Le rachat de TQ3 est-il une bonne ou une mauvaise affaire pour TourCom ? Richard Vainopoulos et Arnaud Ameline (TQ3)
Comme nous l’avions annoncé lorsque la banque WestLB avait revendu ses participations dans le groupe TUI, les opérations de revente par appartement de certaines activités du groupe allaient se produire. Aujourd’hui, c’est le business travel qui quitte le groupe.
C’est BCD Holding, appartenant à la famille hollandaise Fentener, qui a repris la division voyages d’affaires TQ3 Travel Solutions Management Holding GmbH ainsi que la société britannique The Travel Company. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
.
C’est donc à une opération majeure dans le monde du business travel que l’on assiste. En effet, le groupe hollandais est déjà propriétaire de WorldTravel BTI. C
Comme le signale confrère belge Travel Magazine : « BCD Holdings combinera les atouts de TQ3 et de The Travel Company à ceux de la chaîne de voyages d’affaires WorldTavel BTI qu’il possède déjà dans son portefeuille (en compagnie de la société britannique Hogg Robinson) »
La dénomination de la nouvelle entité ne sera dévoilée que dans les prochains jours. Par contre, il faut noter que depuis le 3 janvier, le holding Fentener se serait retiré de la joint venture qu’il avait passé avec le groupe américain Navigant International. Si cette information est exacte, cela signifierait que le nouveau groupe entend surtout se développer de ce côté de l’Atlantique.
TUI à la recherche de cash ?
Du côté des allemands de TUI, officiellement, l’explication de la décision de se séparer du business travel serait que cette activité ne ferait pas partie du core business du groupe. Nous, on veut bien, mais lorsque nous avons assisté à la conférence de presse annonçant l’entrée de TUI dans l’alliance TQ3, il nous avait été expliqué que le groupe de Hanovre entendait devenir le leader européen, sinon mondial, dans toutes les branches du tourisme. Loisir comme business, hôtellerie comme transport aérien.
Pour réaliser cet objectif, les Allemands disposaient d’une puissance financière considérable leur permettant de racheter de nombreuses entreprises comme Nouvelles Frontières en France ou Jetair en Belgique.
Il faut en effet se rappeler que les investissements massifs du groupe de Hanovre provenaient de la réorientation de l’ancien holding sidérurgique et logistique Preusag. Ce conglomérat industriel avait en effet décidé de quitter son ancien cœur d’activité pour concentrer ses activités dans le tourisme.
En pratique, c’est grâce à la revente systématique de toutes les entreprises non touristiques et non logistique que Preussag a pu racheter nombre d’entreprises leader dans le tourisme. Aujourd'hui, que le secteur du travel est moins porteur, le groupe a donc dû opérer un choix stratégique : business ou loisir.
C’est BCD Holding, appartenant à la famille hollandaise Fentener, qui a repris la division voyages d’affaires TQ3 Travel Solutions Management Holding GmbH ainsi que la société britannique The Travel Company. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
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C’est donc à une opération majeure dans le monde du business travel que l’on assiste. En effet, le groupe hollandais est déjà propriétaire de WorldTravel BTI. C
Comme le signale confrère belge Travel Magazine : « BCD Holdings combinera les atouts de TQ3 et de The Travel Company à ceux de la chaîne de voyages d’affaires WorldTavel BTI qu’il possède déjà dans son portefeuille (en compagnie de la société britannique Hogg Robinson) »
La dénomination de la nouvelle entité ne sera dévoilée que dans les prochains jours. Par contre, il faut noter que depuis le 3 janvier, le holding Fentener se serait retiré de la joint venture qu’il avait passé avec le groupe américain Navigant International. Si cette information est exacte, cela signifierait que le nouveau groupe entend surtout se développer de ce côté de l’Atlantique.
TUI à la recherche de cash ?
Du côté des allemands de TUI, officiellement, l’explication de la décision de se séparer du business travel serait que cette activité ne ferait pas partie du core business du groupe. Nous, on veut bien, mais lorsque nous avons assisté à la conférence de presse annonçant l’entrée de TUI dans l’alliance TQ3, il nous avait été expliqué que le groupe de Hanovre entendait devenir le leader européen, sinon mondial, dans toutes les branches du tourisme. Loisir comme business, hôtellerie comme transport aérien.
