Le projet de tunnel sous-marin entre l'Espagne et le Maroc, lancé en 1989, avait pour objectif de créer une connexion fixe à travers le détroit de Gibraltar, symbolisant une avancée significative vers l'intégration entre l'Europe et l'Afrique.
L'idée était de construire un tunnel ferroviaire s'étendant sur 38 kilomètres, dont 28 sous l'eau, reliant Tarifa, en Espagne, à Tanger, au Maroc.
Ce projet représentait une ambition majeure de renforcer les échanges économiques, culturels et sociaux entre les deux continents.
L'idée était de construire un tunnel ferroviaire s'étendant sur 38 kilomètres, dont 28 sous l'eau, reliant Tarifa, en Espagne, à Tanger, au Maroc.
Ce projet représentait une ambition majeure de renforcer les échanges économiques, culturels et sociaux entre les deux continents.
Un projet en suspens depuis plus de 30 ans
Le projet était supervisé par la Société Espagnole d'Études pour la Communication Fixe à travers le Détroit de Gibraltar (SECEGSA) et son homologue marocain.
Les études techniques initiales ont révélé les défis considérables associés à la construction d'un tel tunnel, notamment en raison de la profondeur du détroit, des conditions géologiques complexes et des coûts financiers exorbitants.
En dépit de l'intérêt et du potentiel qu'un tel lien pourrait offrir, le projet a été retardé à plusieurs reprises, en grande partie à cause de ces obstacles techniques et des tensions géopolitiques.
Les études techniques initiales ont révélé les défis considérables associés à la construction d'un tel tunnel, notamment en raison de la profondeur du détroit, des conditions géologiques complexes et des coûts financiers exorbitants.
En dépit de l'intérêt et du potentiel qu'un tel lien pourrait offrir, le projet a été retardé à plusieurs reprises, en grande partie à cause de ces obstacles techniques et des tensions géopolitiques.
2024 : la renaissance du tunnel entre l’Espagne et le Maroc ?
En 2024, le projet de tunnel sous-marin entre l'Espagne et le Maroc a connu une relance significative.
Les gouvernements des deux pays ont renouvelé leur engagement envers ce projet, notamment dans le contexte de leur désignation avec le Portugal pour co-organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030.
Cette échéance a stimulé l'accélération des études de faisabilité, visant à explorer les aspects techniques et financiers du tunnel.
Selon le journal espagnol El Independiente, le projet était évalué à un coût de 13 milliards d’euros il y a 30 ans et pourrait doubler de nos jours pour s’approcher des 30 milliards d’euros. Le projet fait face à des défis notables, notamment la complexité géologique du site, marqué par des failles sismiques actives. Néanmoins, des efforts coordonnés sont en cours pour surmonter ces obstacles, avec des consultations impliquant des experts internationaux.
Les gouvernements des deux pays ont renouvelé leur engagement envers ce projet, notamment dans le contexte de leur désignation avec le Portugal pour co-organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030.
Cette échéance a stimulé l'accélération des études de faisabilité, visant à explorer les aspects techniques et financiers du tunnel.
Selon le journal espagnol El Independiente, le projet était évalué à un coût de 13 milliards d’euros il y a 30 ans et pourrait doubler de nos jours pour s’approcher des 30 milliards d’euros. Le projet fait face à des défis notables, notamment la complexité géologique du site, marqué par des failles sismiques actives. Néanmoins, des efforts coordonnés sont en cours pour surmonter ces obstacles, avec des consultations impliquant des experts internationaux.