La FAA et l’AESA ont franchi un cap vers la certification des taxis volants - Crédit photo : Volocopter
Notre futur sera-t-il celui du "5e élèment" ou de "Soleil vert" ?
La France et l'Europe tendent à prendre le chemin de la première dystopie, du moins à court terme.
Pour ceux qui ne connaissent pas le film de science-fiction de Luc Besson, New York s'est encore plus verticalisée, les immeubles s'étendent comme pour toucher le ciel et les humains se déplacent en voitures volantes.
Et pour décongestionner les routes, les transports en commun, cette voie futuriste semble être celle choisie par nos politiques, du moins elle est encouragée.
En 2024, le format n'est plus vraiment celui d'une voiture, mais plutôt d'un hélicoptère électrique piloté par l'ordinateur et donc autonome. La science-fiction attendra et les Jeux olympiques de Paris aussi.
Promesses du gouvernement, ces taxis volants ou avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) ne pourront pas prendre leur envol durant les festivités estivales, du moins pas commercialement.
Malgré tout, le ministère des Transports a décidé de donner l'autorisation à une expérimentation de ces engins prévue dès cet été.
La France et l'Europe tendent à prendre le chemin de la première dystopie, du moins à court terme.
Pour ceux qui ne connaissent pas le film de science-fiction de Luc Besson, New York s'est encore plus verticalisée, les immeubles s'étendent comme pour toucher le ciel et les humains se déplacent en voitures volantes.
Et pour décongestionner les routes, les transports en commun, cette voie futuriste semble être celle choisie par nos politiques, du moins elle est encouragée.
En 2024, le format n'est plus vraiment celui d'une voiture, mais plutôt d'un hélicoptère électrique piloté par l'ordinateur et donc autonome. La science-fiction attendra et les Jeux olympiques de Paris aussi.
Promesses du gouvernement, ces taxis volants ou avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) ne pourront pas prendre leur envol durant les festivités estivales, du moins pas commercialement.
Malgré tout, le ministère des Transports a décidé de donner l'autorisation à une expérimentation de ces engins prévue dès cet été.
JO 2024 : des taxis volants dans le ciel de Paris ?
Sans attendre le feu vert du gouvernement, le groupe ADP, poussant pour que cette solution avance, a lancé les travaux de la construction d'un "vertiport" au pied de la Cité de la Mode, comme nous le révèlent nos confrères du Monde.
Il sera démonté à la fin de l'année 2024 et recyclé, selon la promesse du gestionnaire d'aéroports.
Cette piste de décollage et atterrissage pour enjeux utilisant la propulsion verticale est une plateforme flottante de 740 m, mais ce n'est pas le seul point de repère pour ces appareils d'un nouveau genre.
D'autres sites ont été créés en Île-de-France, comme à Saint-Cyr-l’Ecole, à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux et aux aéroports du Bourget, puis celui de Charles-de-Gaulle.
Et l'expérimentation sur une ligne définie en avance, mais sans client, se fera entre le quai d’Austerlitz à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux en survolant la Seine vers l’est, puis le périphérique sud, dévoile 20 Minutes.
"Je ne suis pas fan du taxi volant, mais je n'ai pas envie, au nom de je ne sais quelle idéologie, que nous nous privions de cette expérimentation.
C'est peut-être l'ambulance de demain. Alors soyons pragmatiques, analysons l'impact, et faisons une analyse coût-bénéfice", a déclaré Patrice Vergriete au Parisien.
Les installations sont destinées à réceptionner les appareils conçus par la firme allemande Volocopter.
Celle-ci a conçu Volocity, un engin volant à décollage vertical en mesure d'embarquer 2 personnes, grâce à 18 rotors et un diamètre de 11m. L'hélicoptère du futur sera en mesure d'atteindre les 110km/h.
En tout l'entreprise assure avoir réalisé plus de 2000 vols, aussi bien à New York, qu'au Bourget ou au Japon.