Pour réaliser cet objectif, les Allemands disposaient d’une puissance financière considérable leur permettant de racheter de nombreuses entreprises comme Nouvelles Frontières en France ou Jetair en Belgique.
Il faut en effet se rappeler que les investissements massifs du groupe de Hanovre provenaient de la réorientation de l’ancien holding sidérurgique et logistique Preusag. Ce conglomérat industriel avait en effet décidé de quitter son ancien cœur d’activité pour concentrer ses activités dans le tourisme.
En pratique, c’est grâce à la revente systématique de toutes les entreprises non touristiques et non logistique que Preussag a pu racheter nombre d’entreprises leader dans le tourisme. Aujourd'hui, que le secteur du travel est moins porteur, le groupe a donc dû opérer un choix stratégique : business ou loisir.
Quid de l'Alliance TQ3/TourCom ?
Nous n'avons pas réussi à joindre Richard Vainopoulos hier soir. En effet, le rachat de TQ3 pose le problème de l'Alliance toute fraîche passée avec réseau TourCom. Si comme on avait dit dans un premier temps, TQ3 avait été vendu à CWT ou AMEX, la messe était dite.
En revanche, compte tenu de la situation de BTI qui vivrait ses derniers jours chez Afat Voyages, l'équation doit être posée autrement. En effet, les deux entités réunies, et épaulées par un réseau classique tel TourCom, pourraient alors avoir voix au chapitre.
Affaire à suivre...
J.daL.
Nous n'avons pas réussi à joindre Richard Vainopoulos hier soir. En effet, le rachat de TQ3 pose le problème de l'Alliance toute fraîche passée avec réseau TourCom. Si comme on avait dit dans un premier temps, TQ3 avait été vendu à CWT ou AMEX, la messe était dite.
En revanche, compte tenu de la situation de BTI qui vivrait ses derniers jours chez Afat Voyages, l'équation doit être posée autrement. En effet, les deux entités réunies, et épaulées par un réseau classique tel TourCom, pourraient alors avoir voix au chapitre.
Affaire à suivre...
J.daL.
TQ3 un poids lourd en Belgique
L’opération de rachat de TQ3 par Worldtravel BTI va avoir des conséquences importantes en Belgique. La simple addition des chiffres d’affaires des deux sociétés va faire de la nouvelle entité un véritable mastodonte dans le secteur.
TQ3 Travel Solution avait en 2004 un CA de 264.635.000 euros (valeur ajoutée de 18.839.000 euros). Tandis que le CA de WorldTravel BTI dans le plat pays se chiffrait à 56.968.000 euros (VA 4.497.000 euros).
Comme en ce qui concerne le business travel, la seule valeur de référence qui tienne n’est pas le chiffre d’affaires mais la valeur ajoutée des entreprises. A titre de comparaison, celle d’American Express Belgium est de 17.772.000 euros et celle de CWT de 17.407.000 euros. Avec cependant une nuance pour CWT, le groupe réalise une partie de son chiffre d’affaires en leisure et dispose d’un broker aérien (Airtip).
M.Gh.
L’opération de rachat de TQ3 par Worldtravel BTI va avoir des conséquences importantes en Belgique. La simple addition des chiffres d’affaires des deux sociétés va faire de la nouvelle entité un véritable mastodonte dans le secteur.
TQ3 Travel Solution avait en 2004 un CA de 264.635.000 euros (valeur ajoutée de 18.839.000 euros). Tandis que le CA de WorldTravel BTI dans le plat pays se chiffrait à 56.968.000 euros (VA 4.497.000 euros).
Comme en ce qui concerne le business travel, la seule valeur de référence qui tienne n’est pas le chiffre d’affaires mais la valeur ajoutée des entreprises. A titre de comparaison, celle d’American Express Belgium est de 17.772.000 euros et celle de CWT de 17.407.000 euros. Avec cependant une nuance pour CWT, le groupe réalise une partie de son chiffre d’affaires en leisure et dispose d’un broker aérien (Airtip).
M.Gh.