Les agences Air France et les call center, un anachronisme à l'heure d'Internet ?
Peu à peu, les contours du nouveau modèle économique d'Air France pour la prochaine décennie se dessinent.
Confrontée à une crise profonde, chahutée par les low cost, la compagnie tricolore s'apprête à revoir ses fondamentaux.
Et rien de tel qu'une "bonne" crise pour bouleverser en profondeur les avantages acquis et se remettre en question.
L'ensemble est en route depuis quelques mois déjà.
Après les annonces de réduction d'effectifs, la Compagnie a annoncé officiellement vendredi dernier lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire qu'elle allait présenter son plan de départs volontaires (PDV).
Objectif : la suppression de 1 500 emplois sur environ 63 000 durant la période 2009-2011. Cette annonce en a été faite, vendredi dernier.
Confrontée à une crise profonde, chahutée par les low cost, la compagnie tricolore s'apprête à revoir ses fondamentaux.
Et rien de tel qu'une "bonne" crise pour bouleverser en profondeur les avantages acquis et se remettre en question.
L'ensemble est en route depuis quelques mois déjà.
Après les annonces de réduction d'effectifs, la Compagnie a annoncé officiellement vendredi dernier lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire qu'elle allait présenter son plan de départs volontaires (PDV).
Objectif : la suppression de 1 500 emplois sur environ 63 000 durant la période 2009-2011. Cette annonce en a été faite, vendredi dernier.
Changements radicaux de modèle économique
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Mais parallèlement aux mesures sociales, la compagnie travaille aussi sur des changements radicaux de son modèle économique. Certains sont connus, tels la nouvelle classe "affaires" intermédiaire.
D'autres, tels les e-services censés économiser de la main d'oeuvre, sont en route depuis longtemps. Il y a fort à parier qu'à terme les bornes électroniques d'enregistrement remplaceront les agents chargés de cette mission, comme vient de le faire Ryanair.
Par ailleurs, quel avenir pour les personnels de la VAD (Vente à distance) avec la progression constante des ventes sur le Net ?
La diminution drastique des passagers en business qui, autrefois permettait de réduire les tarifs en éco, est-elle une tendance passagère ou un phénomène structurel ?
Aujourd'hui personne n'a la réponse à cette question. Et malheur à ceux qui attendraient. Autrement dit, il faut prendre les devants et revoir de fond en comble les réseaux moyen et court courrier et "rationaliser" le personnel en escale.
D'autres, tels les e-services censés économiser de la main d'oeuvre, sont en route depuis longtemps. Il y a fort à parier qu'à terme les bornes électroniques d'enregistrement remplaceront les agents chargés de cette mission, comme vient de le faire Ryanair.
Par ailleurs, quel avenir pour les personnels de la VAD (Vente à distance) avec la progression constante des ventes sur le Net ?
La diminution drastique des passagers en business qui, autrefois permettait de réduire les tarifs en éco, est-elle une tendance passagère ou un phénomène structurel ?
Aujourd'hui personne n'a la réponse à cette question. Et malheur à ceux qui attendraient. Autrement dit, il faut prendre les devants et revoir de fond en comble les réseaux moyen et court courrier et "rationaliser" le personnel en escale.
Retrouver le chemin de la rentabilité
Pour le premier, Pierre-Henri Gourgeon qui s'exprimait en fin de semaine dans le Wall Street Journal annonce qu'il y aura une diminution du nombre de destinations et que des modules plus importants seront utilisés pour améliorer les ratios de remplissage. Par ailleurs, le produit lui même sera revu.
Il reste à savoir jusqu'où la compagnie a l'intention d'aller pour retrouver le chemin de la rentabilité...
S'achemine-t-on vers un schéma cost killer, avec tous les services payants (valises, sandwiches payants, supplément obésité...) qui permettent aujourd'hui à Easyjet et surtout à Ryanair d'afficher une insolente progression ?
Il y a de fortes chances pour que ce scénario se réalise. Primo, Air France se prépare à passer au peigne fin ses ressources humaines dans les escales.
Il reste à savoir jusqu'où la compagnie a l'intention d'aller pour retrouver le chemin de la rentabilité...
S'achemine-t-on vers un schéma cost killer, avec tous les services payants (valises, sandwiches payants, supplément obésité...) qui permettent aujourd'hui à Easyjet et surtout à Ryanair d'afficher une insolente progression ?
Il y a de fortes chances pour que ce scénario se réalise. Primo, Air France se prépare à passer au peigne fin ses ressources humaines dans les escales.
Des tarifs web spécifiques hors GDS
TourMaG.com croit savoir que toutes les escales " France" seraient concernées excepté CDG. Strasbourg serait soit abandonnée soit "sous-traitée".
On prétend également qu'un certain nombre de lignes domestiques (radiales essentiellement) seraient allégées ou pourraient carrément disparaître.
Au niveau marketing, un autre tabou pourrait sauter : celui de l'égalité des tarifs de la billetterie vendue au mêmes tarifs (?) en agence de voyages et sur le site internet d'Air France.
Selon des sources syndicales, le chapitre "Réduction des coûts de distribution" du Plan Marketing 2009-2010, prévoit "la mise en place de tarifs web sans passer par Amadeus" où seule la billetterie haute contribution serait disponible.
La compagnie prévoit aussi de "Limiter les coûts liés aux GDS en sensibilisant le personnel et en "limitant le nombre de PNR". Cerise sur le gâteau : AF va explorer de nouvelles pistes en matière de distribution telles la "Vente sur Ebay, des ventes privées sur le Web, des chèques cadeaux, etc."
Affaire(s) à suivre...
On prétend également qu'un certain nombre de lignes domestiques (radiales essentiellement) seraient allégées ou pourraient carrément disparaître.
Au niveau marketing, un autre tabou pourrait sauter : celui de l'égalité des tarifs de la billetterie vendue au mêmes tarifs (?) en agence de voyages et sur le site internet d'Air France.
Selon des sources syndicales, le chapitre "Réduction des coûts de distribution" du Plan Marketing 2009-2010, prévoit "la mise en place de tarifs web sans passer par Amadeus" où seule la billetterie haute contribution serait disponible.
La compagnie prévoit aussi de "Limiter les coûts liés aux GDS en sensibilisant le personnel et en "limitant le nombre de PNR". Cerise sur le gâteau : AF va explorer de nouvelles pistes en matière de distribution telles la "Vente sur Ebay, des ventes privées sur le Web, des chèques cadeaux, etc."
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