"Notre taxi aérien VoloCity devrait prendre son envol à l'été 2024 au-dessus de Paris, la capitale française emblématique. Notre vol parisien sera ensuite suivi de Rome, Osaka et NEOM," explique Volocopter sur son site.
Il sera démonté à la fin de l'année 2024 et recyclé, selon la promesse du gestionnaire d'aéroports.
Cette piste de décollage et atterrissage pour enjeux utilisant la propulsion verticale est une plateforme flottante de 740 m, mais ce n'est pas le seul point de repère pour ces appareils d'un nouveau genre.
D'autres sites ont été créés en Île-de-France, comme à Saint-Cyr-l’Ecole, à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux et aux aéroports du Bourget, puis celui de Charles-de-Gaulle.
Et l'expérimentation sur une ligne définie en avance, mais sans client, se fera entre le quai d’Austerlitz à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux en survolant la Seine vers l’est, puis le périphérique sud, dévoile 20 Minutes.
"Je ne suis pas fan du taxi volant, mais je n'ai pas envie, au nom de je ne sais quelle idéologie, que nous nous privions de cette expérimentation.
C'est peut-être l'ambulance de demain. Alors soyons pragmatiques, analysons l'impact, et faisons une analyse coût-bénéfice", a déclaré Patrice Vergriete au Parisien.
Les installations sont destinées à réceptionner les appareils conçus par la firme allemande Volocopter.
Celle-ci a conçu Volocity, un engin volant à décollage vertical en mesure d'embarquer 2 personnes, grâce à 18 rotors et un diamètre de 11m. L'hélicoptère du futur sera en mesure d'atteindre les 110km/h.
En tout l'entreprise assure avoir réalisé plus de 2000 vols, aussi bien à New York, qu'au Bourget ou au Japon.
"Notre taxi aérien VoloCity devrait prendre son envol à l'été 2024 au-dessus de Paris, la capitale française emblématique. Notre vol parisien sera ensuite suivi de Rome, Osaka et NEOM," explique Volocopter sur son site.
Taxi volant : la FAA et l'AESA avancent sur une certification
Et cette expérimentation s'arrêtera là, car les taxis volants n'ont toujours pas d'autorisation en France, ni même en Europe, même si on se rapproche de la délivrance.
Une certification est espérée pour l'automne prochain dans notre pays, ce qui permettra à Volocoptère de pouvoir proposer des vols payant.
Et cette semaine, la Federal Aviation Administration (FAA) et l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA) ont annoncé avoir franchi un cap sur la voie de la certification des avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).
A lire : eVTOL, la révolution du transport de proximité
C'est du moins le message qu'il est possible de lire sur le site de l'agence américaine.
Concrètement la FAA a édité une circulaire consultative servant de base à une certification. Ce document est ouvert aux commentaires pendant 60 jours.
De son côté, l'AESA a mis à jour ses règles sur les conditions spéciales pour l'exploitation de ces appareils, en intégrant les nouvelles exigences convenues avec l'agence américaine.
A noter que les engins seront limités au transport de 6 personnes maximum et leur poids à 5 670 kilos, rapporte le site Flying Mag.
Une nouvelle étape qui fait suite donc à la publication de la Commission européenne d'un "paquet réglementaire donnant le feu vert aux opérations VTOL et aux taxis aériens," en avril dernier.
Ces documents concentre toutes les règles définitives pour le lancement de la mobilité aérienne innovante (IAM), y compris les services de taxi aérien. Pour opérer dans le ciel européen, les constructeurs devront recevoir la certification de l'AESA pour que leurs engins soient opérationnels.
Tout est une question de temps, vous l'aurez bien compris.
Une certification est espérée pour l'automne prochain dans notre pays, ce qui permettra à Volocoptère de pouvoir proposer des vols payant.
Et cette semaine, la Federal Aviation Administration (FAA) et l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA) ont annoncé avoir franchi un cap sur la voie de la certification des avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).
A lire : eVTOL, la révolution du transport de proximité
C'est du moins le message qu'il est possible de lire sur le site de l'agence américaine.
Concrètement la FAA a édité une circulaire consultative servant de base à une certification. Ce document est ouvert aux commentaires pendant 60 jours.
