
A raison de 5 euros par ticket pour 340 millions de billets vendus, on n'atteint plus que 1,7 milliard d'euros et non les milliards évoqués par Dominique de Villepin..
Pour Dominique de Villepin, la taxe s'ajouterait au prix du billet, comme c'est déjà le cas des redevances, des taxes d'aéroport et des surcharges pétrolières. Elle devrait être de 5 euros par billet en classe économique et de 20 euros en classe affaires.
Le dispositif, affirme-t-on à Matignon, devrait rapporter 10 milliards d'euros par an. C'est bien là que le bât blesse. Pour atteindre ce montant mirobolant, le premier ministre prend en compte le nombre connu de passagers transportés chaque année dans le monde.
340 millions de billets ont été vendus en 2004
L'Association internationale du transport aérien (Iata), qui représente 95% des compagnies aériennes, en a recensé 1,9 milliard en 2004. Mais ce chiffre ne correspond pas au nombre de billets émis qui devrait logiquement servir de base de calcul.
En 2004, les statistiques de l'Iata sont formelles. Les chiffres collectés par les 270 compagnies aériennes membres, indiquent que 340 millions de billets ont été vendus en 2004.
L'écart entre le nombre de passagers et le nombre de billets s'explique : lorsqu'un passager achète un billet aller-retour Lyon-Roissy-Chicago, il ne dispose que d'un seul billet mais il est comptabilisé comme passager une première fois sur le tronçon Lyon-Roissy puis, une nouvelle fois sur la liaison transatlantique. Il en est de même lors de son retour.
Aide au développement : les pays industrialisés ne versent pas leur quote part
A raison de 5 euros par ticket pour 340 millions de billets vendus, on n'atteint plus que 1,7 milliard d'euros.
Et à l'heure où l'on se propose de taxer un peu plus l'aérien, il est bon de rappeler que les pays industrialisés restent loin de leur objectif de verser 0,7 % de leur produit national brut à l'aide publique au développement. A commencer par la France qui, en 2005, n'y consacrera que 0,44 %.
Le dispositif, affirme-t-on à Matignon, devrait rapporter 10 milliards d'euros par an. C'est bien là que le bât blesse. Pour atteindre ce montant mirobolant, le premier ministre prend en compte le nombre connu de passagers transportés chaque année dans le monde.
340 millions de billets ont été vendus en 2004
L'Association internationale du transport aérien (Iata), qui représente 95% des compagnies aériennes, en a recensé 1,9 milliard en 2004. Mais ce chiffre ne correspond pas au nombre de billets émis qui devrait logiquement servir de base de calcul.
En 2004, les statistiques de l'Iata sont formelles. Les chiffres collectés par les 270 compagnies aériennes membres, indiquent que 340 millions de billets ont été vendus en 2004.
L'écart entre le nombre de passagers et le nombre de billets s'explique : lorsqu'un passager achète un billet aller-retour Lyon-Roissy-Chicago, il ne dispose que d'un seul billet mais il est comptabilisé comme passager une première fois sur le tronçon Lyon-Roissy puis, une nouvelle fois sur la liaison transatlantique. Il en est de même lors de son retour.
Aide au développement : les pays industrialisés ne versent pas leur quote part
A raison de 5 euros par ticket pour 340 millions de billets vendus, on n'atteint plus que 1,7 milliard d'euros.
Et à l'heure où l'on se propose de taxer un peu plus l'aérien, il est bon de rappeler que les pays industrialisés restent loin de leur objectif de verser 0,7 % de leur produit national brut à l'aide publique au développement. A commencer par la France qui, en 2005, n'y consacrera que 0,44 %.