Via Civis, « la route citoyenne » en latin, est un TO qui propose du voyage sur mesure autour des grandes questions politiques actuelles - Photo capture d'écran
À force d’organiser des voyages de formation pour les élus locaux dans le cadre de l’Institut européen de politiques publiques (IEPP), Emir Deniz s’est dit que la géopolitique et l’art de gouverner pouvait devenir une autre manière de faire du tourisme.
Avec trois complices, dont un député qui préfère rester anonyme, il a donc créé Via Civis, « la route citoyenne » en latin, un TO qui propose du voyage sur mesure autour des grandes questions politiques actuelles.
C’est une thématique pour le moins originale, mais cette idée joue en fait sur des valeurs sûres : d’abord, le goût de l’aventure, très répandu quelque soit l’âge des clients, et ensuite le prestige intellectuel et social qu’on peut tirer d’un tel voyage.
Avec trois complices, dont un député qui préfère rester anonyme, il a donc créé Via Civis, « la route citoyenne » en latin, un TO qui propose du voyage sur mesure autour des grandes questions politiques actuelles.
C’est une thématique pour le moins originale, mais cette idée joue en fait sur des valeurs sûres : d’abord, le goût de l’aventure, très répandu quelque soit l’âge des clients, et ensuite le prestige intellectuel et social qu’on peut tirer d’un tel voyage.
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Pour l’aventure, Via Civis propose donc à ses clients des destinations plus ou moins secouées par l'actualité, comme le Liban, la Palestine et l’Egypte, plus ou moins tendues, comme l’Afrique du Sud et le Venezuela, ou tout simplement portées par la crise, comme Londres et Bruxelles.
En toute sécurité, cela va de soi…
Pour l’intellect, Via Civis va bien sûr programmer des visites purement touristiques mais, grâce au réseau d’Emir Deniz, l’essentiel du programme sera concentré sur un contact exclusif avec des personnalités particulièrement marquantes de la destination.
Au Liban, où Via Civis, vient d’envoyer son premier groupe pour 9 jours, les participants ont ainsi découvert Beyrouth et Byblos, mais ils ont également visité le Grand Sérail, siège du gouvernement libanais et rencontré des gens comme le Maire de Beyrouth, Georges Corn, économiste et ex-ministre des finances, le Général Aoun, ancien chef des Forces Libanaises, et Samir Gemayel, le fils du leader chrétien assassiné au début des années 80.
En toute sécurité, cela va de soi…
Pour l’intellect, Via Civis va bien sûr programmer des visites purement touristiques mais, grâce au réseau d’Emir Deniz, l’essentiel du programme sera concentré sur un contact exclusif avec des personnalités particulièrement marquantes de la destination.
Au Liban, où Via Civis, vient d’envoyer son premier groupe pour 9 jours, les participants ont ainsi découvert Beyrouth et Byblos, mais ils ont également visité le Grand Sérail, siège du gouvernement libanais et rencontré des gens comme le Maire de Beyrouth, Georges Corn, économiste et ex-ministre des finances, le Général Aoun, ancien chef des Forces Libanaises, et Samir Gemayel, le fils du leader chrétien assassiné au début des années 80.
Des rencontres exclusives
En Palestine, l’une des prochaines destinations de Via Vicis, Jérusalem et Tel Aviv seront évidemment au programme de ce forfait 9J/8N, mais les participants voyageront avec le rédacteur en chef de Politis, une revue française très pointue, spécialisée dans la philosophie politique, et des journalistes de renom comme Charles Enderlin.
À Londres, durant 4 jours « au cœur du capitalisme financier », Via Civis emmène ses clients à la bourse de Londres et leur ménage des rendez-vous avec un professeur de philosophie politique du King’s College, un député de la Chambres des Communes, un grand journaliste du Guardian ou un représentante du mouvement contestataire « Occupy London ».
À Bruxelles, en plus de la ville et de ses brasseries pittoresques, les clients auront une journée bien remplie avec la visite du Fonds Social Européen, le fameux FSE, du Fonds Européen Agricole pour le Développement Durable, et du Parlement Européen où ils seront reçus par des députés…
À Londres, durant 4 jours « au cœur du capitalisme financier », Via Civis emmène ses clients à la bourse de Londres et leur ménage des rendez-vous avec un professeur de philosophie politique du King’s College, un député de la Chambres des Communes, un grand journaliste du Guardian ou un représentante du mouvement contestataire « Occupy London ».
À Bruxelles, en plus de la ville et de ses brasseries pittoresques, les clients auront une journée bien remplie avec la visite du Fonds Social Européen, le fameux FSE, du Fonds Européen Agricole pour le Développement Durable, et du Parlement Européen où ils seront reçus par des députés…
Enregistré chez Atout France et adhérent APST
Avec des prix oscillant entre 1 300 € pour les forfaits courts, jusqu’à 4J/3N, et 2 500 € pour les séjours plus longs, autour de 9J/8N, le jeune TO, enregistré chez Atout France et adhérent de l’APST, s’adresse surtout à une clientèle CSP +, en GIR ou en groupes constitués.
« Pour le moment, notre vivier naturel, ce sont les syndicats, les collectivités locales, les partis politiques et les chambres consulaires, mais aussi les entreprises qui souhaitent s’informer sur les pays qu’elles veulent pénétrer, les Think Tanks et les universités » explique Emir Deniz, le PDG de Via Civis, qui inaugure un nouveau marché de niche.
Il n’empêche que le « politico-voyagiste » entend bien élargir progressivement sa clientèle, notamment à travers des partenariats ou des accords de distribution avec les spécialistes de l’événementiel ou les réseaux d’agences à forte connotation affaires.
D’ici-là, il faudra sans doute que l’équipe de Via Civis se professionnalise un peu, comme tout le monde ; mais qui peut dire encore que, dans le tourisme, on n’innove pas ?
« Pour le moment, notre vivier naturel, ce sont les syndicats, les collectivités locales, les partis politiques et les chambres consulaires, mais aussi les entreprises qui souhaitent s’informer sur les pays qu’elles veulent pénétrer, les Think Tanks et les universités » explique Emir Deniz, le PDG de Via Civis, qui inaugure un nouveau marché de niche.
Il n’empêche que le « politico-voyagiste » entend bien élargir progressivement sa clientèle, notamment à travers des partenariats ou des accords de distribution avec les spécialistes de l’événementiel ou les réseaux d’agences à forte connotation affaires.
D’ici-là, il faudra sans doute que l’équipe de Via Civis se professionnalise un peu, comme tout le monde ; mais qui peut dire encore que, dans le tourisme, on n’innove pas ?