De son côté, l'AESA a mis à jour ses règles sur les conditions spéciales pour l'exploitation de ces appareils, en intégrant les nouvelles exigences convenues avec l'agence américaine.
A noter que les engins seront limités au transport de 6 personnes maximum et leur poids à 5 670 kilos, rapporte le site Flying Mag.
Une nouvelle étape qui fait suite donc à la publication de la Commission européenne d'un "paquet réglementaire donnant le feu vert aux opérations VTOL et aux taxis aériens," en avril dernier.
Ces documents concentre toutes les règles définitives pour le lancement de la mobilité aérienne innovante (IAM), y compris les services de taxi aérien. Pour opérer dans le ciel européen, les constructeurs devront recevoir la certification de l'AESA pour que leurs engins soient opérationnels.
Tout est une question de temps, vous l'aurez bien compris.
Taxi volant... pas vraiment une bonne nouvelle pour la planète
Sauf que du temps, pour combattre le réchauffement climatique nous n'en avons de moins en moins.
Et face à l'urgence d'agir et de faire pivoter, nos sociétés vers des modèles plus durables et respectueux de l'environnement, les taxis volants ne sont... Pas vraiment une solution.
Tout d'abord, comme c'est le cas pour le Volocity de Volocopter, nous ne parlons pas vraiment d'un transport de masse, puisque l'appareil ne peut accueillir qu'un seul passager, en plus du pilote.
Sauf que ces engins bien que propulsés à l'électricité, leur construction n'est pas neutre pour l'environnement.
A lire : EVA, le taxi aérien français qui a conquis les Etats-Unis
Dans un rapport, l’Autorité environnementale a non seulement jugé l’étude d’impact "incomplète" aussi bien sur les incidences acoustiques du projet, les conséquences du projet en termes de consommation énergétique et d'émissions de gaz à effet de serre, les pollutions visuelles.
Ce n'est pas tout, l'agence explique aussi que l’expérimentation ne présentait pas d’intérêt à priori, si elle n'était réservée qu'aux seuls vols commerciaux.
"C’est du greenwashing à l’état pur, un mode de déplacement fait pour des ultra-privilégiés pressés, puisqu’il n’y aura qu’une place pour un passage.
On a des émissions de gaz à effet de serre 45 fois supérieures à un trajet en métro," a assuré à 20 minutes, Dan Lert, adjoint EELV à la Transition écologique.
Face à l'urgence climatique, la priorité n'est peut être pas de rajouter des engins dans le ciel...
Et face à l'urgence d'agir et de faire pivoter, nos sociétés vers des modèles plus durables et respectueux de l'environnement, les taxis volants ne sont... Pas vraiment une solution.
Tout d'abord, comme c'est le cas pour le Volocity de Volocopter, nous ne parlons pas vraiment d'un transport de masse, puisque l'appareil ne peut accueillir qu'un seul passager, en plus du pilote.
Sauf que ces engins bien que propulsés à l'électricité, leur construction n'est pas neutre pour l'environnement.
A lire : EVA, le taxi aérien français qui a conquis les Etats-Unis
Dans un rapport, l’Autorité environnementale a non seulement jugé l’étude d’impact "incomplète" aussi bien sur les incidences acoustiques du projet, les conséquences du projet en termes de consommation énergétique et d'émissions de gaz à effet de serre, les pollutions visuelles.
Ce n'est pas tout, l'agence explique aussi que l’expérimentation ne présentait pas d’intérêt à priori, si elle n'était réservée qu'aux seuls vols commerciaux.
"C’est du greenwashing à l’état pur, un mode de déplacement fait pour des ultra-privilégiés pressés, puisqu’il n’y aura qu’une place pour un passage.
On a des émissions de gaz à effet de serre 45 fois supérieures à un trajet en métro," a assuré à 20 minutes, Dan Lert, adjoint EELV à la Transition écologique.
Face à l'urgence climatique, la priorité n'est peut être pas de rajouter des engins dans le ciel...