TourMaG.com - Comme le réseau Tourcom se porte-t-il en cette fin 2010 ?
Richard Vainopoulos : "Nous devrions atteindre 1,5 milliard de volume d'affaires avec une augmentation de + 7 % en billetterie et de + 5 % en revente tour-opérateurs.
Nous avons eu une trentaine de départs ou de radiation. Peu de dépôts de bilan. Ce furent des ventes ou des regroupements internes.
Nous avons en revanche accueilli une soixantaine d'adhérents ce qui porte notre réseau à près de 570 points de ventes."
T.M.com - Pensez-vous pouvoir développer encore le nombre de vos adhérents ?
R.V. :"Il y a un potentiel estimé à 1 400 agences de voyages encore totalement indépendantes. Ce sont des distributeurs, des groupistes, des petits tour-opérateurs, des agences réceptives.
L'exemple du nuage volcanique a démontré les avantages d'adhérer à un réseau comme le nôtre. Les indépendants, à part quelques groupistes à compter sur les doigts d'une main, n'ont aucune sécurité et sont à la merci des défaillances de leurs réceptifs étrangers.
Notre garantie TourFinance, la seule qui soit assurée dans la distribution, les met à l'abri de telles défaillances. Nous apportons à nos adhérents du service et de l'expertise en matière de rentabilité et de productivité. Nous sommes un peu comme un centre médical qui propose toutes les spécialités sur un même lieu."
T.M.com - Comment choisissez-vous les thèmes et les intervenants de vos conventions ?
RV. : "Je fais en sorte que les interventions et les ateliers correspondent aux sujets et aux problèmes qui touchent directement les agences de voyages dans leur vie quotidienne.
Touccom est un réseau de services. Beaucoup d'agences de voyages ont été déstabilisées par la crise. Je veux démontrer que cette crise n'a pas été la catastrophe du siècle comme certains ont voulu la présenter. Elle n'est ni la première ni la dernière de notre génération.
Les crises peuvent être une chance pour qui innove et fait le pari de la qualité. La réalité de la crise que nous vivons est méconnue. Les Français ont plus que jamais envie de consommer des loisirs. De plus le luxe n'est pas touché."
Richard Vainopoulos : "Nous devrions atteindre 1,5 milliard de volume d'affaires avec une augmentation de + 7 % en billetterie et de + 5 % en revente tour-opérateurs.
Nous avons eu une trentaine de départs ou de radiation. Peu de dépôts de bilan. Ce furent des ventes ou des regroupements internes.
Nous avons en revanche accueilli une soixantaine d'adhérents ce qui porte notre réseau à près de 570 points de ventes."
T.M.com - Pensez-vous pouvoir développer encore le nombre de vos adhérents ?
R.V. :"Il y a un potentiel estimé à 1 400 agences de voyages encore totalement indépendantes. Ce sont des distributeurs, des groupistes, des petits tour-opérateurs, des agences réceptives.
L'exemple du nuage volcanique a démontré les avantages d'adhérer à un réseau comme le nôtre. Les indépendants, à part quelques groupistes à compter sur les doigts d'une main, n'ont aucune sécurité et sont à la merci des défaillances de leurs réceptifs étrangers.
Notre garantie TourFinance, la seule qui soit assurée dans la distribution, les met à l'abri de telles défaillances. Nous apportons à nos adhérents du service et de l'expertise en matière de rentabilité et de productivité. Nous sommes un peu comme un centre médical qui propose toutes les spécialités sur un même lieu."
T.M.com - Comment choisissez-vous les thèmes et les intervenants de vos conventions ?
RV. : "Je fais en sorte que les interventions et les ateliers correspondent aux sujets et aux problèmes qui touchent directement les agences de voyages dans leur vie quotidienne.
Touccom est un réseau de services. Beaucoup d'agences de voyages ont été déstabilisées par la crise. Je veux démontrer que cette crise n'a pas été la catastrophe du siècle comme certains ont voulu la présenter. Elle n'est ni la première ni la dernière de notre génération.
Les crises peuvent être une chance pour qui innove et fait le pari de la qualité. La réalité de la crise que nous vivons est méconnue. Les Français ont plus que jamais envie de consommer des loisirs. De plus le luxe n'est pas touché."
