Un TGV ''taillable et corvéable'' à merci...
On savait que la Sncf ne resterait pas les bras croisés face à la Commission zéro d'Air France (et des autres qui suivront). D'ores et déjà le transporteur va expérimenter un nouveau produit TGV, baptisé d'un nom de code «i TGV».
Nouvelle "tuile" pour les AGV : les billets ne seront vendus que sur Internet. Reste à savoir si les AGV équipées de terminaux RAVEL sur leur site pourront également les vendre et quel en sera le commissionnement.
Détaillé dans un document confidentiel que Le Figaro Economie s'est procuré, "Ce projet concernera des trains spécifiques, à raison d'un par jour dans un premier temps. Certains trajets du TGV Med pourront ainsi être concernés. Si l'expérience s'avère concluante d'autres destinations seront envisagées, par exemple sur l'axe Atlantique."
L'idée nouvelle à la base de ces TGV repose sur l'offre de «services différenciés» qui «constitueraient un des leviers essentiels pour créer de la différenciation et prendre des parts de marché à l'aérien», détaille le document.
Outre une offre nouvelle en voiture bar et la fourniture de lecteurs DVD ou mp3, de films et de jeux interactifs, il proposerait des services individualisés ainsi que des animations à bord.
Nouveau processus de contrôle automatisé à l'embarquement
La Compagnie étudierait «des partenariats commerciaux», précise le document de manière à permettre au client de «choisir et construire le produit qu'il souhaite», notamment du haut de gamme s'il le désire. Deuxième idée à la base de cette arme anti-low-costs : «Plus on réserve tôt, moins on paie cher.» Un concept déjà développé pour les billets "Prems".
La Sncf reprendrait alors le concept low cost aérien avec des billets exclusivement distribués sur le réseau Internet, avec pour certains tarifs des titres de transport ni échangeables ni remboursables.
"La durée de réservation se rapprochera de celle des compagnies aériennes et pourra débuter quatre mois à l'avance, contre deux mois actuellement. Seize à vingt-quatre niveaux de prix seront proposés en fonction du moment de la réservation. Les modalités précises de ces tarifs spéciaux sont en cours de mise au point."
Reprendre 2% à 3,5% de parts de marché aux compagnies aériennes
Quel sera en revanche le «prix d'appel agressif» dont parle la SNCF ? Pour l'instant le prix d'appel «Prem's» est de 25 euros sur 300 destinations. A noter également que sur ces TGV low cost, la SNCF veut également expérimenter un nouveau processus de contrôle automatisé à l'embarquement mais des contrôleurs seront toutefois présents à bord.
Toujours selon Le Figaro, une filiale ad hoc sera dédiée à ce projet et dotée d'un capital de 4 à 5 millions d'euros. Reprenant là encore le concept yield management des low cost, l'offre en sièges ne porterait sur le TGV Med, par exemple que sur 8 000 places, "contre 300 000 places offertes globalement sur ces destinations.
"Pour le moment, il s'agit d'une expérience pilote sur trois ans, qui vise à reprendre 2% à 3,5% de parts de marché aux compagnies aériennes sur les destinations concernées. Dans sa forme actuelle, la SNCF estime qu'elle retirera 30 millions d'euros de ce projet, dont 60% provenant de nouveaux clients, conclut notre confrère.
Nouvelle "tuile" pour les AGV : les billets ne seront vendus que sur Internet. Reste à savoir si les AGV équipées de terminaux RAVEL sur leur site pourront également les vendre et quel en sera le commissionnement.
Détaillé dans un document confidentiel que Le Figaro Economie s'est procuré, "Ce projet concernera des trains spécifiques, à raison d'un par jour dans un premier temps. Certains trajets du TGV Med pourront ainsi être concernés. Si l'expérience s'avère concluante d'autres destinations seront envisagées, par exemple sur l'axe Atlantique."
L'idée nouvelle à la base de ces TGV repose sur l'offre de «services différenciés» qui «constitueraient un des leviers essentiels pour créer de la différenciation et prendre des parts de marché à l'aérien», détaille le document.
Outre une offre nouvelle en voiture bar et la fourniture de lecteurs DVD ou mp3, de films et de jeux interactifs, il proposerait des services individualisés ainsi que des animations à bord.
Nouveau processus de contrôle automatisé à l'embarquement
La Compagnie étudierait «des partenariats commerciaux», précise le document de manière à permettre au client de «choisir et construire le produit qu'il souhaite», notamment du haut de gamme s'il le désire. Deuxième idée à la base de cette arme anti-low-costs : «Plus on réserve tôt, moins on paie cher.» Un concept déjà développé pour les billets "Prems".
La Sncf reprendrait alors le concept low cost aérien avec des billets exclusivement distribués sur le réseau Internet, avec pour certains tarifs des titres de transport ni échangeables ni remboursables.
"La durée de réservation se rapprochera de celle des compagnies aériennes et pourra débuter quatre mois à l'avance, contre deux mois actuellement. Seize à vingt-quatre niveaux de prix seront proposés en fonction du moment de la réservation. Les modalités précises de ces tarifs spéciaux sont en cours de mise au point."
Reprendre 2% à 3,5% de parts de marché aux compagnies aériennes
Quel sera en revanche le «prix d'appel agressif» dont parle la SNCF ? Pour l'instant le prix d'appel «Prem's» est de 25 euros sur 300 destinations. A noter également que sur ces TGV low cost, la SNCF veut également expérimenter un nouveau processus de contrôle automatisé à l'embarquement mais des contrôleurs seront toutefois présents à bord.
Toujours selon Le Figaro, une filiale ad hoc sera dédiée à ce projet et dotée d'un capital de 4 à 5 millions d'euros. Reprenant là encore le concept yield management des low cost, l'offre en sièges ne porterait sur le TGV Med, par exemple que sur 8 000 places, "contre 300 000 places offertes globalement sur ces destinations.
"Pour le moment, il s'agit d'une expérience pilote sur trois ans, qui vise à reprendre 2% à 3,5% de parts de marché aux compagnies aériennes sur les destinations concernées. Dans sa forme actuelle, la SNCF estime qu'elle retirera 30 millions d'euros de ce projet, dont 60% provenant de nouveaux clients, conclut notre confrère.