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TOP RESA ouvre ses portes : ifera beau demain ?

un baromètre de la profession


Deux ministres pour inaugurer un salon de tourisme... excusez du peu ! Pourtant, c'est bien ce jeudi matin que Dominique Perben, ministre des Transports et Léon Bertrand, ministre du Tourisme, viendront serrer les "paluches" de quelques-uns des 390 exposants représentant 1 360 marques. Des exposants (et des visiteurs) venus en force à un salon élevé au rang de baromètre de toute une profession.


Rédigé par Jean da LUZ - jdaluz@tourmag.com le Mercredi 21 Septembre 2005

TOP RESA ouvre ses portes : ifera beau demain ?
Au fut et à mesure des années, TOP RESA est devenu bien plus qu'un salon : un véritable baromètre permettant de prendre la température d'une profession à la clientèle mouvante.

Une profession confrontée et impactée tout à la fois par la conjoncture, la croissance, la confiance des ménages, la politique internationale et le terrorisme, l'instabilité météorologique, les changements consuméristes et que sais-je encore...

Bref. Vous aurez compris que pour travailler dans ce secteur il faut avoir la foi chevilléee au corps.

Ne parlons pas des agents de voyages, mal rémunérés, mal perçus et soupçonnés de se "gaver" sur le dos des malheureux touristes, alors qu'ils tirent bien souvent le diable par la queue.

Quid de l'évolution et du devenir de l’agent de voyages ?


Il ne s'agit pas de faire du misérabilisme mais de regarder la vérité en face : qui conseillerait aujourd'hui à ses enfants de faire carrière dans ce métier ?
Poser la question c'est y répondre. Justement, on attend à Top Resa un certain nombre de réponses de ce type. Les premiers résultats de l’étude très attendue menée par ODIT France et le SNAV sur l'évolution et le devenir de la profession d’agent de voyages, devraient nous éclairer sur cette question.

Le suspense n'est pas insoutenable et on en attend pas de véritable rebondissement. Mais une chose est certaine : la Distribution est à la croisée des chemins, menacée par Internet, un canal de distribution révolutionnaire et qui connaît une progression géométrique.

Côté Production, c'est pas la joie non plus. Après des années catastrophiques, puis des années mi-figue mi-raisin, voici venu le temps des choix déchirants : où se positionner, sur quel type de produit, avec quelle compagnie aérienne travailler, avec quel pays sachant que du jour au lendemain quelques illuminés (où un phénomène naturel) peuvent balayer des mois d'effort et mettre à genoux n'importe quelle entrepreneur ?

Des consommateurs désespérément en quête de repères

Sans compter les changements structurels et la part de gâteau de plus en plus emmietée, face à de nouveau acteurs. L'ambiance déplorable en matière de transport aérien et la prise de conscience des passagers des dangers encourus et qui refusent (parfois à bon escient) d'embarquer sur tel ou tel avion. Un comportement souvent irrationnel (donc humain) de consommateurs désespérément en quête de repères et qui n'est pas fait pour arranger les choses.

Ce sont un peu toutes ces réponses (et bien d'autres encore) que les visiteurs viennent chercher à Deauville, au fil des rencontres, des débats et des couloirs. Une manière d'exorciser leur inquiétude face à l'avenir et à des événements qu'ils ne maîtrisent pas toujours...

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