Richard Vainopoulos, président de Tourcom : "Ça tourne tranquillement, ça commence à bouger mais, sur les deux premiers mois de l’année, chez Tourcom Travel Management, nous sommes qu’à 63% de 2019" - DR
S’il est difficile de mesurer l’impact de la guerre en Ukraine sur l’activité voyage d’affaires, c’est, selon Richard Vainopoulos, président de Tourcom, qu’elle n’avait tout simplement pas repris ses couleurs avant le début des hostilités.
"Ça tourne tranquillement, ça commence à bouger mais, sur les deux premiers mois de l’année, chez Tourcom Travel Management, nous sommes qu’à 63% de 2019".
Pour Richard Vainopoulos, l’activité repartira quand toutes les barrières liées au covid sauteront : "C’est plus long que pour le tourisme, le chef d’entreprise a une responsabilité".
Quant aux enjeux écologiques, qui, à moyen terme, pourraient toucher le voyage d’affaires dans la mesure où les entreprises mettraient un coup de frein aux déplacements, Richard Vainopoulos n’y croit pas : "Si un collaborateur doit voyager, il voyagera.
Dans les startups, il faut bouger, je ne me fais pas de soucis pour le voyage, bien plus efficace que Zoom". Les signes positifs sont là comme "le retour des évènements tels la fashion week".
Il insiste : "la jeune génération est la première à passer des week-ends de trois jours à Dubaï, c’est "faites ce que je dis, pas ce que je fais"". Par ailleurs, il souligne que les entreprises font de nombreux efforts pour réduire leur empreinte carbone.
"Ça tourne tranquillement, ça commence à bouger mais, sur les deux premiers mois de l’année, chez Tourcom Travel Management, nous sommes qu’à 63% de 2019".
Pour Richard Vainopoulos, l’activité repartira quand toutes les barrières liées au covid sauteront : "C’est plus long que pour le tourisme, le chef d’entreprise a une responsabilité".
Quant aux enjeux écologiques, qui, à moyen terme, pourraient toucher le voyage d’affaires dans la mesure où les entreprises mettraient un coup de frein aux déplacements, Richard Vainopoulos n’y croit pas : "Si un collaborateur doit voyager, il voyagera.
Dans les startups, il faut bouger, je ne me fais pas de soucis pour le voyage, bien plus efficace que Zoom". Les signes positifs sont là comme "le retour des évènements tels la fashion week".
Il insiste : "la jeune génération est la première à passer des week-ends de trois jours à Dubaï, c’est "faites ce que je dis, pas ce que je fais"". Par ailleurs, il souligne que les entreprises font de nombreux efforts pour réduire leur empreinte carbone.
Un secteur qui pourrait encore se consolider
Pour Richard Vainopoulos, les consolidations dans le secteur du voyage d’affaires pourraient se poursuivre, "à l’instar de ce qu’a fait American Express en s’offrant HR et Egencia".
Il rappelle que son réseau n’a attendu personne pour travailler avec les PME "difficiles à gérer" et met en avant son partenariat avec Manor – Business Travel Tourism Group (BTTG) – avec lequel Tourcom Travel Management négocie des tarifs.
Rappelons, aussi, que Tourcom Travel Management est dirigé par Stéphane Roussel depuis 2019, un ancien d’American Express et de HRG.
Tourcom Travel Management compte aussi dans son périmètre des leaders mondiaux comme FCM ou BCD.
Il rappelle que son réseau n’a attendu personne pour travailler avec les PME "difficiles à gérer" et met en avant son partenariat avec Manor – Business Travel Tourism Group (BTTG) – avec lequel Tourcom Travel Management négocie des tarifs.
Rappelons, aussi, que Tourcom Travel Management est dirigé par Stéphane Roussel depuis 2019, un ancien d’American Express et de HRG.
Tourcom Travel Management compte aussi dans son périmètre des leaders mondiaux comme FCM ou BCD.
Le retour à la commission ? "Personne n’en veut"
Enfin, comme certains de ses confrères, Richard Vainopoulos souligne qu’il est bien trop tôt pour imposer une surcharge GDS au secteur du voyage d’affaires, "l’écosystème n’est pas prêt pour la norme NDC" même si cet outil sera "extrêmement intéressant à l’avenir".
D’une manière générale, c’est bien la technologie qui est le "nerf de la guerre", il faut en effet arriver, dans le voyage d’affaires, à préparer en amont tout le déplacement du client sans plus avoir à intervenir ensuite.
En revanche, Richard Vainopoulos n’est absolument pas favorable à un retour à la commission, comme le réclame Laurent Abitbol, président de Selectour, pour se faire rémunérer par les compagnies aériennes.
"Il existe aujourd’hui plusieurs centaines de tarifs sur un billet quand, avant, il en existait beaucoup moins. Une commission sur un billet à 20 d’euros n’a pas d’intérêt. Le système était opaque, c’est aujourd’hui très clair. Ce retour à la commission, personne n’en veut".
D’une manière générale, c’est bien la technologie qui est le "nerf de la guerre", il faut en effet arriver, dans le voyage d’affaires, à préparer en amont tout le déplacement du client sans plus avoir à intervenir ensuite.
En revanche, Richard Vainopoulos n’est absolument pas favorable à un retour à la commission, comme le réclame Laurent Abitbol, président de Selectour, pour se faire rémunérer par les compagnies aériennes.
"Il existe aujourd’hui plusieurs centaines de tarifs sur un billet quand, avant, il en existait beaucoup moins. Une commission sur un billet à 20 d’euros n’a pas d’intérêt. Le système était opaque, c’est aujourd’hui très clair. Ce retour à la commission, personne n’en veut".