X. Beragne : "A notre grand étonnement, les voyages réservés avant la faillite de Thomas Cook France ne seront pas remboursés en totalité pour certaines et certains" - DR : DepositPhotos.com, chrisdorney
TourMaG.com - Alors qu’en Belgique, le fonds de garantie a terminé de rembourser les 46 000 clients concernés par la faillite de Thomas Cook, en France, l’APST est en train de procéder aux remboursements des premiers clients. Quel est votre sentiment à ce sujet ? Quelles sont les réactions des membres du collectif français faillite Thomas Cook, que vous représentez ?
Xavier Beragne : Les membres du collectif sont très contents de voir qu'ENFIN, au bout de 27 mois d'attente, les premiers remboursements commencent à arriver.
Malheureusement cela ne va pas assez vite aux yeux de certains. Mais nous entrevoyons une lueur d'espoir après plus de deux ans de doute !
TourMaG.com - De ces remboursements sont déduits les frais de dossier et les assurances. Aviez-vous été informés de cela ?
Xavier Beragne : A notre grand étonnement, les voyages réservés avant la faillite de Thomas Cook France ne seront pas remboursés en totalité pour certaines et certains.
Nous nous en sommes aperçus en recevant un mail - au moment de nous notifier nos remboursements - que les frais de dossier ainsi que les assurances ne seraient pas pris en compte, l'APST invoquant l'article R211-30 du Code du Tourisme. Même s'ils sont dans leur droit, cette décision, au vu de la gestion calamiteuse de cette faillite, n'a pas été très bien perçue par les clients.
Xavier Beragne : Les membres du collectif sont très contents de voir qu'ENFIN, au bout de 27 mois d'attente, les premiers remboursements commencent à arriver.
Malheureusement cela ne va pas assez vite aux yeux de certains. Mais nous entrevoyons une lueur d'espoir après plus de deux ans de doute !
TourMaG.com - De ces remboursements sont déduits les frais de dossier et les assurances. Aviez-vous été informés de cela ?
Xavier Beragne : A notre grand étonnement, les voyages réservés avant la faillite de Thomas Cook France ne seront pas remboursés en totalité pour certaines et certains.
Nous nous en sommes aperçus en recevant un mail - au moment de nous notifier nos remboursements - que les frais de dossier ainsi que les assurances ne seraient pas pris en compte, l'APST invoquant l'article R211-30 du Code du Tourisme. Même s'ils sont dans leur droit, cette décision, au vu de la gestion calamiteuse de cette faillite, n'a pas été très bien perçue par les clients.
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TourMaG.com - Certains clients ont également eu des frais de virement bancaire, l’APST ayant eu recours aux services de Western Union pour effectuer les remboursements. En savez-vous davantage ?
Xavier Beragne : C'est la deuxième surprise en effet. Certaines et certains ont vu apparaître des frais de virement sur leur compte bancaire... Personnellement quand mon employeur fait le virement bancaire de mon salaire, je n'ai pas à payer de frais !
J'invite donc les personnes ayant eu des frais de virement bancaire suite à leur remboursement à contacter l'APST afin de demander un remboursement, car c'est inacceptable !
TourMaG.com - Comment les membres du collectif perçoivent-ils le fait de devoir fournir à plusieurs reprises les mêmes pièces justificatives ? Avez-vous un retour de l’APST à ce sujet ?
Xavier Beragne : Les victimes de cette faillite ne comprennent pas ces demandes à répétition alors que nous avons déjà fourni toutes et tous des dossiers complets - pour la plupart d'entre nous.
LIRE AUSSI : II. Faillite Thomas Cook : deux ans après, des milliers de clients attendent de récupérer leur dû...
Du côté de l'APST, comme M. Dugardin l'a affirmé dans vos colonnes, il semblerait que si les dossiers ne sont pas complets, c'est parce que les clients n'envoient pas les bons documents ou ne les envoient pas tout court... Je trouve cette communication lamentable, limite de l'amateurisme.
Mais depuis le début, nous constatons un manque de communication de leur part.
Je vous donne un exemple : j'ai interrogé Mme Malaspina, qui est la responsable du service Assistance aux Voyageurs et avec qui j'étais en relation depuis plusieurs mois, afin de savoir pourquoi l'APST n'avait pas informé toutes les victimes de la procédure à effectuer auprès du mandataire judiciaire pour déclarer leur créance avant la date de forclusion.
La réponse a été simple : "ce n'est pas au garant financier de les informer". Alors qui pouvait bien les informer ? Le pharmacien, le boucher, le boulanger ?
Le manque d'organisation de l'APST est juste une réalité qui saute aux yeux !
TourMaG.com - Continuez-vous à échanger avec le mandataire judiciaire ou le greffe du Tribunal de commerce ? Quels sont les derniers retours ?
Xavier Beragne : Je suis désormais davantage en relation avec le greffe du tribunal de commerce de Nanterre, car c'est à eux de jouer maintenant.
Ils doivent envoyer une notification d'admission de créance à 30 000 créanciers ; la tâche est colossale car ils n'ont qu'une seule personne dédiée. Le Tribunal de Commerce a donc décidé de sous-traiter l'envoi de ce document à un prestataire qui, lui, a les équipes et la logistique pour pouvoir traiter un tel volume.
La juge-commissaire souhaite pouvoir fournir aux victimes le précieux sésame avant Noël, mais cela sera-t-il possible ? Malheureusement personne ne le sait.