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T.M.com - La clientèle à haut pouvoir d'achat n'est pas le quotidien des agences de voyages...
R.V. : "Détrompez-vous. La clientèle qui va dans les agences de voyages a de l'argent. Je reste sur ce créneau.
Notre intérêt n'est pas de développer le trafic mais bien d'augmenter nos marges. Nous en avons maintenant l'opportunité avec Tourcom A la carte et Tourcom Groupes ...
Nos adhérents ont actuellement à leur disposition 64 réceptifs avec garantie financière représentant près de 70 destinations. Et je le répète, les chiffres sont probants. En 2009 cette activité a réalisé un chiffre d'affaires de 5,6 M€.
Ce chiffre a quasi doublé en un an. A fin octobre 2010, il était de l'ordre de 10 M€ sans transport. Il est évident par ailleurs que nous aurons toujours besoin des tour-opérateurs, de leur savoir-faire, de leurs engagements et de leurs stocks."
T.M.com - Vous dites vouloir devenir le numéro 1 du tourisme en France. Considérez-vous la France comme un produit de crise ?
R.V. : "Le « produit France » est a priori difficile à vendre car trop morcelé. Nous travaillons sur ce sujet. Pour bien vendre la France il faut être puissant et à ce jour il y a très peu d'acteurs sur ce secteur.
La France est, de très loin, la première destination des Français qui, de plus, y voyagent toute l'année. Ils partent l'hiver, l'été, seuls ou en famille. Le réseau Tourcom a l'objectif d'être leader du tourisme en France d'ici 3 à 4 ans."
T.M.com - Dans le programme de votre convention les nouvelles technologies semblent tenir une place importante....
R.V. :"Les outils technologiques ont une durée maximale de 2 ans. Ils demandent un investissement constant.
Notre partenariat avec Manor est notamment basé sur la mutualisation des investissement en matière de nouvelles technologies.
Il ne s'arrêtera pas là pour autant. Je rappelle qu'à partir de janvier 2011 les adhérents Manor pourront utiliser, sous forme de volontariat, les services de TourFinances comme le font déjà les franchisés Havas et Marmara."
T.M.com - La profession vient d'être confrontée à deux décisions politiques lourdes de conséquences, une taxe sur les éductours et une lourde pénalisation en cas de vente de compagnies black listées. Votre réaction ?
R.V. : "Ces deux initiatives sont stupides et prouvent que les députés qui en sont à leur origine ne connaissent rien à nos métiers. De plus, rien ne confirme à ce jour la fin des processus. Les amendements ne sont toujours pas signés.
Ces deux décisions qui avaient échappé à l'attention de nos institutions prouvent notre faiblesse en matière de lobbying. Nous avons besoin d'un « vrai » ministre !
Quant au SNAV, il faut qu'il ait les moyens d'avoir de « vrais » lobbyistes, ici, à Paris, ainsi qu'à Bruxelles. Dans ces deux cas le Syndicat n'a pas joué son rôle !"
R.V. : "Détrompez-vous. La clientèle qui va dans les agences de voyages a de l'argent. Je reste sur ce créneau.
Notre intérêt n'est pas de développer le trafic mais bien d'augmenter nos marges. Nous en avons maintenant l'opportunité avec Tourcom A la carte et Tourcom Groupes ...
Nos adhérents ont actuellement à leur disposition 64 réceptifs avec garantie financière représentant près de 70 destinations. Et je le répète, les chiffres sont probants. En 2009 cette activité a réalisé un chiffre d'affaires de 5,6 M€.
Ce chiffre a quasi doublé en un an. A fin octobre 2010, il était de l'ordre de 10 M€ sans transport. Il est évident par ailleurs que nous aurons toujours besoin des tour-opérateurs, de leur savoir-faire, de leurs engagements et de leurs stocks."
T.M.com - Vous dites vouloir devenir le numéro 1 du tourisme en France. Considérez-vous la France comme un produit de crise ?
R.V. : "Le « produit France » est a priori difficile à vendre car trop morcelé. Nous travaillons sur ce sujet. Pour bien vendre la France il faut être puissant et à ce jour il y a très peu d'acteurs sur ce secteur.
