Selon nos informations, le groupe Thomas Cook - Jet tours appliquerait, dans certains cas, des frais d'annulation sur les dossiers annulés par les distributeurs pour des départs à venir.
Interrogée par nos soins Louisa Rouar, directrice commerciale de Jet tours, nous explique : "jusqu'au 8 octobre 2019, nous n'appliquons aucun frais d'annulation.
Ensuite, nous gérerons les demandes au cas par cas, car il se pourrait que la situation bascule d'un côté comme de l'autre. Nous ne pouvons pas prendre de position au-delà du 8 octobre 2019".
Des frais qui paraissent contradictoires avec le courrier envoyé lundi 23 septembre 2019 aux agences et les préconisations affichées sur le site grand public, où le groupe conseille de ne pas partir et d'envisager des mesures de reprotection.
Les agences franchisés de leur côté nous précisent que l'annulation sans frais est possible jusqu'au 30 septembre "mais les communications évoluent d'heure en heure" nous précise une salariée d'une franchise.
De son côté Martine Juen, de l'agence Juan Voyages au Pontet précise : "Nous n'avons pas touché les dossiers car Thomas Cook France n'a pas déposé le bilan.
Il y a une procédure à respecter. Jusqu'au 30 septembre 2019, il est possible d'annuler sans frais, et après la décision du tribunal va dicter la politique tarifaire.
Les lois françaises, et tant mieux pour nos salariés et clients, ne sont pas les lois anglaises. Nous ne vendons pas des lunettes, nous avons des clients à l'étranger ou qui vont partir, et bien sûr que nous aimerions connaître la suite, mais les tribunaux prennent le temps de voir s'il y a des solutions ou pas.
La procédure est très, voire même trop longue, mais c'est la complexité de notre métier. Je veux me concentrer sur mes clients, c'est le plus important".
Interrogée par nos soins Louisa Rouar, directrice commerciale de Jet tours, nous explique : "jusqu'au 8 octobre 2019, nous n'appliquons aucun frais d'annulation.
Ensuite, nous gérerons les demandes au cas par cas, car il se pourrait que la situation bascule d'un côté comme de l'autre. Nous ne pouvons pas prendre de position au-delà du 8 octobre 2019".
Des frais qui paraissent contradictoires avec le courrier envoyé lundi 23 septembre 2019 aux agences et les préconisations affichées sur le site grand public, où le groupe conseille de ne pas partir et d'envisager des mesures de reprotection.
Les agences franchisés de leur côté nous précisent que l'annulation sans frais est possible jusqu'au 30 septembre "mais les communications évoluent d'heure en heure" nous précise une salariée d'une franchise.
De son côté Martine Juen, de l'agence Juan Voyages au Pontet précise : "Nous n'avons pas touché les dossiers car Thomas Cook France n'a pas déposé le bilan.
Il y a une procédure à respecter. Jusqu'au 30 septembre 2019, il est possible d'annuler sans frais, et après la décision du tribunal va dicter la politique tarifaire.
Les lois françaises, et tant mieux pour nos salariés et clients, ne sont pas les lois anglaises. Nous ne vendons pas des lunettes, nous avons des clients à l'étranger ou qui vont partir, et bien sûr que nous aimerions connaître la suite, mais les tribunaux prennent le temps de voir s'il y a des solutions ou pas.
La procédure est très, voire même trop longue, mais c'est la complexité de notre métier. Je veux me concentrer sur mes clients, c'est le plus important".
Des TO à cran ?
Autre point de tension pour les agences, notamment franchisées : la pression exercée par certains tour-opérateurs.
Alors que Thomas Cook devait payer les TO partenaires pour les départs d'août 2019 hier, lundi 23 septembre 2019, il semblerait que tous n'aient pas reçu le versement prévu.
Alors que Thomas Cook devait payer les TO partenaires pour les départs d'août 2019 hier, lundi 23 septembre 2019, il semblerait que tous n'aient pas reçu le versement prévu.
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Face à cette situation, des franchisés Thomas Cook ont signalé des pressions de la part de voyagistes qui réclament à être payés pour que le départ des clients soit assuré.
"Très peu de tour-opérateurs agissent de la sorte, nuance toutefois Martine Juen. C'est logique, nous n'avons plus de centrale, nous n'avons plus rien. Nous repartons de zéro, nous sommes redevenus des indépendants."
Et lorsque les TO font pression pour être payés avant le départ, les équipes des trois agences que possède Martine Juen procèdent au paiement.
"Je n'ai pas le choix, il faut laisser le temps à tout le monde de s'organiser. En plus aujourd'hui, c'était le jour de la TVA, donc c'était compliqué."
"Très peu de tour-opérateurs agissent de la sorte, nuance toutefois Martine Juen. C'est logique, nous n'avons plus de centrale, nous n'avons plus rien. Nous repartons de zéro, nous sommes redevenus des indépendants."
Et lorsque les TO font pression pour être payés avant le départ, les équipes des trois agences que possède Martine Juen procèdent au paiement.
"Je n'ai pas le choix, il faut laisser le temps à tout le monde de s'organiser. En plus aujourd'hui, c'était le jour de la TVA, donc c'était compliqué."