Je laisse tranquille le mandataire judiciaire, qui a effectué un super travail. Il a toujours répondu à mes sollicitations avec bienveillance et clarté, de même que sa collaboratrice Mme Poirier, avec qui j'étais en relation téléphonique afin de pouvoir aiguiller les membres du collectif dès lors qu'il avait déposé l'état des créances le 06 août 2021, et même avant.
TourMaG.com - De votre côté, en tant qu’administrateur du collectif, quels sont vos rapports avec l’APST ?
Xavier Beragne : Les relations avec l'APST étaient très bonnes, jusqu'au jour où j'ai été informé de la présence d'anciens employés de Thomas Cook sur le Collectif français faillite Thomas Cook, qui ne publiaient rien et se contentaient simplement de lire nos publications.
Il s'agissait de personnel d'agence, d'anciens cadres de Thomas Cook ainsi que de personnes ayant été proches de Mme Malaspina dans ses anciennes fonctions au sein du groupe Thomas Cook France.
Quelle n'a pas été ma surprise !
Je me suis donc permis d'envoyer deux mails à Mme Malaspina pour lui demander ce que ces personnes faisaient là , sans aucune menace, ni aucune insulte, ni intimidation de ma part à son égard, simplement un questionnement.
En réponse, sa supérieure hiérarchique Mme Parmantier a cru bon de m'adresser un mail et un courrier recommandé d'intimidation me menaçant de déposer une plainte auprès du Procureur de la République par le biais des avocats de l'APST si je venais à nouveau intimider ou menacer Mme Malaspina.
Ce courrier avait pour simple but de me faire taire et de me mettre la pression. Apparemment, ce sont des pratiques familières de certains managers et membres de la direction de l'APST, qui dirigent les employés par l'intimidation, sauf que je ne suis pas un de leurs employés, je suis une victime à qui l'APST doit de l'argent !
Il faut que cela cesse, ce qu'Ã fait Mme Parmantier est "inacceptable" pour reprendre ses termes...
D'ailleurs des avocats que j'ai consultés sont toujours en train d'étudier ce courrier pour envisager une plainte contre Mme Parmantier pour intimidation.
Il serait bon que des administrateurs de l'APST se posent la bonne question, Ã savoir : que se passe-t-il chez ce garant financier ?
Il serait bien qu'une commission d'enquête indépendante intervienne, pour constater et comprendre pourquoi la gestion de la gestion de la faillite de Thomas Cook France n'a pas bien marcher et surtout qui est responsable de "cette faillite dans la faillite"...
Xavier Beragne : Je suis désormais davantage en relation avec le greffe du tribunal de commerce de Nanterre, car c'est à eux de jouer maintenant.
Ils doivent envoyer une notification d'admission de créance à 30 000 créanciers ; la tâche est colossale car ils n'ont qu'une seule personne dédiée. Le Tribunal de Commerce a donc décidé de sous-traiter l'envoi de ce document à un prestataire qui, lui, a les équipes et la logistique pour pouvoir traiter un tel volume.
La juge-commissaire souhaite pouvoir fournir aux victimes le précieux sésame avant Noël, mais cela sera-t-il possible ? Malheureusement personne ne le sait.
Je laisse tranquille le mandataire judiciaire, qui a effectué un super travail. Il a toujours répondu à mes sollicitations avec bienveillance et clarté, de même que sa collaboratrice Mme Poirier, avec qui j'étais en relation téléphonique afin de pouvoir aiguiller les membres du collectif dès lors qu'il avait déposé l'état des créances le 06 août 2021, et même avant.
TourMaG.com - De votre côté, en tant qu’administrateur du collectif, quels sont vos rapports avec l’APST ?
Xavier Beragne : Les relations avec l'APST étaient très bonnes, jusqu'au jour où j'ai été informé de la présence d'anciens employés de Thomas Cook sur le Collectif français faillite Thomas Cook, qui ne publiaient rien et se contentaient simplement de lire nos publications.
Il s'agissait de personnel d'agence, d'anciens cadres de Thomas Cook ainsi que de personnes ayant été proches de Mme Malaspina dans ses anciennes fonctions au sein du groupe Thomas Cook France.
Quelle n'a pas été ma surprise !
Je me suis donc permis d'envoyer deux mails à Mme Malaspina pour lui demander ce que ces personnes faisaient là , sans aucune menace, ni aucune insulte, ni intimidation de ma part à son égard, simplement un questionnement.
En réponse, sa supérieure hiérarchique Mme Parmantier a cru bon de m'adresser un mail et un courrier recommandé d'intimidation me menaçant de déposer une plainte auprès du Procureur de la République par le biais des avocats de l'APST si je venais à nouveau intimider ou menacer Mme Malaspina.
Ce courrier avait pour simple but de me faire taire et de me mettre la pression. Apparemment, ce sont des pratiques familières de certains managers et membres de la direction de l'APST, qui dirigent les employés par l'intimidation, sauf que je ne suis pas un de leurs employés, je suis une victime à qui l'APST doit de l'argent !
Il faut que cela cesse, ce qu'Ã fait Mme Parmantier est "inacceptable" pour reprendre ses termes...
D'ailleurs des avocats que j'ai consultés sont toujours en train d'étudier ce courrier pour envisager une plainte contre Mme Parmantier pour intimidation.
Il serait bon que des administrateurs de l'APST se posent la bonne question, Ã savoir : que se passe-t-il chez ce garant financier ?
Il serait bien qu'une commission d'enquête indépendante intervienne, pour constater et comprendre pourquoi la gestion de la gestion de la faillite de Thomas Cook France n'a pas bien marcher et surtout qui est responsable de "cette faillite dans la faillite"...