l’objectif est de susciter la curiosité des passants en jouant sur l’interaction et l’attractivité dès les trottoirs.
Mais au-delà d’un outil d’animation, c’est surtout un outil générateur de trafic en agences.
Avec ces vitrines, les agences pourront jouer sur deux types de contenus : les communications nationales doublées de l’affichage dynamique des produits en fonction de l’aéroport de départ et ensuite la possibilité de personnaliser les offres en fonction des spécificités des agences."
i-tourisme : En fait, vous jouez sur les 2 tableaux le on line et le off line ?
ERL : "Vous ne croyez pas si bien dire.
En plus d’être le premier réseau d’agences en France, nous avons la volonté de nous positionner comme un acteur essentiel du e-commerce."
"Le temps de la puissance des OTAs est révolu"
i-tourisme : Vous ne pensez pas que c’est trop tard, les positions sur internet sont déjà prises par les acteurs historiques ?
ERL : "Le temps de la puissance des OTAs est révolu.
Pour les raisons que vous les connaissez : les coûts d’acquisition sur les moteurs de recherche sont de plus en plus élevés et le seront de plus en plus.
La seule alternative, c’est de s’appuyer sur une communication locale et de jouer la complémentarité avec le national, afin de s’affranchir de la dépendance de Google.
Je ne dirais donc pas que nous partons trop tard, car de par notre situation, avec 850 agences sous l’enseigne, nous avons des atouts pour réussir."
i-tourisme : Vous êtes confiant ?
ERL : "Je mesure la difficulté que cela représente d’autant plus que dans notre secteur nous n’échappons pas à la crise et sommes très contraints par les évolutions géopolitiques.
Mais notre positionnement nous permet d’imposer la marque Selectour Afat comme un référent dans le tourisme.
Nous sommes les mieux placés pour pouvoir le faire.
Personne ne peut avec autant de force, actionner le levier du net et capitaliser sur les zones de chalandise de nos agences."
ERL : "Le temps de la puissance des OTAs est révolu.
Pour les raisons que vous les connaissez : les coûts d’acquisition sur les moteurs de recherche sont de plus en plus élevés et le seront de plus en plus.
La seule alternative, c’est de s’appuyer sur une communication locale et de jouer la complémentarité avec le national, afin de s’affranchir de la dépendance de Google.
Je ne dirais donc pas que nous partons trop tard, car de par notre situation, avec 850 agences sous l’enseigne, nous avons des atouts pour réussir."
i-tourisme : Vous êtes confiant ?
ERL : "Je mesure la difficulté que cela représente d’autant plus que dans notre secteur nous n’échappons pas à la crise et sommes très contraints par les évolutions géopolitiques.
Mais notre positionnement nous permet d’imposer la marque Selectour Afat comme un référent dans le tourisme.
Nous sommes les mieux placés pour pouvoir le faire.
Personne ne peut avec autant de force, actionner le levier du net et capitaliser sur les zones de chalandise de nos agences."