La France est, de très loin, la première destination des Français qui, de plus, y voyagent toute l'année. Ils partent l'hiver, l'été, seuls ou en famille. Le réseau Tourcom a l'objectif d'être leader du tourisme en France d'ici 3 à 4 ans."
T.M.com - Dans le programme de votre convention les nouvelles technologies semblent tenir une place importante....
R.V. :"Les outils technologiques ont une durée maximale de 2 ans. Ils demandent un investissement constant.
Notre partenariat avec Manor est notamment basé sur la mutualisation des investissement en matière de nouvelles technologies.
Il ne s'arrêtera pas là pour autant. Je rappelle qu'à partir de janvier 2011 les adhérents Manor pourront utiliser, sous forme de volontariat, les services de TourFinances comme le font déjà les franchisés Havas et Marmara."
T.M.com - La profession vient d'être confrontée à deux décisions politiques lourdes de conséquences, une taxe sur les éductours et une lourde pénalisation en cas de vente de compagnies black listées. Votre réaction ?
R.V. : "Ces deux initiatives sont stupides et prouvent que les députés qui en sont à leur origine ne connaissent rien à nos métiers. De plus, rien ne confirme à ce jour la fin des processus. Les amendements ne sont toujours pas signés.
Ces deux décisions qui avaient échappé à l'attention de nos institutions prouvent notre faiblesse en matière de lobbying. Nous avons besoin d'un « vrai » ministre !
Quant au SNAV, il faut qu'il ait les moyens d'avoir de « vrais » lobbyistes, ici, à Paris, ainsi qu'à Bruxelles. Dans ces deux cas le Syndicat n'a pas joué son rôle !"
19e Convention Tourcom
Les ateliers techniques :
Augmenter le chiffre d’affaires en motivant les vendeurs
- Faire la différence face à la concurrence - Les nouvelles technologies comme levier de productivité.
Thèmes abordés durant le Forum :
Comment profiter de la crise - Les arbitrages réalisés par les Français en temps de crise
- Les loisirs, secteur préservé et même privilégié
- Les évolutions de la consommation : savoir décrypter les tendances de fond
derrière les attentes affichées
- Les CSP + : moteurs de tendances pour les loisirs
- Les clientèles familles et séniors : un potentiel à exploiter par les agences
- Le marché français : un potentiel souvent sous-estimé
- Les leviers de valeur ajoutée
Les intervenants :
Jean-Paul Betbèze, économiste et directeur des études économiques au Crédit Agricole.Didier Jourdanneau, directeur développement et commercial de la chaîne hôtelière Châteaux et Hôtels Collection. Marc Touati, directeur général de Global Equities et président fondateur du cabinet de conseil économique et financiede ACDEFI (Aux Commandes de l'Economie et de la Finance). Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire CETELEM. Sandra Hoibian, directeur adjoint du département « Conditions de vie et aspirations des Français» au CREDOC.
Augmenter le chiffre d’affaires en motivant les vendeurs
- Faire la différence face à la concurrence - Les nouvelles technologies comme levier de productivité.
Thèmes abordés durant le Forum :
Comment profiter de la crise - Les arbitrages réalisés par les Français en temps de crise
- Les loisirs, secteur préservé et même privilégié
- Les évolutions de la consommation : savoir décrypter les tendances de fond
derrière les attentes affichées
- Les CSP + : moteurs de tendances pour les loisirs
- Les clientèles familles et séniors : un potentiel à exploiter par les agences
- Le marché français : un potentiel souvent sous-estimé
- Les leviers de valeur ajoutée
Les intervenants :
Jean-Paul Betbèze, économiste et directeur des études économiques au Crédit Agricole.Didier Jourdanneau, directeur développement et commercial de la chaîne hôtelière Châteaux et Hôtels Collection. Marc Touati, directeur général de Global Equities et président fondateur du cabinet de conseil économique et financiede ACDEFI (Aux Commandes de l'Economie et de la Finance). Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire CETELEM. Sandra Hoibian, directeur adjoint du département « Conditions de vie et aspirations des Français» au CREDOC.