La crise liée à l'épidémie de coronavirus accélère les restructurations.
C'est le cas chez TUI Group, qui entame une large réorganisation.
Le groupe a annoncé, ce mercredi 13 mai 2020, qu'il compte supprimer plus de 8 000 postes dans le monde, soit plus de 10% de ses effectifs.
L'objectif est de réduire "durablement" de 30% les charges administratives sur l'ensemble du groupe.
Au menu notamment : mise en place de plateformes communes sur la technologie, synergies sur certaines fonctions support, et focus sur les lignes de produits rentables.
Et dans ce cadre, le Groupe est bien décidé à couper les branches déficitaires. Dans une communication aux salariés, le discours de Friedrich Joussen, le CEO, est sans équivoque.
Ce dernier a indiqué que le groupe ne sera plus en mesure de soutenir les filiales non rentables. Sans un changement de cap, elles pourraient être cédées ou voir leurs activités arrêtées par TUI Group.
La filiale française, déficitaire depuis plusieurs années, pourrait-elle faire les frais de la crise ?
Contactée par nos soins, la direction de TUI France répond que cette déclaration concerne toutes les filiales, et que rien de "particulier" n'a été précisé concernant la filiale française.
C'est le cas chez TUI Group, qui entame une large réorganisation.
Le groupe a annoncé, ce mercredi 13 mai 2020, qu'il compte supprimer plus de 8 000 postes dans le monde, soit plus de 10% de ses effectifs.
L'objectif est de réduire "durablement" de 30% les charges administratives sur l'ensemble du groupe.
Au menu notamment : mise en place de plateformes communes sur la technologie, synergies sur certaines fonctions support, et focus sur les lignes de produits rentables.
Et dans ce cadre, le Groupe est bien décidé à couper les branches déficitaires. Dans une communication aux salariés, le discours de Friedrich Joussen, le CEO, est sans équivoque.
Ce dernier a indiqué que le groupe ne sera plus en mesure de soutenir les filiales non rentables. Sans un changement de cap, elles pourraient être cédées ou voir leurs activités arrêtées par TUI Group.
La filiale française, déficitaire depuis plusieurs années, pourrait-elle faire les frais de la crise ?
Contactée par nos soins, la direction de TUI France répond que cette déclaration concerne toutes les filiales, et que rien de "particulier" n'a été précisé concernant la filiale française.
Un PSE contre un PGE... Cqfd !
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TUI France : un nouveau siège et de nouvelles ambitions
Déjà en Italie, le Groupe a, en début d'année arrêté ses activités de tour-operating.
Le scénario d'une sortie du géant allemand du marché français a déjà été évoqué fin octobre par Les Echos, avec l'hypothèse d'une reprise de TUI France par le groupe Marietton.
Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes ce mercredi, TUI France est actuellement en discussion avec sa maison-mère pour obtenir une aide.
Un soutien qui pourrait faciliter l'obtention d'un Prêt garanti par l'Etat mais qui pourrait être aussi soumis à conditions...
"Il est clair qu’imaginer reprendre comme si rien n’avait changé est impossible. Un ajustement des business plans et des coûts pourrait s’imposer. C’est bien le sujet des discussions actuelles avec la maison-mère", a précisé la direction française.
LIRE : TUI France : un PSE, condition préalable au soutien financier de TUI Group ?
Ce qui fait craindre au Comité social et économique (CSE) une nouvelle coupe dans les effectifs.
Contacté par nos soins, le secrétaire général du CSE Lazare Razkallah est bien décidé à se battre : "Nous bénéficions des mesures de chômage partiel, et ce serait scandaleux que de profiter de l'argent du contribuable pour licencier.
Les pouvoirs publics doivent prendre des garanties. Si un tel cas se présente nous les alerterons. Il est urgent d'attendre pour voir comment la situation va évoluer".
Le scénario d'une sortie du géant allemand du marché français a déjà été évoqué fin octobre par Les Echos, avec l'hypothèse d'une reprise de TUI France par le groupe Marietton.
Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes ce mercredi, TUI France est actuellement en discussion avec sa maison-mère pour obtenir une aide.
Un soutien qui pourrait faciliter l'obtention d'un Prêt garanti par l'Etat mais qui pourrait être aussi soumis à conditions...
"Il est clair qu’imaginer reprendre comme si rien n’avait changé est impossible. Un ajustement des business plans et des coûts pourrait s’imposer. C’est bien le sujet des discussions actuelles avec la maison-mère", a précisé la direction française.
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Ce qui fait craindre au Comité social et économique (CSE) une nouvelle coupe dans les effectifs.
Contacté par nos soins, le secrétaire général du CSE Lazare Razkallah est bien décidé à se battre : "Nous bénéficions des mesures de chômage partiel, et ce serait scandaleux que de profiter de l'argent du contribuable pour licencier.
Les pouvoirs publics doivent prendre des garanties. Si un tel cas se présente nous les alerterons. Il est urgent d'attendre pour voir comment la situation va évoluer".