Fortement critiqué ces dernières années pour sa stratégie, Michael Frenzel donne tort à ses détracteurs.
Et pour que la croissance soit au rendez vous, il va la chercher là où elle est. Après la Chine et la Russie, TUI recherche un partenaire en Inde. "Après deux années difficiles, l'amélioration attendue est arrivée", s'est félicité son patron Michael Frenzel.
Dans la division tourisme, représentant trois quarts du chiffre d'affaires du groupe, le bénéfice net en 2004 a dépassé les attentes à 532 M EUR contre 314,9 M EUR en 2003.
Le bénéfice d'exploitation (hors effets exceptionnels) est doublé à 489,5 M EUR, davantage que l'objectif de 420 M EUR que s'était fixé TUI. "Notre modèle intégré dans le tourisme a fait ses preuves", s'est félicité M. Frenzel.
Le CA progresse plus vite que les clients
Fortement critiqué ces dernières années pour sa stratégie visant à recentrer TUI sur le tourisme en maîtrisant toute la chaîne, de l'agence de voyage aux excursions sur place en passant par les avions et les hôtels, Michael Frenzel confirme son choix était le bon.
Le nombre de clients a augmenté de 0,9% à 18,4 millions, le c.a. plus encore, de 3,6%. La preuve d'une "amélioration du niveau des prix", selon Michael Frenzel, et peut-être un signe que la tendance à casser les prix pour remplir avions ou hôtels s'enraye.
Pour l'année touristique entamée début novembre 2004, les réservations sont en hausse de 5,3% sur un an en volume, et de 4,6% en nombre de clients.
Croissance à 2 chiffres attendue en 2005
TUI est aussi plutôt confiant concernant l'envolée du pétrole, estimant sa couverture suffisante pour ne pas devoir augmenter sa surtaxe pour le kérosène cet été.
Mais alors que la saison débute à peine, et même s'il n'y a selon M. Frenzel "aucun signe que la tendance doive s'inverser", le groupe reste vague dans ses prévisions, jugeant juste "possible" une croissance d'au moins 10% du bénéfice d'exploitation dans le tourisme.
Un vecteur de croissance sera l'Inde. Après la Chine et la Russie, "TUI s'apprête à fonder une société commune avec un partenaire indien", a annoncé M. Frenzel.
Chercher la croissance en Inde
Les discussions sont restreintes à un seul groupe, a précisé M. Feuerhake, sans le nommer ni fixer d'échéance car "nous n'avons pas encore une grande expérience dans ce pays".
TUI envoie déjà des touristes en Inde, en passant par des agences locales. Mais il n'a pas de structure propre. TUI India permettra de réunir les activités existantes et de profiter du développement d'un marché local.
"Avec une croissance économique supérieure à la moyenne et une classe moyenne en augmentation, l'Inde offre un potentiel touristique non seulement en tant que destination, mais surtout comme source de clients", a noté le président du directoire.
TUI, également actif dans la logistique avec sa filiale Hapag-Lloyd, compte sur le tourisme pour tirer sa croissance cette année, comme déjà l'an passé.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com b[
Dans la division tourisme, représentant trois quarts du chiffre d'affaires du groupe, le bénéfice net en 2004 a dépassé les attentes à 532 M EUR contre 314,9 M EUR en 2003.
Le bénéfice d'exploitation (hors effets exceptionnels) est doublé à 489,5 M EUR, davantage que l'objectif de 420 M EUR que s'était fixé TUI. "Notre modèle intégré dans le tourisme a fait ses preuves", s'est félicité M. Frenzel.
Le CA progresse plus vite que les clients
Fortement critiqué ces dernières années pour sa stratégie visant à recentrer TUI sur le tourisme en maîtrisant toute la chaîne, de l'agence de voyage aux excursions sur place en passant par les avions et les hôtels, Michael Frenzel confirme son choix était le bon.
Le nombre de clients a augmenté de 0,9% à 18,4 millions, le c.a. plus encore, de 3,6%. La preuve d'une "amélioration du niveau des prix", selon Michael Frenzel, et peut-être un signe que la tendance à casser les prix pour remplir avions ou hôtels s'enraye.
Pour l'année touristique entamée début novembre 2004, les réservations sont en hausse de 5,3% sur un an en volume, et de 4,6% en nombre de clients.
Croissance à 2 chiffres attendue en 2005
TUI est aussi plutôt confiant concernant l'envolée du pétrole, estimant sa couverture suffisante pour ne pas devoir augmenter sa surtaxe pour le kérosène cet été.
Mais alors que la saison débute à peine, et même s'il n'y a selon M. Frenzel "aucun signe que la tendance doive s'inverser", le groupe reste vague dans ses prévisions, jugeant juste "possible" une croissance d'au moins 10% du bénéfice d'exploitation dans le tourisme.
Un vecteur de croissance sera l'Inde. Après la Chine et la Russie, "TUI s'apprête à fonder une société commune avec un partenaire indien", a annoncé M. Frenzel.
Chercher la croissance en Inde
Les discussions sont restreintes à un seul groupe, a précisé M. Feuerhake, sans le nommer ni fixer d'échéance car "nous n'avons pas encore une grande expérience dans ce pays".
TUI envoie déjà des touristes en Inde, en passant par des agences locales. Mais il n'a pas de structure propre. TUI India permettra de réunir les activités existantes et de profiter du développement d'un marché local.
"Avec une croissance économique supérieure à la moyenne et une classe moyenne en augmentation, l'Inde offre un potentiel touristique non seulement en tant que destination, mais surtout comme source de clients", a noté le président du directoire.
TUI, également actif dans la logistique avec sa filiale Hapag-Lloyd, compte sur le tourisme pour tirer sa croissance cette année, comme déjà l'an passé.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com b[